PROMETS-MOI

Chapitre 13

-Ma chérie, réveille toi. 

Une voix me réveilla.

-Mmmmh...

-Ma puce debout.

Ce ne fut qu'à ce moment que je réalisais à qui elle appartenait.

-Papa ? ! Qu'est... qu'est ce que tu fais là ? Lui demandais-je en le prenant dans mes bras.

-Je ne voulais rien te dire hier, mais cette nuit nous avons signé le contrat avec le chinois de AllTechnology. Alors, me voilà !

-Je suis tellement contente que tu sois là... soupirais-je en le serrant plus fort dans mes bras.

-On dirais bien que je t'ai manqué.

Surtout cette nuit.

-Et bien, je ne m'attendais pas à un tel accueil. Je devrais m'absenter plus souvent.

-Non. Ne parts plus. Plus pour l'instant...

J'étais toujours agrippée à son coup. Il m'avait tellement manqué. Mon père posa ses mains au creux de mes reins et m'écarta doucement de lui.

-Ashley. Tu vas bien ?

-Oui. Tu m'as juste manquée.

Il était inquiet, je le voyais dans son regard.

-Papa. Je vais bien, je t 'assure.

-Très bien. Il soupira. Viens, Carmen a préparé le petit déjeuné.

Je levais le nez, et plissais les yeux.

-Gaufres à la vanille ?

-Fourrées au chocolat, me répondit-il avec un sourire enfantin.

Je sautais du lit sous un four rire de mon père.

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-Ashley, tu pourras n'emmener cher Tina, me demanda ma petite sœur.

Je hochais la tête.

-J'ai rien de prévue.

-Sa mère doit être chez elle à l'heure qu'il est. Ils doivent aller au golf avant le déjeuner, s'exprima mon père. Emmène là pendant qu'ils sont chez eux encore, s'il te plaît.

-Okay. Alors va te préparer petit monstre, menaçais-je Lia en la pointant du doigt.

Elle ricana avant de venir et de m'embrasser sur la joue. Lorsqu'elle quitta la salle à manger, en sautillant jusqu'à sa chambre, mon père me regarda d'une manière que je détestais plus que tout. Celle qui disait « Qu'est ce qu''il s'est passé quand je n'étais pas là ? » . Heureusement pour moi, Carmen n'était plus à la maison, mon père lui ayant donné trois jours de repos à la fin du petit déjeuné – trois jours qu'il payerait bien sûre. Mon père était un homme généreux et je l'admirais pour cela.

Duel de regard. Lui avec son regard à rayon X et moi qui finissait ma dernière gaufre tout en feignant de l'ignorer. Personne ne parlait, mais son expression en disait long.

-Qu'est ce que tu veux savoir, papa ? Soupirais-je.

-Carmen m'a dit que tu étais sortie hier soir.

-C'est vrai, mais je te l'ai dis aussi.

-Elle m'a dit que tu étais sortie avec un garçon. Un charmant garçon, précisa t-il.