Chapitre 8

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Le froid du métal sur ma gorge n'égale pas celle de la sueur qui me coule dans le dos, je cache ce que j'ai réussi à attraper dans la poche de ma veste aussi discrètement que je le peut. Je rouvre mes yeux que j'avais fermer sous l'impact et je voie l'homme que j'ai frapper devant moi, si près que je peut sentir l'odeur acre et acide de son haleine. Je plisse le nez et me retiens de tousser, le couteau étant toujours sur mon coup. Du sang lui coule du nez et au coin de la bouche, je pensé pourtant m'être fait plus mal qu'a lui.

- Ça tu voie ma jolie, tu va le regretter.

Son tons est froid et son demi sourire franchement effrayant. Il va me tuer, je le sent. J'ai le temps de voir Charlotte les mains jointent et le corps tremblant avant de me faire balancer au sol. Je percute le bitume humide et défoncer de la ruelle en retenant difficilement le crie de douleur qui me déchire tout de même la gorge. Le deuxième homme se décide à bouger et me tire sauvagement les cheveux, le premier, Alex il me semble, s'approche à nouveau de moi avec dans les yeux un éclat de sadisme pur qui me fait trembler de la tête aux pieds. La douleur me transperce de part en part alors que je ferme les yeux et que tout l'air s'expulse d'un seul coup de mes poumons. Il viens de me frapper au ventre, j'ai une horrible envie de vomir, un goût de fer dans la bouche et les larmes me brûle la rétine. Je cligne des paupière quelque instant avant de recevoir de nouveau coups, dans les jambes, les bras, le ventre, le dos. Ils rigolent tandis que je me met en position fœtale protégeant mon visage de mes bras blessés. Soudain, les coups cessent de pleuvoir et je sent que l'on me retourne sur le ventre, une masse se met sur mon dos de manière à empêcher mes jambes de bouger.

- On va passer à un autre jeu ma belle.

Son souffle chaud et pestilentielle sur ma nuque me provoque de violant frisson de dégout. J'ai beau serrer autant que faire ce peut les dents et les lèvres, un sanglot rauque fini par les franchir. Mon corps et tétaniser. L'homme qui me maintient au sol commence alors à me toucher, et je revoie toute les fois ou c'est arriver, toute les fois ou je ne me suis pas défendue pour protéger Charlotte. Mais la situation est différente, même si je me laissais faire elle serait en danger. Juste au moment ou je pense cela je voie à travers mes larme ma petite sœur aux main du deuxième homme, elle bat des jambes, elle hurle, elle pleure et la j'arrête de trembler. Mon mode survie de nouveau enclencher avec en prime la survie de Charlotte. L'homme au dessus de moi est trop occuper à me toucher pour remarque ma main qui se déplace doucement mais surement vers ma poche de veste. J'y empoigne l'objet que j'ai ramasser précédemment et le plante violemment dans l'abdomen de mon agresseur. Il hurle dans mes oreilles et je les sent bourdonner, c'est la première fois de ma vie que je blesse réellement et volontairement quelqu'un. Je me redresse difficilement et titube jusque ma sœur et le dernier homme, la fourchette tordue et ensanglanter dans ma main droite, les doigts tellement crispés dessus que les jointures en deviennent blanche.

Alors que je m'apprêtais à charger sur lui j'entends comme à travers du coton une sirène se rapprocher. L'homme en face de moi semble se raidi et me contourne pour ramasser celui qui gis sur l'asphalte, puis ils partent. Le sons se rapproche de plus en plus et je distingue également la lumière de gyrophare rouge sur la route et les murs. Je prend la main de Charlotte et on s'engouffre dans l'abri que l'on avait trouver juste avant de se faire agresser. Je m'écroule, les genoux et le front dans la poussière; je tremble de plus en plus. C'est la première fois que je pleur devant ma sœur, je me met mentalement des baffes et me ressaisie, il faut que je soit forte pour elle. C'est à elle de s'appuyer sur moi et pas l'inverse. Elle me regarde, les yeux embuer de larmes. Je remarque qu'elle tient le sac très fort dans ses bras, elle me le tend et s'effondre à mes côtés.

- J... J'ai... eu...tel... tellement... p... peur...

Elle est secouée de gros sanglots qui résonnent sur les mur de la pièce vide où on se trouve. Je la prend dans mes bras et lui chuchote des mots apaisant, même si je sais que ça n'effacera pas ses souvenir de cette soirée. J'aimerais tellement chasser tout cet mauvais moment de sa mémoire et la voir sourire comme quand elle était petite et que maman était encore là.

