Chapitre 49

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PDV Emma.

Une semaine.

Déjà une semaine que mon caporal était parti. Dire que je n'avais pas pleuré serait un gros mensonge. À peine l'avion avait décollé, que j'avais chialé comme un bébé qui ne pouvait obtenir son biberon.

Limite je m'étais étouffée avec mes larmes. Après avoir pleuré comme je ne sais quoi, j'étais rentrée chez nous. Enfin... sans Owen désormais...

Mais à peine avais-je posé mon pied dans la chambre, que mon portable avait vibré, signe que j'avais reçu un message. Un message auquel je ne m'étais attendu pas du tout.

– Ne pleure pas ma brune. Je ne t'abandonne pas, je reviendrai, promis. Tu me manques déjà ; prend soin de toi.  Je t'aime. Ton caporal chéri.

J'avoue que j'avais souri comme un cruche et que mes larmes s'étaient aussitôt arrêtées. Je lui avais directement renvoyé un message, ma tristesse s'étant légèrement évaporée.

– Je ne pleure pas, je suis une grande fille. Tu as intérêt de revenir sinon j'irais faire un tour à l'animalerie pour chercher un nouveau petit démon. Tu me manques, moi aussi. Je t'aime.
Ta brune d'amour.

Ça m'avait fait un bien fou de pouvoir communiquer avec lui, à peine quelques heures après son départ. Je croyais que j'allais m'y faire, mais pas du tout. Je suis tellement amoureuse de lui que la séparation n'en est que plus difficile.

Mais j'ai envie que notre histoire continue, voir ou tout cela nous mènera...

**

Après avoir fini mon service du matin, à préparer quelques cafés avec Crystal, j'avais décidé d'aller me balader un peu dans le centre commercial. Et même ce lieu me faisait penser à Owen. Partout où j'allais, je ne cessais de penser à lui.

La piste pour courir, le café, le centre commercial...

Le destin voulait vraiment nous nous rencontrons. Et franchement c'était une bonne idée car je n'étais pas déçue du résultat...

Hélas, cela faisait déjà deux jours que je n'avais plus aucune nouvelles de mon caporal. Je sais qu'il était occupé, mais ça m'agaçait un peu de ne rien recevoir de sa part... Heureusement que je pouvais compter sur mes deux acolytes préférées :

Wendy et Lucile.

Même si ça faisait à peine une semaine qu'il était parti, j'aimais bien savoir ce qu'il faisait et s'il allait bien. Mes deux anciennes collègues me racontaient donc au téléphone ses exploits, ou m'envoyaient des messages que je m'empressais toujours de lire.

Hier soir, elles m'avaient dit qu'il avait eu une rude journée avec la visite d'un autre camps. Alléluia pour moi, ce n'était pas le fameux camps de l'autre blondasse, Laïa. J'aurais pu débarquer là-bas, juste en entendant Wendy m'expliquer qu'elle était venue le voir.

Mais heureusement pour moi, ce n'était pas le cas.

Je continuais de flâner entre les différentes boutiques et décidais de m'arrêter vers une boutique pour enfant. J'adorais voir tous ces habits pour bébé ; c'était tellement petit, tellement mignon ! Mon regard se posait directement sur une barboteuse, couleur militaire.

Trop mignooon.

Mais je lâchais quand même, à contrecœur l'objet, et retournais me balader dans le magasin. J'avoue avoir aussi craqué pour une robe violette, et je ne pus m'empêcher de l'acheter. Pas pour moi, rassurez-vous, mais pour May. Ça lui ira super bien et vu que j'adore cette enfant, ça me fera très plaisir de lui offrir.

Just youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant