Chapitre 13

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<- J'AI RIEN FAIT LAISSE MOI SALE CON! DE TOUTE FAÇON C'ÉTAIT UNE POUFIASSE!

- TA GEULE ET SORS DE LÀ!

- DANS TON CUL! ->

Je lui faisais des bras imaginaires et entasser les meubles de ma chambre car j'avais franchement peur qu'il défonce ma porte.

Bon... Voilà, ça devait arriver...
Tout à l'heure Débrah a débarqué pour s'expliquer avec Castiel.

Je me suis fait verbalement. Bien défoncé. Dans tout les sens du terme.

Je restais quelques minutes à réfléchir sur mon lit. J'allais bien devoir sortir à un moment donné, ils ont commandé chinois en bas.

Je dégageais les meubles qui bloqué ma porte et l'ouvrit découvrant cheveux rouges assit en tailleur conte le mur.

Quand ses yeux se posèrent sur moi, mon sang ne fis qu'un tour et je me dépêchais de descendre l'escalier.

<- S'il vous plait! Aidez moi! ->

Je sautais sur le canapé pour aller me réfugier dans les bras de Rosa.

<- Tu la touches, t'es mort! ->

Elle avait prit un accent de mafieux espagnol et regardait Castiel droit dans les yeux.

<- T'as bien vu la droite que je me suis pris à cause de cette sale gosse! Et dire que je t'ai rendu service ce matin! J'hallucine!

- C'est pas une grosse perte Débrah... lança Alexy.

-  Oh! Sans déconner, vous êtes censés être mes potes, pas les siens! ->

Doucement je tendais ma main vers lui avant de lui déplier mon majeur.

<- Eh mais toi! Si je te choppe!

- Castiel. Ce n'est pas la peine de s'énerver pour si peu. Ajouta Lysandre. ->

Je tournais la tête vers lui. Il me lança un clin d'œil et je pouffais doucement de dire.

<- C'est bon, vous m'avez
gavé... ->

Il remonta les escaliers d'un pas lourd et nonchalant tandis que je me redressais et soufflais un coup.

<- Je l'ai échappé belle... ->

Je lâchais un petit sourire en entendant quelques rires. Puis les autres se levèrent petit à petit et se dirigèrent vers la cuisine.

<- En tout cas, on te doit une fière chandelle. Se débarrasser de Débrah c'est notre rêve depuis tellement de temps. Me remercia Kim. ->

Ce fut les derniers mots de la soirée qu'elle prononça car elle était trop occupé à engloutir ses suchis.

Et, ce fut une des meilleurs soirées de ma vie.



Pour une fois ce matin, je réussis à me lever sans réveil!

Je me levais, étrangement de bonne humeur et filais sous la douche avant de m'habillais

Je descendais sentant une bonne odeur de crêpe. Vraiment?

Je m'approchais de la cuisine et y découvris Iris en train de faire des crêpes, évidemment.

<- Tiens, vous n'êtes pas encore parti!

- On commence plus tard pour une fois,  du coup j'en ai profiter pour faire des crêpes! Tu en veux une? ->

Je me mordis les lèvres... Elles ont l'air bonne mais serait ce raisonnable?

<- Non merci Iris. Puis de toute façon il faut que j'y aille dis bonjour à tout le monde de ma part. ->

Je sortis et décida de me rendre au collège à pied, ayant du temps à tuer.

Je passais les grilles et remarquais directement de l'agitation.

Je partis retrouver mes amis qui étaient assis dans un coin de la cour.

<- Salut! ->

Lily se leva et m'emmena vers les toilettes.

<-  Tout vas bien? ->

J'avais un mauvais pressentiment...

Lily me fit un signe de tête en direction des casiers. Devant, une masse d'élèves s'y tenaient.

Je m'y dirigeais et me rendis compte qu'il s'agissait de mon casier.

<- Ambre! Arrête! Ça ne sert à rien viens! ->

Une boule se forma dans mon estomac et je me frayais un chemin.

Tout le monde chuchotait derrière moi.

En gros, écrit au marqueur rouge.

Je distinguais très nettement ce qu'il y était inscrit.

VA REJOINDRE TON PÈRE SALE FILLE DE PUTE!

Je savais très bien de qui ça venais.

J'avais envie de crier à tout le monde qui me regardait avec pitié d'aller se faire foutre.

J'approchais de cette blonde, fruit de mes pires cauchemars et lui assenais le coup de poing le plus monumental jamais mit.

Elle me fit face en se tenant la mâchoire et plusieurs cris de la part de nos camarades retentirent.

<- Y'A LE PRINCIPAL! BARREZ VOUS! ->

Mais je ne bougeais pas.
Ça lui ferait bien trop plaisir.

Seulement. Je ne l'avais pas vu venir ce coup de pied.

Je me sentais tomber en arrière, mais ma tête heurta un banc en pierre à quelques mètres de moi.

J'allais me redresser mais plus rien ne répondait.

Puis, ce fut suivit d'un long et profond trou noir.

Peut être que finalement, ça y'est.

J'allais le retrouver.

Mon père...

AMBER-STONEWhere stories live. Discover now