Partie 49

23.4K 1.3K 720
                                    

Il me regarde longuement, moi je ne sais pas quoi faire. Dois-je accepter ou bien refuser ? C'est une série de question qui défile dans ma tête, et je ne sais pas pourquoi mais je m'imagine entrain de lui dire « Non ».

Mais pourquoi refuser au final ? Je l'aime et il m'aime, à quoi sa sert de ce faire du mal ? Mais d'un autre côté suis-je prête à assumer le caractère de Zaïr ?

Je suis vraiment dans le doute...

Zaïr me regarde, et je vois bien qu'il stresse, il doit sûrement ce demander s'il va recevoir le prix du meilleur vent de l'année.

Zaïr : Zëyhar je comprend que t'as besoin de prendre ton temps, faire des réflexions dans ta tête et tout le délire mais w'Allah que je commence à avoir une crampe sa mère !

- rire

Comment fait-il pour me faire ricaner dans un moment aussi délicat ? Il est vraiment exceptionnel, et c'est ce qui fait son charme.







- Oui je veux... je veux t'épouser Zaïr, dis-je en explosant en larme.

Ce dernier me met la bague au doigt, avant de se lever en joie et de me prendre dans ses bras.

Zaïr : La vie de ma mère que tu m'as fais peur, wesh 20 ans pour donner ta réponse.

- pleure.

Il se détache de moi puis sèche mes larmes.

Zaïr : Pourquoi tu pleures ?

- J'ai... pleure... peur que tout ça... ne soit pas... pleure... réel...

Zaïr : T'inquiète Zëyhar c'est réel et je te jure que je ferai de toi ma reine.

- pleure... On va le dire à tes parents quand ?

Zaïr : Ce soir, je veux pas attendre. Maintenant que je t'ai enfin je compte profiter.

Je baisse la tête gênée mais celui ci la remonte par le menton.

Zaïr : T'es belle Zëyhar et tu m'as...

Il s'arrête sur mes lèvres, et les regardes un instant avant de m'embrasser. J'ai l'impression d'avoir des papillons dans le ventre, c'est comme ci ça faisait des années qu'on ne s'était pas touché avec Zaïr.

- Tu me promets de me rendre heureuse ?

Zaïr : Tu le seras Zëyhar w'Allah, je te jure, je prendrai soin de toi et tu ne regretteras pas.

Il me prend ensuite dans ses bras et me sert très fort contre lui, tout en me déposant des milliers de baiser sur la tête.

Zaïr : Putain tu m'as manqué connasse rire.

- Toi aussi, je faisais la fille forte mais en vrai j'avais qu'une envie c'était être avec toi.

Zaïr : Tu peux être très coriace quand tu le veux.

- Oui rire, je me suis impressionnée.

Il se détache de moi et saisit ma main.

Zaïr : On y va ?

- Où ?

Zaïr : Prévenir les autres qu'on va se marier.

- La dernière fois les flics sont venue au même moment...

Zaïr : Oui mais là t'inquiète il ne viendront pas.

On commence à avancer jusqu'à la voiture, je suis si heureuse de l'avoir retrouvé. Pendant le trajet personne ne parle, on se lance juste des regards par-ci par-là mais qu'est-ce qu'il est beau...

« Dis moi que tu m'aimes. » - Zëyhar Where stories live. Discover now