Chapitre 37

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Mon corps semblais lourd, comme si je me trouvais au fond de l'eau, j'entendis une voix douce m'appeler, je sentis soudain une main sur ma joue, je cru voir un flash devant moi et ouvrit les yeux subitement. Je voyais trouble et j'entendais des voix autour de moi, elles étaient étouffés mais bruyantes et incompréhensibles, je pouvais entendre des personnes pleurer, je sentis soudain quelqu'un me serrer dans ses bras un parfum de menthe sauvage caressa mes narines, je tremblai sentant qu'une femme me tenais dans ses bras, je pu sentir qu'elle pleurait, ses longs cheveux blonds devant mes yeux je n'arrivais plus à réfléchir, je ne savais pas où j'étais mais à cette instant je n'y pensai pas. La femme me regarda en souriant, ses yeux couleur  jade brillaient toujours autant que dans mes souvenirs elle pleurait encore, mais elle affichait un sourire radieux ;

- Bienvenue à la maison, ma chérie. Mon cœur battais vite, j'arrivais à peine à respirer, ma mère étais devant moi, dans un grand Kurotomesode noir, un emblème étais brodée sur sa poitrine, je réalisai avec effrois qu'il s'agissait du même emblème que Kumô et Sorada portais. Le symbole noir et rouge de Kurayami.

Je pu reconnaître Akuma, la femme démon qui m'avait attaqué à Akatsune pourtant elle était différente, elle me lança un regard amical et rassuré. Elle ne ressemblait en rien à celle de mes souvenirs. Hõji et Yuka s'enlaçaient, remerciant le ciel que je soi en vie, en pleurant de joie. Je tremblais, je n'étais que dans une illusion, comme celle que Kumô avais crée, je regardai ma mère mais je ne pu pas parler. J'étais tétanisée, j'avais toujours voulu revoir ma mère et je pouvais enfin mais le visage de Teika s'immisça soudain dans mes pensées et l'image du village de Jujutsu et de Sorada me revint en mémoire. Je devais le trouver à tout pris! Je pris une grande inspiration et lui demanda essayant de garder le plus possible mon calme ;

- Je, enfin... Je veux dire, où je suis ?

- Tu es à la maison ne t'en fais pas.

- Qu'est-ce ce qu'il s'est passé ? J'étais à Jujutsu quand... Ma mère écarquilla les yeux.

- Sorada m'a dit que tu étais tombée des falaises Obüji, qu'est-ce que tu racontes enfin ?

- Où est-il ? Où est Sorada?! J'essayais d'être le plus sereine possible mais mon cœur battait vite m'empêchant de reprendre ma respiration. Akuma s'approcha de moi et déposa une main amical sur mon épaule ;

- Il reviendra demain de mission, ne t'en fais pas ! Elle me fît un clin d'œil avant de regarder tout le monde. Laissons la princesse ce reposer pour le moment, elle à besoin de repos avant le grand jour! Ils sortirent de la pièce excepté ma mère qui me regardait en souriant caressant mon visage.

- Tu nous à fais une belle frayeur !

Je baissai la tête, il m'étais impossible de la regarder, j'avais tellement de question qui ce bousculais dans ma tête, mais elle ce rapprocha de nouveau pour me serrer contre elle ;

- Peux importe, tu vas bien, c'est tout ce qui compte. Je hochai la tête et murmura ;

- Et papa? Elle embrassa ma tête et afficha un sourire fier.

- Ton frère à du le rejoindre, ils doivent s'entraîner dans la grande cour...

Je me redressai soudain ;

- Allons les voir ! Elle afficha un air ravis et sauta du lit pour ce dirigé vers une grande armoire blanche écru.

Lorsqu'elle l'ouvrit je pu voir qu'elle était remplis de toutes sortes de Kimono de différentes tailles. Elle me sourit en me montrant un yukata pour enfant noir et rouge, l'emblème de Kurayami sur le dos;

- Tu te souviens, c'est celui ci que tu as mis la première fois qu'on à assister au festival d'Omaya ? Elle regardait le kimono, rêveuse. Cela fait des années que tu as arrêté d'aller voir leurs entraînements... Elle sembla triste mais me sourit, ses yeux vert brillaient. Elle semblait avoir un peu vieillit, je me demandais si c'était ce à quoi ma mère ressemblerais si elle était toujours en vie. Soudain je ressentis une vive douleur à la poitrine et j'entendis une voix.

