Chapitre 10

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Les deux hommes sont ceux de la ruelle. Celui que j'ai blesser semble avoir mal, il est vite emmener par un infirmière avec le policier qui lui tiens toujours le bras. Es qu'il savent que l'on est la? Non c'est pas possible... Et puis même si c'est le cas ils ne peuvent rien nous faire, on est dans un hôpital, ils sont menottés et surveiller par des policiers.

Au moment où l'un d'eux se tourne vers nous un médecin nous appelle Charlotte et moi. On le suit jusqu'à l'ascenseur puis jusqu'à un grand bureau, pendant tout le chemin ma sœur trottinait à côté de moi en fredonnant. Je n'ai jamais vus un aussi grand bureau, deux des quatre murs sont couvert de bibliothèques rempli de livres et de dossiers; un large bureau en bois clair qui contraste beaucoup avec les fauteuils brun/rouge se trouve au centre de la pièce; une grande fenêtre entre ouvert laisse passer l'aire frais; dans un coin il y a aussi deux petits canapés de la même couleur que les fauteuils et une table basse en verre où trône un magnifique bouquet de lys orange et de tulipes jaune, donnant ainsi l'impression de voir plusieurs petits soleils. Charlotte a les yeux grand ouvert et un immense sourire sur le visage, elle se jette en riant sur l'un des canapé et détaille chaque fleur du bouquet avec des étoiles plein les yeux. Elle a toujours adoré les fleurs, elle en cueillait tout les jours pour maman.

Je me tourne vers le médecin, c'est bien Arthur Vorlot. Le soulagement m'envahis, on l'a trouver. On se regarde un instant, il est grand , il doit faire plus d'un mètre quatre-vingt et avoir environ quarante ans, ses cheveux brun grisonnent sur ses tempes, il a les yeux d'un chocolat intense et les pâtes d'oie qui en ornes les coins ainsi que son sourire avenant rendent son visage incroyablement doux. instantanément je me retrouve à stresser de nouveau, si je parle je suis sure de me mettre à bégayer.

- Alors que vouliez-vous?

- Heu... Vous... Vous avez connu notre mère... Et elle nous a dit de venir vous voir si nous en avions besoin... Alors... On est venues...

Voila j'étais sur que j'allais encore le faire... Je joue nerveusement avec mes doigts en besant la tête les joues rouge de honte, je suis vraiment beaucoup trop timide. Il se passe presque trois minutes dans le silence, même ma sœur ne fait pas de bruit. Inquiète je relève ma tête et je le vois les yeux grand ouvert et les sourcils froncés. J'ai peur qu'il ne nous croit pas, et si il avait oublier maman? Comment on va faire si c'est le cas? Mon cœur tambourine violemment dans ma poitrine, comme si il allait exploser.

- Vous êtes les filles de Sonia? Alice et Charlotte, c'est ça?

- Oui...

Il nous regarde tour à tour et se met à sourire tristement.

- J'ai appris pour votre mère... Elle était vraiment une personne merveilleuse. Sa mort nous a beaucoup ébranler ma femme et moi...

Il semblât alors se plonger dans ses pensés ou dans ses souvenir.

- Alice aussi elle fait souvent cette tête, vous êtes tombé dans la lune vous aussi?

- Hien? Ah, non. Ce n'est rien Charlotte. Allons nous assoir, vous pourrais me raconté ce qui vous est arriver pour être dans cet états et vous reposer, vous devez être fatiguées.

- Merci docteur.

- Appelle moi Arthur, Alice.

- Heu... D'accord.

Je n'ai vraiment pas l'habitude de tutoyer des adultes, ça me fait bizarre. Je m'assois à côté de ma petite sœur et on lui raconte une partie de la vérité; on avais décider le matin même de n'en raconté qu'une partie. Il nous a écouter, nous posant de temps en temps des questions, aux quelles ont répondait comme on pouvais. Après plus d'une heure, quelqu'un frappa à la porte.

- Entrez!

La porte s'ouvra sur une femme du même âge que l'ami de maman, c'est dur de l'appeler autrement. Elle fait une dizaine de centimètre de plus que moi et ses superbe cheveux roux bouclés qui lui arrives aux épaules encadrent parfaitement son visage aux trais fin, ses yeux bleu pétillent autant que ceux de Charlotte et son sourire est éclatant. Je n'avais jamais vue une femme aussi belle qu'elle, quelque part elle ressemble un peu à maman...

- Oh, désolé chéri j'étais pourtant sure que tu avait fini tes rendez-vous aujourd'hui.

- Ce n'est rien Pauline, d'ailleurs il faut que je vous présente. Alors les filles voici ma femme. Pauline voici Alice et Charlotte, les filles de Sonia.

- Ses fille?! Mais tu aurait dus me dire qu'elles venaient je leurs aurais fait un gâteau aux amandes! Votre mère adorait ça, c'est elle qui m'a appris à les faire.

- Oui, elle nous en faisait souvent...

Quand est ce que penser et parler d'elle arrêtera de me faire aussi mal? J'ai la gorge et le ventre nouer, mes yeux me brûle, j'ai envie de pleuré. Je ne sais pas si elle s'en rend compte mais elle me prend dans ses bras et mes caresse doucement le dos, comme notre voisin l'avait fait le jour des funéraille...

- Je suis désolé ma belle. Tu lui ressemble tellement, c'est fou. Tu est tout son portrait quand elle avait ton âge.

Les seule choses que l'on a en commun ce sont les cheveux et les yeux et aussi le fait que l'on soit prête à tout pour protéger ceux que l'on aime. Je me sens très bizarre d'un coup, comme si la pièce tournait. J'ai toujours mal aux côtes et une nausée me prend. Je n'ai même pas le temps de gémir que je tombe comme une poupée de chiffon sur le sol, l'amie de maman me retient autant qu'elle le peut pour ralentir la chute. A peine ai-je toucher le carrelage que je sombre dans l'inconscience.

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Voila, ce chapitre est un peu plus court mais il y a deux nouveaux personnages. D'ailleurs la photo c'est le docteur Vorlot, comment vous le trouvez?

Sinon pour le prochain chapitre ça vous dit une partie avec le point de vus de Charlotte? (le temps qu'Alice ne soit plus inconsciente)

Le prochain chapitre samedi ;)

Bonne semaine à tous! <3

Pour un rayon de soleilWhere stories live. Discover now