Chapitre 17 - Fumée

390 36 149
                                    

Hey !
On se rapproche vraiment de la fin de la fiction...
Musique en haut !
Pour cette partie, souvenez vous du chapitre 9 😉

⚠️ Attention : ⚠️

Le texte en italique représente les actions des personnages durant un dialogue.

Je vous souhaite une très bonne lecture ! 😊

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Mes yeux s'ouvrirent de nouveau sur le carrelage froid de ma salle de bain.
Il y avait comme une odeur de brûlé insupportable dans la pièce, absolument partout.

Des courbatures parcouraient mon corps, sans relâche.

Ne devais-je pas être à l'hôpital ? J'y étais... il y a quelques instants, avant que je ne m'évanouisse en voyant son visage.

Et Cyril, où était-il ?

Je me levai tant bien que mal en essayant de comprendre ce qui se passait.

Je regrettais aussitôt mon geste. De la fumée grise s'était installée dans toutes les pièces. Je toussai.

Le sol semblait frais et la fumée y était moins dense. Je m'y étendis.

Je sentais de la chaleur non loin de mon corps étendu toussant à chaque instant.
Un incendie, ça devait être ça. La fumée atteignait maintenant le sol et je ne voyais plus rien. Ma gorge et mes yeux me brûlaient terriblement.
Il n'y avait plus d'issue.

Il y avait du feu dans mon appartement, gagnant du terrain à chaque instant.
Je respirais de la fumée hostile, je suffoquais.
Je n'avais pas la force de me lever, pas la force de lutter. C'était fini.

Quand soudain... Des cris. J'entendais des cris lointains tandis que je rampais au sol, dans un dernier réflexe de survie, avant que ma tête ne rejoigne le sol. J'étais inconsciente.

Quelques instants plus tard, des hommes bruyants enfoncèrent la porte d'entrée et coururent hasardeusement dans chaque pièce, cherchant un signe de vie.

"- Elle est là !", dit l'un d'eux, non loin de moi.

Je sentis mon corps se faire soulever, transporter, bousculer dans les escaliers sans fin, puis allonger sur un brancard, au milieu du trottoir. Aussitôt, ils placèrent un masque à oxygène devant ma bouche.

L'air regagnait doucement mes poumons. Enfin.
Je toussais.
J'étais encore trop faible pour ouvrir les yeux, je me contentais donc d'écouter le monde et de retrouver une respiration régulière.

Autour de moi, je n'entendais que la panique, les pleurs, les flammes, les innocents pris au piège et les gens qui étaient là pour aider.
Le calme revenait petit à petit, et personne n'était près de moi.
Tant mieux.

J'entendis un pompier, celui qui m'avait transportée jusqu'ici, dire :

"- Monsieur ? Elle est ici. Sans vous, personne ne l'aurait sauvée. Merci de nous avoir prévenus."

Soudain, je sentis une main se poser sur la mienne.
Sans ouvrir les yeux, je su que cette main était différente de toutes les autres.

Cette personne se pencha sur moi, et je sentis une, puis deux, puis trois gouttes rouler sur mes joues. Mais je ne pleurais pas.

Plaçant sa main sur ma joue, il essuya de son pouce ces larmes avant que je n'ouvre les yeux.

"-Cyril...", dis-je d'une voix brisée par l'appareil qui m'empêchait de parler. Je l'enlevait aussitôt.

breathe again. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant