Chapitre 18: Tu sais ce que tu as à faire, maintenant.

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[LISEZ LA NOTE DE LA FIN C'EST IMPORTANT!]

Et il commença à rouler, alors que je commençais déjà à me perdre dans mes pensées, pensées qui dérivaient vers Tim, vers ma mère, Dylan, le Silver House, et toutes les histoires qui m'étaient arrivées la bas...

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«Zoé?»

Il faisait noir quand cette voix que je connaissais que trop bien résonna autour de moi. L'obscurité était partout, et paraissait si sombre et opaque que je ne pus rien distinguer du tout.

«Zoé, mon ange, regarde moi.»

Mes sourcils se froncèrent d'incompréhension alors que je sentais tous les poils de mon corps se hérisser en même temps. L'air était frais et humide, c'était l'une des seules choses que je pus conclure pour décrire l'endroit ou je me trouvais pour l'instant.

Cette voix. Cette voix était celle de Dylan. Elle venait de partout et nul part à la fois. Elle n'était ni douce ni froide, sans réelle émotion. Elle me paraissait avant tout étrange, mais je n'y faisais pas vraiment attention. Je cherchais d'abord d'ou elle venait, essayant d'apercevoir quelque chose.

Je me mis à avancer de quelques pas. Combien, je n'en savais rien. Mes bras étaient en avant, devant moi. Mes jambes tremblaient, de peur? De froid? Ou peut être même des deux, allez savoir.

Mes mains rentrèrent soudainement en contact avec quelque chose, ce qui me fit sursauter. Mes doigts cherchaient à deviner ce que c'était. Je pensais fortement à un mur, mouillé par l'humidité ambiante. Il était froid, comme tout ce qui m'entourait.

«Regarde moi.» me demanda t-il de nouveau.

Cette fois-ci, je pus distinguer d'ou venait sa voix. De derrière moi. Je me retournai en un mouvement vif, et comme par magie, une faible lumière vint éclairer seulement mon champ de vision.

Je pus alors le voir, Dylan.

Il était de dos, semblait fixer le sol, les bras tendus le long de son corps parfaitement dessiné. L'obscurité l'engloutissait, mais ça lui allait tellement bien. C'était comme si il était fait pour faire partit de l'ombre, comme si il était né dedans.

Sans crier gare, il se retourna pour me faire face, la tête toujours baissée. Mes poings se serraient à m'en faire blanchir les phalanges à cause de l'angoisse que je ressentais. Un mélange de peur, de froid, et d'anxiété.

«Dylan?» lançai-je, d'une voix peu sure de moi.

Je faisais de mon mieux pour garder mon calme et faire cesser mes tremblements, causés par les nombreux frissons qui me traversaient. Je le fixai sans détourner le regard. Je n'avais bizarrement aucune notion du temps.

Il finit par redresser lentement sa tête, beaucoup trop lentement à mon gout. Puis un bruit affreux s'enchaina, comme un tourne-disque cassé, qui grisaillait fortement dans la pièce. Je fronçai mes sourcils en essayant de voir d'ou cela venait, en vain. Je reportai alors de nouveau mon attention sur Dylan, qui était à quelques mètres de moi, juste là, devant.

Je sursautai violemment en reculant d'un pas quand ses yeux se plantèrent dans les miens. J'avais déjà vu ça. J'avais déjà vu ses yeux là sur lui, une fois. Des yeux remplis d'un noir opaque, d'un noir affreux et irréaliste.

My Demon 2. [DOB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant