CELESI ou la cle du paradis

L'initiation

2- l'initiation

Jeanne venait a peine de se marier avec Udhe, a peine quelques jours après leur mariage, Jeanne commençait a perdre de son Bonheur. Elle était triste et Udhe le pressentait. Un jour pendant que Jeanne lui servait le diner :un bol de riz blanc composes de legumes pris dans des morceaux de viandes de boeufs.

- qu'y a t'il Lillah? Tu ne parles plus depuis quelques jours ? Tu sembles triste. Tu n'es plus heureuse ici?

- Ah.. mon cheri je n'ai rien. C'est juste que cela recommence... je ne peux toujours pas avoir d'enfant et j'ai peur que tu ne meures sans te donner de generation. Trop de malediction d'homme et de mari morts sur ma tete. Leur vie n'ont pas eu de continuité avec moi. Et j'ai peur que ce ne soit le cas pour toi aussi...

Udhe avait compris ce qui se passait mais il n'avait nullement peur ou n'était triste de cette nouvelle, il continuait de manger ses morceaux de boeufs tandis que sa jeune femme continuait de pleurer de son impuissance. Apres avoir fini il se leva et lui essuya ses yeux rougis.

- allons. Ne crains rien. Ne t'avais je pas dit pres de la riviere que ta vie serait du miel pendant 20 ans de ta vie? Pourquoi alors ces larmes? ils ne devraient être.

Les yeux de Lillah regardait son époux et se demandait pourquoi uniquement 20 ans? Allait-il mourir ?

- mon seul Bonheur serait de t'offrir un enfant dans ce ventre qui n'a rien su porter que la mort.

Udhe lui embrassa le front et lui dit d'un ton cajoleur

- ne t'en fais point trop. Il est temps que je parte les autres m'attendent pour une partie de dominos je te reviendrai plus tard.

Il sortit serein comme si ce qui tracassait sa femme ne l'atteignait point, et Lillah avait peur qu'il ne comprit la gravite du probleme. Elle mit une main sur son ventre et le caressa avec tristesse.

En effet Udhe n'était pas a son jeu de dominos. Il était maintenant en train de traverser les arbres denses qui surplombait la riviere ou il avait vu pour le premiere fois la belle Jeanne. Il attendit assis le coucher du soleil, en fumant sa pipe. Et quand enfin le soleil mourut et que les étoiles commencèrent a scintiller, il se mit a genoux. Il fit un cercle de sel et de champignon, y placa l'encens de rose et ensuite . Fit un bouquet de *******. Ensuite, se place dans le cercle. Après quelques minutes, le regardait, un être qu'on ne saurait décrire tant il était beau, la femme continuait de le fixer, les cheveux crépus tombait en multiple tresse parsemés de fils d'or, la jeune femme noire dont la peau scintillait a la lune pleine, avait des yeux de miel, les lèvres rouges et pulpeuses, esquissait un sourire, la robe bleu de nuit parsemé d'étoiles dont les manches étaient attachés au voile par des bracelets d'or. Sur sa tete avait des fleurs si rare que jamais on en voyait de pareille. Elle se tenait devant Udhe avec la grace d'une reine. De plus de 3 tete plus grandes que lui, Udhe paraissait être un nain. Ses pieds effleurant une terre d'un vert puissant d'ou des roses et des lauriers jaillissaient. Udhe dans ses vêtements sales, sa chemise brune et son pantalon gris, pied nu, il se sentait perdu devant tant de magnificence il baissa la tete devant la déesse. Celle ci sourit tendrement :

- Udhe... pourquoi me crains tu maintenant ? depuis le temps que tu me vois ? est-ce mon apparat qui te fait peur ? voit comme la riviere de l'autre monde est paisible et douce. Les êtres de lumiere te seront complaisants. Je sais ce que tu viens me demander. et en effet il est temps de faire les choses bien, on ne t'a pas choisi pour rien mon bien aime. Mais ce n'est pas moi qui ait a  exaucer ton voeu.

Son visage devint soudain tres pale, elle se ternit, avançant la main vers les offrandes, que Udhe impatient lui tendait rapidement, Il y avait du riz blancs, des tranches d'ananas sucres et des bananes. Quand il les déposait sur la main gauche de la déesse.. ils prirent soudainement feu, et on pouvait voir s'elever un feu pourpre dont la fumée entrèrent voluptueusement dans les narines de la géante, elle semblait y prendre un enorme plaisir telle une transe. La fumée pourpre enveloppa son visage qui devint plus étincelante encore, quand enfin tout le fumée disparu les yeux de miel devinrent or et elle esquissa un sourire dangereux. Elle se baissa donc vers le petit homme et lui dit merci mais ses yeux avaient toujours cette pâleur :