Déprime

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La déprime est comparable à un puit sans fond et sans poignées.

Notre solitude est un poids qui nous fera aller plus profond encore.

Parler, devient alors primordiale pour se lâcher du poids des mots qui font mal, des mots qui forment des vérités qui sont cruelles, des réalités qui font mal.

Les larmes qui sortent juste parce qu'on a besoin de les extérioriser, même si dans ses moments là elle font mal et nous donnent l'impression qu'on est vulnérable; c'est en fait un poids en moins à porter, et ça aide à nous remonter à la surface.

Cependant, dans ses moments là, on a envie de rien, on a pas de force, et au final on se renferme sur nous même. Pourquoi?

Juste pour avoir la paix, pour être tranquille, pour ne pas être enterré sous une montagne de questions.

On se construit une carapace et les personnes autour de nous qui veulent nous venir en aide se doivent de ne pas la piétiner, de ne pas vouloir la briser. C'est personnes là doivent juste écouter. Nos réflexions, nos pensées, nos mots.

Souvent, une meilleure amie est la première qui recueille nos larmes. C'est aussi la première qui sait que ça va mal; parfois elle le sait même avant nous! Ça fait parti de ses pouvoirs, elle lit en nous comme dans un livre ouvert et ça, personne ne le sait mieux que nous même.

Des épreuves, il y en à plus d'une dans la vie. Mais certaine qui finissent par des échecs nous emmènent profond dans ce puit. Ce puit s'est en fait là où au début on a mis toutes nos pensées et nos réactions "non voulues" durant des épreuves qui nous ont fait du mal. Mais il suffi d'une qui fait encore plus mal, qui touche encore plus profond dans notre coeur pour que tout notre semblant de monde s'écroule, tombe dans ce puit du désespoir. Et puis dans cette chute, on se remémore tout ces moments qu'on préfererait oublier à jamais, tout ces moments qu'on avait cru oubliés.

Dans ces moments là, on a honte, parfois; on ne veut même pas en parler.

C'est un cercle vicieux duquel certains ne sortiront pas vivat.

Ceux là n'auront pas pu résister.

Ceux là n'ont pas eu la force nécéssaire, ceux là ont préférés tout arrêter et le plus souvent; cela n'ont pas voulu en parler.

Pourtant, il me semble que la vie: c'est une série d'épreuve dont nous sommes l'acteur forcé. Et quand un de nos amis part parce qu'on a rien pu faire, qu'il a mis fin à sa vie, à son calvaire, sans nous en avoir parlé; on se sent coupable. De ne pas avoir été présent. De ne pas avoir été à ses côtés. De ne pas l'avoir écouté assez.

Recueil de textesWhere stories live. Discover now