Ce n'est pas...

Mon cœur ce mis à battre et je ne pu retenir mes mots ;

- Qu'est-ce que tu as dis !? J'étais terrifiée, je parcouru la pièce du regard et vis ma mère ce rapprocher de moi.

- Tout va bien ?

Ce n'est pas moi. Ce n'est pas ma mère. C'est encore une illusion, mais cette fois ci elle a l'air bien réel... Tandis que je me perdais dans mes pensées je n'entendais pas ma mère me parler. Je me repris soudain et secouais la tête ;

- Non, non tout vas bien. J'étais seulement, ailleurs. Je me forçai à sourire et elle afficha un sourire rassuré. Je me levais pour me diriger vers l'armoire et regarder les kimonos, ils avaient tous l'emblème du clan Kurayami et je ne voulais pas le porter, ma mère ramassa un tissu sur le sol, en regardant je vus qu'il s'agissait d'un furisode noir. Je lui pris des mains en souriant en lui affirmant que j'adorais ce kimono. Les manches étaient longues mais ne touchaient pas le sol, elles arrivaient jusqu'aux mollets, m'empêchant de marcher dessus. A l'épaule droite, des motifs fleuris s'y trouvais descendant le longs de la manche, sur l'autre, les motifs débutais le longs du coude par quelques oiseaux puis ce termina par un rosier rouge vifs qui entourais la manche gauche. Des oiseaux et fleurs s'étendait sur le bas du tissus noir, le couvrant presque entièrement. Un obi* noir brodé de rouge entourait mon ventre, ma mère commença à passer une brosse dans mes cheveux, ses mains étais douces. Elle les attacha en chignon serré, mais des mèches retombaient sur les côtés de mon visage, elle les passa derrière mon oreille et me sourit ;

- Allons-y...

Après avoir enfilé des geta en cuir, je la suivie à travers les couloirs d'un temple qui surplombais un lac gelée. Des cerisiers rouges entouraient celui-ci, malgré la neige et le froid tous les arbres étaient en fleurs. Nous arrivâmes dans une grande cour en terre qui était déneigée. Deux hommes aussi grands l'un que l'autre ce jaugeais en souriant, frappant leurs armes l'une contre l'autre, les faisans résonner dans le temple qui semblais vide. Kumô portais un grand kimono noir comme à son habitude, il avait ses cheveux écarlate attaché en chignon et affichais un sourire serein et amusé. Il ce déplaçais beaucoup plus vite que dans mes souvenirs, sa dague à la main, il attaquait de bon cœur l'homme qui le regardais en riant. Ses cheveux semblais bleuté par le soleil d'hivers, il affichait lui aussi un sourire radieux, mais semblais plus sûr que Kumô. En me rapprochant je pu voir les yeux bleu cristallins de mon père briller en me voyant apparaître dans son champs de vision. Kumô qui ne m'avais pas vue fonça sur lui mais fût stoppé par le naginata* noir de notre père. Il tomba au sol violemment ma mère ne pu s'empêcher de lancé un regard noir à mon père en s'approchant de Kumô pour poser la main sur son épaule ;

- Tu devrais te ménager Kumô. Elle commença à lui caresser la tête mais il écarta ses mains et ce releva brusquement ;

- Ça va, lâche moi ! Il ramassa sa dague et commença à s'éloigner.

Je vis ma mère le regarder tristement, sans pouvoir dire quoi que ce soit . Elle s'approcha de mon père pour lui donner un baiser. Je leurs lança un bref regard et lâcha, avant de rattraper Kumô qui avais disparu de mon champs de vision :

- Je, je vais aller le voir. Que ce soi ici où dans mes souvenirs Kumô détestait toujours autant notre mère, mais pourquoi ?

Je heurtai soudain quelqu'un et tomba au sol entendant la personne en face de moi faire de même, j'entendis celle-ci ronchonner et une voix masculine railla ;

- Tu peux pas regarder où tu vas ! Espèce d'idiote ?! Ma respiration ce coupa soudain quand je vis qui je venais de bousculer...


*arme japonaise, proche du fauchard à lame courbe

Sang de Louve Tome 1. Solitude (va être modifier )Donde viven las historias. Descúbrelo ahora