Chapitre un: La route de L'Isengard

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Les chevaux couraient en petite foulure à côté de Gandalf. Grâce à ma vue d'elfe, je vis que nous empruntâmes la route de l'Isengard. Je donnai un petit coup de talon à Arador qui compris et augmenta l'allure pour arriver à côté de Gandalf, puis Arador ralentit l'allure:

- Gandalf pourquoi prendre la route de l'Isengard? il y avait des routes moins dangereuse que celle-ci?! demandai-je en chuchotant.

- Saroumane vient de perdre ses forces, c'est le moment idéale pour lui porter le coup de grâce, déclara Gandalf.

-Auriez-vous peur femme elfe? interrogea Eomer avec un sourire narquois.

- Non je n'ai pas peur, mais qu'allez-vous faire si nous tombons dans un piège et qu'au contraire Saroumane et ses forces nous y attendent de pieds ferment! Je vous le rappel à toute fin utile que vos forces sont encore au Gouffre de Helm pour la plus part messire! argumentai-je sur un ton tranchant.

Eomer me fusilla du regard et Legolas nous rejoignit avec Gimli assis derrière lui sur le cheval. Legolas regarda en direction de l'Isengard, puis il prit la parole:

- L'Isengard et voilé, je ne peux rien voir, annonça Legolas.

Nous nous regardâmes tour à tour, mais la décision finale revint quand même au roi ou à Gandalf. Pour moi il était inutile de risquer sa vie vers une mort certaine alors que nous n'avions pas de troupe pour nous venir en renfort.

- Laissons les chevaux soufflés un peu et profitons-en pour discuter de la marche à suivre, décida le roi.

Tout les cavaliers descendirent rapidement de leur monture... Tout sauf Gimli qui a fallut qui se fasse remarquer en descendant de cheval. Nous nous trouvâmes à la lisière de la forêt qui pouvait mener en Isengard très rapidement.

Pendant que le roi, Eomer et les autres discutèrent de savoir si oui ou non il fallait aller en Isengard, j'avais ressentit subitement l'appel de la forêt. Silencieusement je quittai le groupe pour me diriger vers cette forêt qui m'appela. Je trouvai un grand arbre puissant et je ne sais pas pourquoi je sentis l'envie irrésistible de poser la main dessus.

Legolas ne remarqua trop tard que je n'étais plus à côté de lui et soudain, ils virent tous une lueur verte sortir de ma bague. Legolas et Aragorn essayèrent d'approcher au même titre que Gimli sans pouvoir y arriver. Gandalf essaya lui aussi, mais il ne put pas faire grand chose. Soudain, dans ma tête j'entendis une voix gutturale et très ancienne me parler:

" Je suis Sylvebarbe, madame et je vous ai sentit non loin de nous. J'ai un problème que vous pourriez peut-être régler pour moi, sans vouloir vous offenser, déclara le dénommé Sylvebarbe."

" Nous ne pouvons aller en Isengard en ne sachant pas si des forces de Saroumane nous y attendent de pieds ferment, annonçai-je aussi gentiment que possible."

" L'Isengard et sous mon commandement, déclara Sylvebarbe."

" Soit. Je viendrai accompagné dans ce cas-là, dis-je."

La lumière verte de la bague s'estompèrent et tout redevint normalement. Je vis les regards méfiants de tout le monde et ils furent tous prêts à dégainer leurs arme.

- Ranger vos joujoux vous allez crevez un œil à quelqu'un, commentai-je sarcastiquement.

- Qu'elle était donc cette lumière verte? demanda Eomer méfiant.

Il était hors de question que je révèle qu'elle était la nature exacte de cette lumière verte. Plutôt mourir encore une fois que d'avouer, donc je préférai dire un tout petit mensonge, car après tout, je ne le connaissais pas suffisamment pour lui dire la vérité:

- C'est à cause de cette bague que m'a remis Galadriel par l'intermédiaire d'Haldir... Elle permet de communiquer avec la forêt... Quoi qu'il en soit, les arbres de cette forêt nous on assurés que l'Isengard était vide sauf une personne, annonçai-je.

