Oh non, pas lui !

5

La voiture est garé en bas de chez moi.
Je regarde Shawn, il me regarde.
Le temps est arrêté dans l'habitacle de la voiture.
Il n'y a que nous deux, j'ai oublié le chauffeur.
Je cligne des yeux, il avale sa salive.
Je suis bloqué sur son visage.
Il est vraiment beau.
Il ouvre légèrement sa bouche.
Va-t-il parlé ? Que va-t-il dire ?
Je recligne des yeux.
Quand je les ouvre je sens les lèvres de Shawn se posaient sur les miennes.
Je ne me rends pas tout de suite ce qu'il se passe.
Au bout de quelques fractions de secondes, je réalise.
Il est en train de m'embrasser.
Oh mon dieu, c'est la première fois que j'embrasse quelqu'un, enfin que quelqu'un m'embrasse.
Je ne sais pas quoi faire. Je reste planter comme un piquet.
Il s'aperçoit que quelque chose ne va pas, il se recule et me regarde.
Je le regarde un instant, j'attrape mon sac à dos, et je sors de la voiture en claquant la portière.

J'entre dans mon hôtel sans même saluer Samuel le portier.
Je monte direct dans mon appartement et fonce dans ma chambre.
Je jette mon sac sur le sol et me jette sur mon lit. Je branche mon téléphone et compose le numéro de Marie.
Une sonnerie, deux, trois, elle décroche.
-Allo ?
-Allo Marie, c'est Elena, ça va ?
-Euh oui, et toi ?
-Faut que je te raconte un truc qui m'est arrivé !
-C'est pas grave au moins ?
-Non non, t'inquiète.
-Bon, raconte tout à Tata Marie.
Je rigole puis reprend mon serieux.
-C'est avec Shawn ...
-Quoi ? Qu'est ce qu'il a Shawn ?
-Il m'a ...
-Il t'a tapé ? Oh le fils de sa maman ! Je vais le transformer en femme.
Je rigole.
-Non, il m'a pas tapé, laisse ses couilles en paix Marie.
Elle rigole.
-Il t'a fait quoi ?
J'avale ma salive.
-Il m'a embrassé ...
Ça y est, j'ai perdu Marie. Elle crie comme une hystérique. Je comprends rien de ce qu'elle me dit. Je l'imagine en train de faire n'importe quoi sur son lit.
Elle pousse des longs cris stridents.
J'éloigne le téléphone de mon oreille, je ne souhaite pas devenir sourde.
Je ris un peu, elle me fait rire.
On dirait qu'elle vient de gagner à la loterie nationale.
Elle se calme au bout de quelques minutes.
Je remets le téléphone contre mon oreille.
-Et alors ? C'était comment ?
-Gênant...
-Pourquoi ?
-Bah ...
-Bah quoi ?
-Bah il m'a embrassé et j'ai rien fait ...
-Comment ça ?
-Bah, j'ai pas bougé mes lèvres ni quoi que ce soit...
-QUOI ?!? POURQUOI ?!?
Je souffle.
-Bah ... j'ai pas beaucoup d'expérience dans ce domaine, pour ne pas dire aucune.
-Elena, tu vas raccrocher ce téléphone et tu vas l'appeler pour t'excuser !
-M'excuser de quoi ?
-D'être nulle !
-Mais non, c'est la honte !
-La honte c'est d'avoir gâché ton premier baiser ! T'as tout pour toi Elena, t'es jolie, intelligente, t'es la fille d'un des hommes les plus influents de NY, et là, il y a un pur canon qui t'a embrassé ...
-Mais j'étais pas prête ! 
-C'est la vie Elena, tu peux pas tout planifier, laisse place à l'imprévu un peu, tu verras, tu seras plus heureuse.
Je souffle.
-Elena, je dois te laisser, je vais à la danse, on se rappelle ce soir si tu veux.
-D'accord Marie, à ce soir.
Elle raccroche et je pose mon téléphone sur ma table de nuit.
Je ferme les yeux et souffle.

Je me réveille en sueur, j'ai fais un rêve trop bizarre.
Je le note dans mon carnet à rêve, une vieille habitude.
Quelqu'un toque à ma porte, je m'arrange et vais ouvrir.
Je vois mon père.
-Bonjour papa.
Il esquisse un petit sourire.
-Désolé ma princesse, je n'ai pas pu venir te chercher.
-Pas grave on m'a ramené.
-J'espère que tu n'as pas oublié qu'un gros et sa famille viennent manger ici ce soir ?
Merde, j'avais oublié, j'ai pas la tête à ça. Mais bon, mon père compte sur moi alors je vais sourire et faire la fille modèle.
-Non papa, j'avais pas oublié, t'inquiète pas.
Il sourit et s'en va.
Je referme la porte et souffle.
Je vais dans mon armoir et choisi une tenue classique (Média).
Puis je vais dans la salle de bain.

Ça fait dix minutes que je suis prête quand la sonnerie de l'appartement retentit.
Notre gouvernante, Lucia, va ouvrir.
Je suis dans le salon avec mon père et ma petite soeur.
Lucia arrive suivit d'un homme en costume qui a environ le même âge que mon père.
Derrière cet homme il y a une femme, très élégante.
L'homme sert la main de mon père.
A la façon dont il se tient, bouge et parle, on peut voir qu'il occupe un poste important dans la société.
Qu'il soit client ou vendeur, cet homme est un haut placé.
Mon frère, Mike, les appelle les géants.
Puis l'homme me sert la main, il ne serait pas convenable de lui faire la bise.
Pour ma petite soeur, c'est différent, elle est une petite enfant. Si elle ne dit pas bonjour ou ne sert pas la main des invités, ce n'est pas grave.
Ensuite, la femme fait la bise à mon père.
Puis elle vient me faire la bise.
L'homme se tourne vers mon père.
-Vous avez une belle famille.
Mon père le gratifie d'un sourrire sincère.
-Merci Monsieur Mendes.
Je me braque d'un coup, ne me dîtes pas que ...
Je vois Shawn qui entre dans le salon.

Salut les enfants ! Ça va ?
Moi très bien !
Alors ce chapitre ?
Soyez honnête !
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Je vous aimes mes cacahuètes!
Comme c'est les vacances, je vais mettre un chapitre tout les trois jours, je veux me reposer un peu, voilà voilà!