Chapitre 25

2.1K 145 4
                                    




Un blanc s'installa. Pendant un instant j'ai cru qu'il était au courant de la mésaventure qu'il y a eu avec Thomas et moi. 

Andrew : tu es là ?

Moi : Oui je suis là, ouais c'était bien.

Andrew : Tu fais quoi ? Tu ne devrais pas être au travail à cette heure-ci ?

Moi : Si mais j'ai été libéré, parce que je dois trouver des mannequins pour un défilé dans 2 jours.

Andrew : Oh ok ça va tu es tranquilles alors. Tu pourras venir me voir si tu as le temps.

Moi : D'accord

Andrew : Et sinon tu vas les trouver où tes mannequins ?

Moi : Ben justement je ne sais pas, tu n'as pas une idée toi?

Andrew : Non désolé.

Moi : Tu pourras venir assister au défilé si tu veux mais habilles-toi bien. Il y aura des grandes marques.

Andrew : Ouais je viendrais, ne t'inquiète pas pour ça. Bon je vais te laisser salut.

Moi : Salut 

Fin de la conversation téléphonique

DEUX JOURS PLUS TARD

C'est le jour J, je suis dans l'entreprise à la recherche de '"Madame la patronne" pour lui dire que j'ai les mannequins mais il m'en manque une. Finalement Thomas avait raison j'ai pas vraiment cherché. Disons que j'en ai trouvé par hasard, en faisant mes courses par exemple ou encore au parc... Si je jugeais qu'elles correspondaient à ce que je recherchais je leur proposais tout simplement.

Madame Ford se trouvait dans son bureau entrain de gérer de la paperasse. Je toqua et parla immédiatement.

- Bonjour Madame Ford.

- Bonjour dit-elle en me dévisageant, que se passe-t-il ? Dit-elle pressée de se débarrasser de moi.

- A vrai dire vous m'aviez chargé de trouver des mannequins et c'est bien évidement ce que j'ai fait...

- Évite-moi tes blabla, où veux-tu en venir ? Me dit-elle en me coupant la parole et en me regardant de travers.

A cette instant précis je concentra toute ma force pour me retenir de lui faire bouffer le sol.

- Il me manque un mannequin.

Elle ne dit rien et se contenta de me regarder de haute en bas. Ok ! Je sais pas ce que je vais faire si je me fais virer, mais le problème est qu'elle a était très claire à ce sujet. Si on ratait une seule petite chose dans notre tâche c'est directement la porte.

- Toi.

- Moi ?

- Bah oui toi, ce soir tu défiles, c'est ça ou tu es virée !

- Mais je ne suis pas mannequins.

- Je m'en fou tu te débrouilles, mais tu défileras dit-elle en me tournant le dos.

Que faire ? Je n'ai pas vraiment le choix, si je ne défile pas je vais me fais virer et c'est absolument hors de questions après tout mes efforts pour entrer dans cette boite et toute les heures que j'ai passé à travailler comme une folle pour avoir une "bonne position". C'est décidé ce soir je défile.

L'heure du défilé approchait, il allait commencé dans moins de trois heures.

Il se déroulera dans une usine désaffectée. En entrant dans celle-ci la première chose qu'on aperçut était le long podium où les mannequins, moi y compris, défileront. Je fis un tour de l'immense salle, les invités n'étaient pas encore là, seuls des membres du personnel étaient présents. Tout le monde courrait dans tout les sens pour tout finaliser avant le grand début, entre les personnes qui s'occupaient des lumières, du son, de la déco, du buffet et j'en passe...

Je me dirigea dans les coulisses et autant dire que c'était tout autant le bordel. Il y avait les maquilleuses qui installaient leurs matériels, les stylistes qui ajoutaient leurs dernières touches à leurs tenues. Il devait y avoir une centaine de personnes.

Tout le monde s'agitaient autour des mannequins pour les maquiller, les coiffer, les habiller, tout ça en un laps de temps.

Je me dirigea vers une personne pour qu'elle me prenne en charge et pour qu'elle s'occupe de moi. En marchant dans les coulisses je regardais tout ce qui m'entourait, je n'avais pas l'habitude d'être dans cet univers et ça ne me déplaisait.

Une femme s'occupa de me boucler les cheveux, de les crêper et de les laquer pour ensuite les attacher en un chignon bas. J'adorais être chouchoutée.

Une autre femme s'occupa de me maquiller pendant que la coiffeuse finissait de perfectionner ma coupe. La maquilleuse me fit un smoky eyes, m'appliqua un peu de fond de teint, me mit du mascara et traça un trait d'eye-liner et tout cela en moins de cinq minutes chronos.

Après qu'elles eurent finis, je me leva de ma chaise et les remercia.

Je me précipita immédiatement vers une des stylistes et elle s'occupa de m'habiller d'une belle longue robe beige.

Plus le temps passe plus le stress monte.Beaucoup de personnes seront présentes. Derrière le grand rideau nous pouvions déjà entendre les gens parler et s'installer.

Après que tout le monde se soient installés, la musique fut lancée et les mannequins s'apprenaient à faire leur entrée sur le podium pour défiler.

Les mannequins entraient les uns après les autres, nous marchions sur le rythme de la musique qui était d'ailleurs assez rapide. Alors qu'on défilait des cinquantaine de flash à la seconde nous éblouissaient. La piste était glissante et j'étais perchée sur des talons de douze centimètres. Je me laissa vite prendre au jeu et ma démarche était souple et professionnelle à la fois, mes gestes étaient précis, je m'étonnais moi même.

Nous enchaînions les passages sur le podium avec des pièces différentes à chaque fois.

Après avoir présentés plus d'une centaines de vêtement, Madame Ford et le collaborateur montèrent sur le podium et prirent la parole.

Ils remercièrent les mannequins, le personnel, les organisateurs, les invites et tout le tralala...

- Merci à tous ! Un buffet est à votre disposition ! Bonne soirée !

J'étais tellement fatiguée que tout ce j'entendais c'était les applaudissements.

Je me changea en vitesse et alla rejoindre Andrew que j'avais aperçu durant le défilé.

J'étais épuisée et je demanda donc à Andrew si ça ne le dérangeait pas qu'on rentre tout de suite.

On se dirigea vers la voiture, il faisait vraiment froid et je n'avais qu'une envie, c'était d'aller me coucher et dormir.

Andrew prit le volant car je n'avait pas la force de conduire.

- Tu étais magnifique sur le podium ! Me dit Andrew

- Merci mon amour !

- Tu as l'air fatigué toi.

- Ouais grave, je ne sens même plus mes pieds, j'ai hâte rentrer et de retrouver mon lit.

Arrivée à la maison, je monte directement dans ma chambre et me couche sur le lit. Je n'avais pas la force d'enlever mes vêtements et heureusement que je m'étais démaquillée là-bas.

Crazy ObsessionWhere stories live. Discover now