- Alors qu'attendons-nous pour y aller? demanda Gimli impatient.

Aragorn sourit au même titre que le roi et Legolas, mais il me connaissait tellement bien qu'il savait que je ne disais pas tout et Legolas se retenait de ne pas faire de commentaire. Nous remontâmes en scelle et nous prîmes la direction de l'Isengard.



Alors que cela faisait deux jours que nous étions à cheval dans la forêt pour aller en Isengard, Gandalf fut en tête du groupe et je fermai la marche. Les bois étaient calme à présent, mais aucun des hommes n'osaient esquisser le moindre faux pas qui pourraient réveiller la colère des anciens. Certains membres du groupes furent nerveux, mais Legolas se sentit comme chez lui. Même Gandalf resta sur ses gardes.

Alors que je vis la fin de la forêt, nous pûmes tous entendre des éclats de rires. Sur les remparts nous vîmes deux hobbits en train de boire, manger et de fumer la pipe. Lorsque les deux jeunes hobbits nous aperçurent, leurs yeux s'écarquillèrent et un sourirent apparurent sur leurs visages respectifs. Ils poussèrent des cris de joies en nous voyant tous arriver.

- Mes Seigneurs, bienvenue en Isengard! nous accueillit Merry.

-Oh jeunes coquins! Une belle chasse dans laquelle vous nous avez entraînés, et on vous retrouve... à festoyer et... et fumer! râla Gimli.

- Vous nous aurez bien fait courir en tout cas, lançai-je avec un sourire amusé.

Un bruit sourd se fit entendre et je vis Thalion se poser lourdement près de moi:

- En tout cas, ça ne m'aura pas amusé de voler après ses demis-portions, bougonna Thalion.

- Rhô! tu peux pas te taire et être content pour une fois! rouspétai-je.

- Dame Dolthriel et Thalion nous avaient manqués, n'est-ce pas Pippin? demanda Merry.

- Oh oui je suis ravie de la voir! en plus, nous sommes assis sur les champs de la victoire, et savourons quelques réconfort bien gagnés. Le porc salé est particulièrement savoureux, tout est parfait maintenant! déclara Pippin.

- Le porc salé? interrogea Gimli bavant devant le porc salé.

Gandalf n'eut pas tout à fait la même réaction que Gimli, car il eut un air exaspéré:

- Les Hobbits... souffla le magicien.

- Nous sommes sous les ordres de Sylvebarbe, qui vient tout juste de reprendre les rênes de l'Isengard, expliqua Merry fièrement.

- Où est-il? demandai-je.

Merry et Pippin sautèrent en bas des remparts détruites et ils montèrent l'un derrière Aragorn et l'autre derrière Eomer. J'entendis des grincements tout prêts et ce fut dans cette direction que les hobbits nous entraînèrent. Je vis alors un des gardien de la forêt dont m'avait parler Yavanna. Quand nos regards se croisèrent, l'arbre prit la parole aussitôt:

- Votre altesse, jeune Maître Gandalf. Je me réjouis que vous ayez répondu à ma demande. Le bois et l'eau, les troncs et la pierre je peux en venir à bout, mais il y a un magicien à mater ici, enfermé dans sa tour, expliqua Sylvebarbe.

- Votre altesse? mais pourquoi il a appelé Dolthriel, votre altesse Merry? t'y comprends quelque chose? questionna Pippin perdu.

Les regards se braquèrent sur Sylvebarbe et moi et je me sentit pas très bien tout à coup. Comment allai-je faire pour ne pas leur révéler la vérité?!



Salut à toutes et à tous! voilà enfin le nouveau chapitre que vous aviez tant attendu! 

J'espère qu'il vous a plu en tout cas!

 Qu'elle est dont ce secret qu'elle cache Dolthriel? 

Pour le savoir il va falloir attendre la suite! 

See You!

Le seigneur des Anneaux: The Witch Elven IIIWhere stories live. Discover now