Il lui faut une bonne demi heure pour que ses pleurs se calmes. Après ça je prend le sac et en sort le désinfectant, le reste de bande de tissu et la boite de doliprane. J'en prend un et en donne un à Charlotte, mes côtes et mon ventre me font très mal mais je m'en occuperais après. Le bandage de Charlotte est ensanglanté, je le défait et soupir de soulagement quand je vois que les points on tenus. Je lui désinfecte la plaie avent d'en nouer un nouveau autour de la tête et lui embrasse le front, elle ferme les paupières, sourie et me sert la main en me remerciant.

- De rien ma belle c'est normal.

J'essaye de lui sourire en retour mais je n'arrive à en esquisser qu'un pâle. Elle se relève et je la suit en grimaçant et en grognant légèrement, elle tient toujours ma main dans la sienne. On avance lentement, la maisonnette ne comporte que trois pièce. Elles sont toute vide à l'exception d'un vieux canapé délaver, il est asse large pour que l'on puisse toute les deux s'y allonger en se collant l'une à l'autre. La pression du dos de ma sœur sur mes côtes me fait horriblement mal mais je me contente de grimacer en silence. Je ne tarde pas à entendre la respiration de Charlotte devenir régulière et profonde, signes qu'elle s'est endormie. Je met en revanche une bonne heure à trouver le sommeil.

*Début du rêve/flashback*

Je viens de rentrée de l'école avec maman et Charlotte, quand on rentre on sent tout de suite l'odeur de l'alcool et ma mère a ce plis entre les sourcilles qu'elle a souvent. Elle me tend ma sœur et nous pousse vers la chambre que l'on partage. On à pas le temps d'y arriver qu'une grosse voix pâteuse nous crie de nous arrêter, il me sert le bras tellement fort que j'en pleur, je n'ai que 6 ans. Maman s'interpose et reçoit un violant coup au visage, je pleure encore plus et je sert Charlotte dans mes petit bras; elle s'est mise à pleurer elle aussi.

- Arrêter de brailler sale mioches!!!

Maman me regarde, elle me supplie du regard de ne plus pleurer, de ne plus faire de bruit. De me faire oublier de lui. Je sert les dents et hoche la tête en hoquetant et en reniflant. Il se tourne alors vers maman et l'agrippe par les cheveux, elle grimace mais aucun son ne sort de ses lèvres pincées.

Charlotte se met alors à pleuré encore plus fort, elle n'a même pas un an, elle ne comprend pas ce qui ce passe. Il se retourne à nouveau vers nous et notre mère essaye tant bien que mal de le retenir. Elle se prend un autre coup au visage et la elle est sonner. Je recule jusqu'au mur en serrant un peu plus ma petite sœur contre moi, la cachant dans mon manteau. Il me soulève du sol en me maintenant par les bras dans ses grande mains jaunis par le tabacs et l'alcool. Il me fixe de ses yeux agrandi par la colère et la folie et mon corps se met à trembler convulsivement.

- J'avais dit de la fermer!!!!!

Il me hurle dans les oreilles et je ne peut pas m'empêcher de pleurer, je ferme les yeux quand je vois le plancher de notre appartement se rapproché. Ma tête heurte le sol et je me mord la langue, un goût de fer emplie ma bouche et les larmes me brûles les joues. Fière de lui, il me regarde avec dégoût et perversité. Je sais à quoi il pense, je sais que ce qu'il fait à maman il veut me le faire aussi. Maman se relève et titube jusqu'à nous ou elle se poste en barrière. Il arrête alors de sourire et empoigne une nouvelle fois notre mère par ses cheveux. Elle se laisse trainer jusque dans le salon en me montrant le porte de la chambre de Charlotte et moi; je hoche la tête en me retenant de me remettre à pleurer et m'y dirige silencieusement. J'entends tout ce qui se passe dans le salon, mon cœur cogne fort dans ma cage thoracique et j'ai envie de vomir. Je me laisse glisser le long du mur, berce ma sœur en fredonnant la chanson que maman m'a apprise et je sent les larmes couler sur mon visage pâle et maigre.

*Fin du rêve/flashback*

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Voila le nouveau chapitre, j'espère qu'il va vous plaire ^_^

Merci de lire mon histoire et comme toujours hésitez pas à commenter ou à aimer ça me fait super plaisir de lire ce que vous en pensez. <3

La semaine prochaine je devrais poster Samedi. ;)

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