Chapitre 8

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Il se réveilla doucement, les rayons du soleil perçant à travers les rideaux à demi tirés, la chambre était d'un blanc immaculé contrastant avec les rideaux d'un bleu nuit, il avait une perfusion incrustée dans le bras, reliée à une machine où ses battements de coeur se répètaient continuellement et d'une manière inlassable. Il restait allongé, alors que la porte s'ouvrit en fracas, créant un sifflement sur le sol carrelé où était déjà  dessiné des marques noirâtres de frottements. Il y avait un homme, ayant l'air d'avoir plus de la vingtaine, son visage était fin, Jimin pensait qu'il était beau, avec sa blouse blanche -comme la plupart des médecins- avec une poche au niveau du coeur remplit de stylos de chaque couleur. Un bloc note dans la main, et un stylo noir dans l'autre. Il le regardait avec pitié, mais il ne voulait pas de sa pitié, jamais.

«Monsieur Park je présume?»

L'appelé hocha lentement la tête en signe d'approbation.

«Très bien, veuillez vous lever et vous avancez jusqu'à la balance je vous pris.» il pointa l'objet de torture à Jimin, lui qui avait déjà  peur des chiffres que pouvait décrypter la machine. La balance, ou la pire arme de destruction mentale pour le jeune homme, il s'avança quand même, dangereusement, il appuya un de ses pieds sur l'objet, puis appuya le reste de son corps, les yeux fermés, il releva sa tête qu'il avait précèdemment baisser, ouvrait les yeux et les posa sur un chiffre, il mesurait 1m75 s'il se rappelait bien, et pour... 30 kilos, il avait peur de la fiabilité de la balance, qui semblait être un monstre sous forme d'objet, il en avait peur, une peur panique.

Ana, v.minOù les histoires vivent. Découvrez maintenant