Love me [Antoine Griezmann]

Chapitre 14 : Kiss me

"I realized i was thinking of you and i began to wonder how long you'd been on my mind. Then it occurred to me : since I met you you've never left"

Après avoir traversés la ville en voiture et s'être garés ( il a fallu trouver une place convenable car monsieur ne voulait pas abîmer sa voiture), Antoine et moi s'engagions dans les ruelles de Madrid.

- J'aime beaucoup cette ville, depuis que je suis à l'atletico je ne m'en lasse pas, expliqua Antoine. Je me sens bien ici.

- Mais la France ne te manque pas parfois ? demandais je.

- Si mes parents, mon frère, ma sœur ma famille et ma ville natale. Mais je me suis habitué à l'Espagne. Mais j'ai prévu d'aller en France dans quelques temps.

- Oui je comprend tu...

Je n'eus pas le temps de finir que plusieurs personnes accostèrent Antoine pour faire des photos et signer des autographes. Il gardait toujours le sourire et ébouriffa les cheveux d'un petit garçon qui le regardait avec ses yeux brillants d'admiration.

- Excuse moi, tu disais ?

- Ce n'est pas grave, je disais juste que je comprend pourquoi tu as quitté la France car c'était pour ta passion. Et maintenant tu es un grand garçon tu as besoin d'avoir aussi ta vie et c'est pas forcément en France que tu veux la vivre.

- T'as tout compris. Après c'est avec plaisir que je reviens en France.

- Tu reprend quand le foot ? Demandais je.

- En août. J'ai hâte mais j'ai besoin d'un peu de vacances.

Vu comment il s'est défoncé pour l'euro, il les mérite ses vacances. Mais j'avoue que le mois d'août approche à grand pas.

- Tu m'étonnes.

- Viens on va dans un petit resto pas mal que je connais bien, m'indiqua Antoine.

Un restaurant. Et le ciné ? Je n'allais pas me plaindre en plus j'avais une faim de loup.

On arriva devant en effet un petit resto bondé. Antoine demanda sûrement une table mais vu que je comprenais pas tout ce qu'il disait au serveur j'en déduisais.
D'ailleurs le serveur l'avait reconnu et l'écoutait bien attentivement.

Pendant qu'il parlait, Antoine glissa discrètement sa main dans la mienne et entrecroisa nos doigts. Je ne pouvais pas dire que je n'appréciais pas, son contact était doux et sécurisant. Quand je pense qu'il y a à peine 1 mois, je ne le connaissais pas. Je ne l'avais jamais rencontré et je fantasmais sur lui à la télé en me bagarrant avec une pote pour savoir qui l'aurait,c'était...ridicule.

Mais plus les jours passaient plus mon attirance pour lui augmentait. Voilà c'est dit et j'en suis sûre : il me plaît vraiment.
Tout me plaît, tout ces petits rapprochements, l'observer, faire des choses avec lui, tout est agréable du moment qu'il est là. Et je m'en rend compte maintenant. Maintenant qu'il me tient la main et la caresse avec son pouce.

Je sens son regard se poser quelques instants sur moi et je continue d'essayer de comprendre le serveur mais un grand sourire s'affiche automatiquement sur mon visage.

Le serveur nous dit qu'une table en terrasse dernière le resto est disponible enfin c'est ce que m'a traduit Antoine.

En effet, le restaurant donnait sur un espace tout en bois et plein de verdure isolé de tout. Beaucoup de touches de déco un peu à l'espagnol avec ces tabourets rouges au comptoir en bois d'un marron clair et ces tables classes et sophistiquées. Au milieu se trouve une petite fontaine où des enfants lancent des pièces en faisant un voeu comme le dit la tradition. En fait, on se croirait plus dans un jardin qu'un restaurant et c'est fantastique.