Chapitre 12

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PDV Taylor

- Vous pouvez entrer.

En tant que grande froussarde, je laissai passer Emilie devant. Je la pris par les épaules et cachai ma tête dans son dos. J'avais vraiment peur et je voulais pas regarder ce qui se passait dans cette reconstitution de mes pires horreurs. Je lançais un dernier regard à la présentatrice qui me répondis avec un air malicieux. On entra dans la pièce qui évidemment était noire et remplie de trucs bizarres. Il y avait une musique de film d'horreur qui me donnait la chair de poule. L'exorciste, sérieux. Cette chanson me glacait le sang. Honnêtement, il fallait vraiment que je me force pour avancer. Merci Ellen!

Il y avait des toiles d'araignée, des momies et des morts vivants accroché sur tout les murs. Plus lububre et glauque que ça, on peut pas...

- Ne me dis pas que tu as peur ?, me fit Emilie.

- Si. Très.

- Ce n'est rien. Tout être humain à peur de quelque chose et celui qui n'a peur de rien est un gros menteur. C'est dans la nature humaine d'avoir peur de quelque chose.

- N'empêche, j'aime pas être ici.

- Dépechons nous alors.

Malgré elle, elle m'avait donné la force d'avancer. Je savais qu'avec elle, il ne pouvait rien arriver. Sa présence me calmais et j'avancais pas à pas dans cette ambiance lugubre.
Quelque chose me toucha l'épaule et je hurlai en me collant contre Emilie. Elle faillit perdre l'équilibre avec mon mouvement brusque et se retourna pour me fixer. Malgré la faible luminosité, je distinguais ses yeux verts face aux miens.

- Tout va bien?

- Oui, oui. Ce n'est rien.

Puis, je remarquai que j'avais laissé échapper une larme quand je la sentis couler sur ma joue. Je la sechai et relevai la tête. Emilie continuait à avancer et je lui pris la main pour ne pas la perdre. Je souris même si la situation ne le permetait pas vraiment, du moins pour moi. Évidemment, j'étais la seule à pleurer ici.

- Bouh !

Je criai en même temps qu'Emilie. Bordel, j'ai eu super peur. Emilie me broyait littéralement la main dû à la peur soudaine. Elle avait une force incroyable.

- Em' j'ai encore besoin de ma main, tu sais ?

- Désolée T.

Elle relacha la pression sur ma paume et faisait des petits cercles sur mon pouce pour me calmer. Elle marchait en tête et je ne faisait que la suivre en lachant des cris de temps en temps...

- On est arrivée.

Ellen nous regardait en rigolant. Traitresse, pensais-je. Elle savait pertinament bien que je détestait par dessus tout les maisons hantées et tout ce qui s'y rapproche de près ou de loin. C'était une phobie et ça l'amusait mais moi pas. J'avais envie de m'énerver mais nous étions filmée et ça aurait montré un mauvaise image de moi. Je sentis Em' relâcher ma main. Ouf, j'avais completement oublié qu'elle la tennait encore.

- Il faut croire que la garde du coprs est plutôt efficace, rigolait Ellen en fixant Emilie qui se mit à rougir.

- Plutôt oui, dis-je en fixant l'intéressée des yeux.

- Il est temps d'y aller. Un dernier mots pour vos fans ?

- Je vous aime très fort et vous comptez beaucoup pour moi. On se revois dans 1 mois pour le défilé de Victoria Secret.

On rentra dans nos loges et Emilie vint me faire un câlin ce qui me surprit fortement vu qu'elle ne montrais jamais ses sentiments la première. Hé oui, on était même pas ensemble depuis une semaine et je l'avais déjà remarqué.

- Tu as été génial mon coeur. Tu as affronté tes peurs.

- C'est parce que tu étais là et que tu m'a tennu la main.

- Tu veux que je recommence ?

Sa voix étais si sensuelle que je ne pu résister à l'attraction de ses lèvres. Comment elle arrivait à me mettre dans un état pareil ?
C'était encore pire que cet après midi où je l'avais entrevue dans sa tenue de défilé...

- À quoi tu pense ?

- À toi en tenue de footbaleuse hyper sexy. Tu étais et tu es toujours aussi belle. Et toi, à quoi tu penses ?

- Que je ne t'emmenerais jamais regarder un film d'horreur au cinéma. Tu es toute pâle. Tu es sûre que ça va?

- Quand tu es là, tout va bien. En parlant de cinéma, j'ai vu un film qui est pas mal. Ca te dis d'y aller maintenant.

Je croisais les doigts même si je connaissait déjà la réponse. Elle était si prévisible avec moi.

- Oui, un rencard avec toi me fait toujours plaisir, princesse.

- Donc on se dépêche, la séance est dans une demi heure et on est pas encore prête.

On se changea en vitesse et elle remis ses habits. C'est-à-dire un chemise bleu foncée et un jeans plus clair.

Quant à moi, je mis un pull noir et une jupe grise à carreau

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Quant à moi, je mis un pull noir et une jupe grise à carreau. Je voulu appeler mon conducteur avant de me rendre compte qu'il était absent aujourd' hui.

- T'inquiète, j'ai ma moto.

- Super. Moi, je suis prête. On y va ?

- Biensur. Tu me dis le chemin ?

- À gauche puis tout droit jusqu'àu troisième carrefour.

Je lui pris par la taille avec un peu plus d'enthousiasme que d'habitude. Elle le remarqua de suite.

- Contente d'aller au cinéma ?

- Ça fait trois ans que j'y suis plus allée. Et je suis contente d'y aller avec toi.

- Moi aussi. On est arrivé. Prête â créé l'émeute ?

- Non, j'ai mes lunettes.

Heureusement, personne ne me reconnu et on pu entrer sans encombre. On allait regarder un film d'amour et j'étais confortablement installée sur l'épaule d'Emilie. J'entendais sa respiration se faire plus court quand il y avait des moments de grandes révélations. Ce film la touchait. C'était rare qu'elle montre sentiments comme ça en public. Je caressai sa joue et elle compris immédiatement. Je goutais ses lèvres fruitées et un peu sucrées dû au pop corn. Nos respirations étaient courte et saccadées. Je découvrais le véritable amour. Personne ne pouvait l'aimer comme je l'aimais. Le film se termina sur une touche triste et on versa, comme la moitié de la salle, une petite larme. On s'embrassa gentiment avant de se lever. J'attrapai mon sac descendit les marches en lui tennant la main. Toute les occasions étaient bonnes pour la toucher. Un petit commité de fans nous attendait au bas des marches.

- Prête à prendre le service ?

- À 100%. Je ferais tout pour toi, princesse, même l'impossible.

- Fais gaffe à ce que je te prenne au mot !, rigolais-je.

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Hé voilà le chapitre 12. Il se passe pas grand chose mais on en apprend un peu plus sur le passé d'Emilie. Peut-être que ça va avoir une incicence dans les chapitre suivants... Qui sait ?... Tout peut arriver !

À + pour le Chapitre 13 !

Je l'aime. Et alors ?Where stories live. Discover now