Sang de Louve Tome 1. Solitude (va être modifier )

Chapitre 22

Takahiro entra dans la chambre, laissant entrer un rayon de soleil en ouvrant les rideaux de celle-ci, il esquiva facilement le coussin que je lui envoyai à la figure :

- Okamie... Il avait un ton agacé mais rieur.

- Encore deux minutes s'te plait. J'avais la sensation de m'être endormie quelques secondes avant qu'il rentre mais Leila n'étais plus dans le lit. 

- Où si tu pouvais juste m'emmener un café... Lui demandant ça d'une voix douce et matinal, il me ria au nez et ouvrit les fenêtres. Un courant d'air froid s'installa dans la pièce et la lumière aveuglante du soleil me brûlait littéralement les yeux. Tu me déteste ou quoi ?! Hurlais-je cachant mon visage sous les couvertures.

Il tira la couette et repartie en riant.

- Je t'adore, tu le sais bien! J'envoyais un autre coussin, mais il referma la porte, je l'entendis descendre l'escalier et crier;

- Et pas dans trente ans ! Je pestais contre lui, mais me lavais et m'habillais.

Leila m'avait laissé un haut rouge avec un pantalon blanc en tissu, les vêtements avaient étés repassé quelques minutes plus tôt et leur chaleur couvrait ma peau du vent frais hivernal qui rentrais par la fenêtre grande ouverte. Le vent soufflait assez fort et les pins dansaient au rythme de celui-ci. Je regardais le paysage, beaucoup de monde étaient dehors, l'endroit si dessert et déprimants de cette nuit, c'était transformé en un village bondé de monde et de commerces différents, tous ouvert. En bas je sentais l'odeur du café qui montait peu à peu dans la chambre, je sortis pour descendre les escalier qui menait au rez-de-chaussé. Des photos d'école étaient accrochées aux murs de l'escalier, sur l'une d'elle je vus Leila plus petite, une coupe au carré, elle était sur les genoux d'un homme aux cheveux brun court, une femme lui caressais la tête, elle avait la même chevelure que Leila, bleuté presque violette, elle ce tenais le ventre, un petit être allaient bientôt naître, surement son frère. Sur les autres photographies Leila étaient accompagné d'amis, d'un jeune garçon aux cheveux bruns, où d'un homme aux cheveux courts blancs gris et aux yeux presque violets, le regard souvent très expressif, je me demandais de qui il s'agissait.

Arrivé en bas je tournais à droite pour tomber nez à nez avec Teika, nous nous esquivâmes mutuellement, un pincement au cœur me fît me retourner, il partait dehors, mais je ne le suivis pas. Bakin et Kogã m'accueillirent avec un grand sourire, l'un était à table tendis que l'aure, Bakin, mangeais un morceau de viande dans une assiette en porcelaine près du jeune garçon. Takahiro posa une tasse fumante devant moi, en voyant le liquide couleur café, je bu une gorgée, celui-ci me brûla la langue et la gorge, je toussais et le laissa refroidir :

- Vous savez où il est parti ? Ma voix avait cassé à la fin de ma phrase.

- Pourquoi, ça t'intéresse ?! Bakin parla d'air soupçonneux

- Pourquoi ça t'intéresse ? Kogã répéta ses mots mais par curiosité enfantine je suppose.

Takahiro me regardais sans dire un mot mais je savais qu'il c'était posé, lui aussi, la même question.

- Juste pour savoir. Je répondis vaguement mais je sentais qu'ils n'étaient pas dupes.

- Alors juste pour savoir, qu'est-ce que vous avez fais hier soir dehors ? Bakin m'avait piégé, il avait un regard amusé, je me sentis rougir ce qui l'encouragea. Alors ton cœur balance vers lui c'est ça ?

- Espèce de...

- Bakin ! Leila apparu un regard révolté, elle le fixa de ses yeux presque rose pâles. Ne dis pas d'idioties, Okamie doit déjà se sentir assez mal comme ça ! N'en rajoute pas!

J'étais étonné de deux chose, la première c'est que Leila puisse parler à Bakin et la deuxième était sa phrase, je n'avais pas compris ce que Leila voulais dire.

- Me sentir mal ? Pourquoi ? Un blanc s'imposa soudain et Leila lança un regard déstabiliser à Takahiro, je le regardais à mon tour. Il était devenu blanc comme un linge, je me demandais ce qu'il ce passait lorsqu'il prit une grande inspiration pour commencer à parler :

- Je ne t'avais jamais parlé de ça avant, parce que je ne savais pas comment te l'annoncer...

- M'annoncer quoi ?! La pièce était devenu silencieuse et cela devenais pesant, Leila sembla gênée et elle esquiva mon regard, mais Takahiro poursuivi sur le même ton.

- Comme je te l'ai déjà dis, ta mère avait passé un arrangement avec Kurayami et ne l'avais pas respecté... Il soupira et parla plus doucement. Il s'agissait d'une alliance.

-Pardon ? J'avais bien compris le mot mais j'espérais me tromper.

- Une alliance devait ce faire entre un Homme et un demi-loup pour que cette guerre cesse enfin. Tes parents n'ont eu d'autres choix de promettre au seigneur de Kurayami de faire de leurs prochaines enfant, si c'étais une fille, la fiancée de son fils aîné. C'est donc pour ça que tu as été promis en mariage avant ta naissance. Mais c'est seulement parce que t'as mère pensais avoir un garçon...

- Et elle en à eu un, n'est ce pas ? Il ne nia pas et poursuivit comme si ce que j'avais dis n'avait aucune importance.

- Et ce mariage aura lieu afin de respecté la parole de tes parents et qu'enfin ils puissent être honorés comme il ce doit ! Sa voix étais dure et impassible, ce qui déclencha en moi une colère indescriptible.

J'avais la preuve que ma vie avait juste été construite sur des mensonges depuis des années, inventés par qui le voulais bien. Je comprenais enfin pourquoi Takahiro ne voulais jamais m'emmener avec lui! Je me sentais trahis, comme si toutes ses années n'avais au final jamais existé, la confiance que j'avais en lui ce brisa et je ne pu retenir ma haine qui explosa;

- Comment as tu pu me faire ça?! Toutes ses fois où nous avons parlés des heures toi et moi ! Où je te posais des questions sur mon passé et que tu disais que tu ne savais rien ! Comment oses-tu me dire que tu n'avais pas le temps ?! J'avais envie de le gifler, de le secouer pour qu'il me dise que c'était juste une blague, mais le voyant baisser la tête sans rien dire, je me mordit la lèvre et tourna les talons pour sortir en furie de la maison.  Je l'entendis me hurler de revenir mais je couru à travers la foule sans pouvoir m'arrêter. Je trébuchais à chaque pas, et mes larmes troublaient ma vue.

« Comment as t'il pu ?! »

« Comment peut-il me laisser au fils de l'homme qui à tuer mes parents ?! » J'étais folle de rage, je répétais sans cesse ces mots dans ma tête, essayant en vain de trouver une réponse convenable, mais il n'avait aucune excuse. Je compris soudain pourquoi Kumô m'avait dit que je devrais faire face à mon destin... Alors même lui était au courant.

J'entendis soudain un bruit de vagues ce fracassant contre des rochers, un vent froid soufflais sur mon visage, séchant mes larmes en quelques seconde. Je sentais mes jambes trembler, le soleil brillait et j'entendais le cri des mouettes passer au dessus de moi, comment allais-je me sortir de ce pétrin ?