BOOK & COFFEE

Partie 3

J'ai encore très chaud mais pas pour les mêmes raisons. Les rayons de soleil qui plombe directement sur moi me brûlent la vision. Je suis sous une énorme couverture déposé là à coup sûr par Mike. La télé ouverte la veille est fermée et nos verres déjà ranger. Je me suis encore une fois endormi sur Mike qui a probablement quitté juste après mon départ pour les nuages.

J'ai déjà les odeurs de café qui traverse les grilles de ventilation. Ce qui veut dire que le resto est déjà ouvert. Je n'ai pas encore envie de me relever et je suis d'ailleurs surprise que Marie ne m'ait pas encore appelé.

Je tente de me rendormir mais ma curiosité prend le dessus. Je cherche mon téléphone dans le loft et le retrouve sur ma table de nuit, avec une note dessus.

JE L'AI FERMÉ POUR QUE TU DORMES

Soit Mike me connaît trop bien. Soit il connaît trop le tempérament de Marie suite à une date. Probablement que ses appels aurait commencés avant l'aube. J'apprécie le geste de Mike. Je lui en dois une.

Arrivée au café, je le vois courir comme un dingue. Je ne trouve pas la petite nouvelle nul part, donc j'en conclu qu'elle lui a fait faux bond ou qu'il l'a virée au mauvais moment. Je ramasse mes cheveux en chignon. Dépose mes choses sous le comptoir et me lave les mains avant de prendre sa place à la caisse pour qu'il puisse s'attaquer au percolateur. Je passe les clients un après l'autre pendant environ une heure. Nous sommes en parfaite coordination moi et Mike pour sortir les cafés le plus rapidement possible. J'ai jamais reçu de formation mais étant donné que je passe plus de temps ici que la plus part des employés. Je commence à avoir le tour quand c'est nécessaire. L'heure de pointe terminée, je gronde Mike de n'avoir aucun talent en ressource humaine pour congédier une employée avant de l'avoir au préalable remplacé. J'attrape mes choses et reçois un câlin en guise de paye. Je sais à ce moment précis que je pourrai toujours, tout pardonner à cet homme.

Je m'installe comme à chaque matin. Sauf qu'aujourd'hui j'ai essayé de faire moi-même mon café. Je suis assez fière de moi pour être honnête. Il est loin d'être aussi bon que ceux de Barista Bad Boy mais je l'apprécie.

Un couple dernière moi discute de leur prochain voyage pour l'Italie. Du vol, l'achat d'assurance. La femme crois fortement qu'il aurait dû louer le condo à la fenêtre orangé qui était beaucoup plus vaste que celui qu'ils ont finalement prient. Je commence à penser, selon ses argumentations que moi aussi j'aurais choisi l'orangé. Je sursaute de mon banc quand Mike, que je n'avais pas vu arriver me tend mes écouteurs.

- Arrête d'épier les conversations de mes clients et focus sur ton livre!

- Crois-moi. Je bégaie à Mike en cherchant une excuse. Je n'écoutais pas leur conversation sur leur voyage en Italie.

- Tu mens très mal Laurence. On dirait un enfant de 4 ans qui se fait prendre la main dans le pot de biscuit. Allez, les écouteurs !

J'enfile les écouteurs et démarre ma compilation de Johnny Cash. Mike n'a pas tort. J'ai une forte tendance à tomber dans la lune et suivre la conversation des autres si je n'ai pas de la musique dans les oreilles.

Je relis le dernier paragraphe écrit hier et continu la suite.

[ ... Nu devant lui, avec mes talons aiguilles, me fait sentir comme une actrice de film pour adulte. La gêne me gagne un peu mais j'aime la sensation de l'exciter et d'être un minimum sexy. Ceci n'est pas dans ma nature et l'expérience sera probablement très intéressante. Je passe mes mains sur son torse pendant qu'il me caresse et tiraille les cheveux. Je descends de plus en plus, les genoux arqués de chaque côté de son corps. Je détache sa ceinture et sa braguette et laisse tomber ses vêtements sur ses pieds. Son sexe déjà dur s'expose devant mon visage de façon grossière. Je commence par mordiller le pourtour et agrippe ses fesses pour me donner de l'assurance et une certaine stabilité. L'odeur est exquise, encore une fois, un mélange sucré et charnel. Je glisse lentement sa queue dans ma bouche... ]