Amour sucré : Armin

Sentiments ?

Un silence régna un petit moment à l'autre bout du fil. Je ne m'attendais pas vraiment à cette réaction. Je m'apprêtais à continuer ma progression dans les escaliers lorsque j'entendis la respiration saccadée d'Armin au travers de mon téléphone.

- Armin, quelque chose ne va pas ?

- Tu rigoles, j'espère ? C'est le plus beau jour de ma vie ! Je suis heureux comme je ne l'ai jamais été. Dis, tu peux m'informer de quelque chose ?

- Oui ? Réussis-je à dire.

- Tu m'aimes ?

Question fatidique. Je sentais bien que je ne pouvais pas m'en sortir aussi facilement que je ne l'aurais crû. Je réfléchissais en instant et je sentis qu'Armin perdait en confiance alors je me précipitais de dire :

- Fais-le pour moi.

- Comment ? Demanda-t-il d'une voix mal assurée.

- Décide pour moi, si je t'aime ou non. Je ne veux pas te perdre, et quand j'ai su que Carole était ta mère, quand j'ai pensé que tu pouvais être comme un grand frère pour moi, j'ai refusé. Quand j'ai crû que nous étions cousins, j'ai d'abord refusé cette idée, puis je m'y suis faite, peut-être fallait-il qu'on s'arrête là mais lorsque je t'ai vu embrasser Amélie dans mon rêve, j'ai crû que j'allais faire une crise cardiaque. J'avais mal au cœur, même si je ne veux pas me l'avouer, il est fragile. Je n'ai jamais été réellement amoureuse de quelqu'un alors je me questionne quelques fois. Qu'est-ce que cela donne ?

- Honnêtement ?

Malgré notre conversation sérieuse, je ne pus m'empêcher de rire.

- Bien sûr que oui, honnêtement.

La boule au ventre, j'attendais les résultats de son diagnostic.

- Je crois que tu es amoureuse de moi.

- T'es sur ? Demandai-je pour blaguer.

- Je ne sais pas, c'est mon ressenti, parce que j'éprouve à peu près la même chose.

Je hochais la tête puis je me rendis compte qu'il ne pouvait pas me voir.

- On garde ça alors ? Un compromis jusqu'à ce que tu trouves la réponse ?

- Ça ne te gêne pas ?

- Ne t'inquiète pas pour moi, je t'attendrais le temps qu'il faudra.

- Merci, Armin.

- Tout le plaisir est pour moi, princesse.

Je souriais face à ce surnom, en soi complétement banale. Il raccrocha rapidement et j'atteignis la porte de ma chambre quelques secondes plus tard. Je pris mon téléphone et j'appelais Castiel. J'avais besoin d'un avis en plus.

- Allô ? Lou ?

- Ouais, c'est moi. Je vais avoir besoin de toi.

- Dans quel domaine ?

- Amour.

- Tu as toute mon attention.

- Je ne sais pas si j'aime quelqu'un.

- Armin ?

- Oui.

- Mais tu m'as dit que c'était ton cousin et que tu ne voulais plus le voir.

- Oui mais je me suis trompée, mon père m'a dit que Carole était une de ses anciennes conquêtes.

Je n'entendis plus rien de l'autre côté du fil jusqu'à ce que Castiel ne crie un "Yes !".

- Je peux t'affirmer que tu es amoureuse de lui.

- Mais tu ne sais même pas ce que je ressens !

- Si, je le sais depuis pas mal de temps. Bon, j'organise une soirée ce soir, tu viens ? J'amènerai Armin.

- Ouais, quelle heure ?

- Viens vers 21h, on verra ce qu'on fait après.

Je le remerciais avant de raccrocher. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Un grand sourire s'étendit sur mes lèvres et je descendis les escaliers quatre par quatre. J'arrivai devant mes parents complétement essoufflée.

- J'ai une soirée ce soir, je peux y aller, j'irai avec ma moto.

- Non, je t'emmènerai, conclua mon père. Pour quelle heure ?

- 21 heures.

- Pas de soucis, ma grande.

Je souriais à mes parents alors pour la première fois. Ils me sourièrent à leur tour avant de reporter leur attention sur la télévision, je remontais dans ma chambre en courant. Je me regardai dans un miroir mais je trouvais mon reflet trop fade, alors je me dépêchai de saisir ma trousse de maquillage avant de rajouter un peu de fond de teint, puis une couche de mascara, et enfin je mis une légère couche de rouge à lèvres d'un pourpre que je trouvais magnifique. Ces affaires n'étaient pas les miennes mais celles de ma mère et je me rendis compte que je ne m'étais jamais maquillée pour une occasion aussi banale qu'une soirée entre amis, je m'étais maquillée en pensant à Armin pour être honnête, cela voulait-il dire que j'étais amoureuse ? Je j'espérais, secrètement. Je ne voulais pas qu'Armin souffre et j'étais pratiquement sûre de l'aimer. Castiel me l'avait affirmé, cela devait être vrai. J'ouvris mon placard et je mis une bonne vingtaine de minutes avant de trouver la tenue adéquate. Je descendis vers la cuisine et je croisai le regard de ma mère. Elle porta un oeil critique sur ma tenue avant de me sourire légèrement. Cela devait lui faire bizarre. Je m'installai dans le canapé aux côtés de mon père, il me complimenta sur ma tenue avant de me faire un mince sourire. Je regardai la télévision sans vraiment m'y intéresser, jusqu'à ce que la télévision annonce qu'un de mes films préférés allait passer dans la soirée. Je souriai gentiment a mon père et je me rendis compte que j'avais changé en peu de temps.

L'heure de partir arriva et mon père se leva mais ma mère décida de m'emmener pour laisser mon père devant la télévision, elle démarra la voiture et étrangement, je m'y sentis a l'aise. Je l'informai sur le chemin à prendre jusqu'à ce qu'elle me demande :

- Pour qui est cette tenue ?

- Pour personne, je vais juste à une soirée.

- Mais oui, prend-moi pour une andouille, tu sais, j'ai eu ton âge.

Inconsciemment, je rigolai face à l'évidence de cette phrase. Sans que je ne m'en rende compte, nous étions arrivées à destination. Je me tournai vers ma mère avec un grand sourire, je la remerciai, puis je sortis de la voiture avant de fermer la portière et de me diriger vers la maison de Castiel. Ses parents devaient être absents pour qu'il puisse faire une fête, surtout à cette heure. Je toquai à la porte et ce fut Armin qui m'ouvrit.

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Le chapitre s'arrête là ! Je sais, vous voulez la suite mais un peu de patience ! Vous l'aurez dés que j'aurai le temps d'écrire. J'espère que vous aurez apprécier et je vous dis à la prochaine et encore mille fois merci ! ❣