CHAPITRE 19 - REPARTIR

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Il était environ 20h00. C'était la première fois que la mort de quelqu'un me touchait autant. Pourtant, c'était surement l'une des personnes que je portait le moins dans mon cœur. Mais, il avait l'air si sincère quand il disait toute ses choses, qu'il était désolé, qu'il regrettait. Mais l'ambulance était arrivée trop tard, il était déjà mort avant de rentrer à l'intérieur. Il voulait me dire quelque choses. Je n'aurais pas du l'écouter, le mettre directement dans la voiture, et m'éloigner aussi vite que possible de ces Italiens.

J'étais dans le couloir de l'hôpital. J'avais insisté pour accompagner le corps d'Hatos dans l'ambulance. Je ne m'attendait évidemment pas à se qu'Hatos ne revienne à la vie. J'attendais surtout le médecin, pour pouvoir repartir avec Buck qui était lui aussi en examen. Justement en parlant de médecin. J'en vois un se diriger vers moi. Je me lève une fois qu'il est à ma hauteur.

- C'est vous le jeune homme qui accompagnait vos deux amis ?

- Oui.

- Vous devez surement être au courant que le plus âgé à succomber à ses blessures.

- Oui, dis-je.

- Votre second amis à quelques liaisons au niveau du ventre, du visage, des bras et du dos. Tout cela est superficiels, mais le manque d'eau lui à provoquer une forte fatigue, il devrait pouvoir sortir dans un ou deux jours.

- D'accord, merci... dis-je soulager. Puis-je le voir, s'il vous plait ?

- Oui, mais seulement quelques minutes.

- Merci, beaucoup.

- C'est la chambre 403.

- Merci...

Je me dirige donc au quatrième étage, et marche calmement jusqu'à la 403ème chambre. Je m'arrête devant la porte et l'ouvre calmement. Je passe ma tête. Je vois Buck, allongé dans son lit d'hôpital en train de regarder la télé. Il tourne la tête vers moi, et me sourit. Il éteint la télé.

- Salut... dit-il en se frottant les yeux.

- Bonsoir... Tu vas mieux ?

- J'ai les membres en compote, mais ouais ça va sinon.

- Tant mieux...

- Hatos va bien ? demanda-t-il.

Je lui dis la vérité bien entendus. Il pinça ses lèvres et tourna la tête vers l'extérieur.

- J'ignore comment nous allons réussir à régler tout ça Buck, mais j'ai encore l'espoir qu'un j...

- L'espoir est dangereux Ankara. L'espoir peut rendre un homme fou. me coupa Buck.

Il tourna ses yeux vers moi.

- Je suis sérieux Ankara. On va rentrer chez nous, nous protéger, nous enfermer, et ne plus jamais foutre les pied en dehors de notre forêt. Compris ?

- Mais...

- Compris !!! s'écria-t-il.

Je sursaute de surprise.

C'est une réaction à laquelle je ne m'attendait pas du tout. Je me contenta d'hocher la tête.

- Bien. En rentrant, tu... Tu reprendras ton rôle d'Alpha, dit-il en fuyant mon regard.

Je ne savais pas quoi dire. C'est drôle, mais ça ne me réjouissait pas du tout. Ca me foutait même un moral horrible.

- Ok... dis-je.

- Ne t'attends pas à reprendre une vie normale Ankara...

- C'est pas ce à quoi je m'attendais, t'inquiète pas.

Je me leva de mon siège, et partis de la pièce.

- Ankara ! me rappela-t-il.

Je me retourne.

- Il faudra oublier tout... sans exception.

Je ne répondis pas. Comment oublier tout ça ? Je sortis de la pièce, et emprunta le chemin pour me rendre à la sortie. Buck n'avait pas l'air d'être comme d'habitude, il doit savoir des choses, qu'ils ne veut assurément ne pas me dire.

Enfin bon, ce soir, n'est pas n'importe quel soir. C'est sensé être la transformation, c'est étrange mais je n'en ai pas envie. Je ne veux pas, j'ai vraiment, comment dire la flemme. Normalement il ne devrait pas avoir de problème pour Buck, s'il n'est pas en contact avec l'air extérieur, la transformation n'aura pas lieu. Je l'espère.

Je sors de cet hôpital, il fait presque nuit. Je e dirige aussi vite que possible dans la foret qui est par chance à côté de l'hôpital et me réfugie dans un bosquet, je m'assois, et attends que cette malédiction me prenne à nouveau.

***

*deux*jours*plus*tard*

Pas de problème majeur pendant la transformation. Aujourd'hui, nous allons chercher Buck à l'hôpital. Je sors de la voiture, et rentre dans la clinique. Je vais à l'accueil.

- Bonjour madame, je viens chercher Buck Horns s'il vous plait ?

- Oui, il est dans la salle juste à droite, me dit-elle en pointant une porte.

- D'accord merci.

Je me dirigeais devant cette porte. Elle était ouverte, j'y entrais, et aperçus Buck, le bras gauche dans le plâtre. Je lui souris, et il se leva.

- Bonjour, dit-il.

- Salut...

- On rentre enfin à la maison, dit-il.

- On est partit qu'une semaine. dis-je.

- Oui, mais tu en appris plus en semaine que toute ta vie entière je suis sûr.

- Partir Oméga de chez soit, et revenir Alpha c'est sûr que ça fait rêver, mais pas moi, sincèrement.

- Je sais, mais c'est la Loi. finit-il.

Je sortis avec lui de l'hopital, et me dirigea vers nos deux voitures garées devant. Je laissa Buck monté avec Hann et Alla.

Alla, je m'occuperais de son cas une fois rentré. C'est fini les cadavres dans le placards maintenant, si nous devons vivre tous cloitré dans cette maison qui est la nôtre, fini les secrets. Et puis de toutes façons se serait trop dangeureux de la laisser partir. Elle risque d'aller retrouver les Italiens, de balancer des informations sur nous, et de se faire tuer. Non pas que je me préoccupe de son sort, mais c'est juste que ce seait bête qu'elle meurt sans qu'on en sache un peu plus sur son cas.

Je monta dans la voiture avec Milany, Ohtï et Dahnylia. Je démarrais le moteur, et entra l'adresse de notre ville sur le GPS.

On sortit de Chicago vers 10 heures du matin. Dans 7 heures nous seronns chez nous.

***

Tout le monde dormait dans la voiture, je jetais un coup au rétroviseur, pour voir si Hann suivait, car c'est elle qui conduisait.

- Alors comme ça tu vas devenir Alpha.

Je sursautais. C'était Ohtï, il était à côté de moi.

- Euh, oui...

- Tant mieux tu le mérites amplement.

Je ne réondis rien.

- Il va falloir apparemment qu'on oublie tout. dit-il

- Plus facile à dire qu'a faire... rétorquai-je.

- Je me doute.

Tout le monde dormait à l'arrière de la voiture.

- Tu peux domir, dis-je. On arrive dans trois heures.




Entre loups garous - Alpha et OmegaDonde viven las historias. Descúbrelo ahora