SEPT MINUTES

BONNE_LECTURE

Comment la police avait fait ? Comment ?
Cette police sénégalaise qui avait longtemps été qualifiée d'incapable. Mais je me rendais compte qu'elle ne l'avait jamais été et ne le sera jamais.

J'avais tout perdu et pour couronner le tout, j'étais condamné à la peine de mort car selon eux un monstre tel que moi méritait juste la mort et rien d'autre.
Le Sénégal ne pratiquait plus la peine de mort mais d'après eux aucune condamnation ne s'avèrait être à la hauteur de mes crimes inhumaines, immondes, odieuses, dégueulasses, inimaginables... SADIQUE.

Mon monde s'écroulait.
J'étais mis en quarantaine attendant le jour de ma mort.
Je ne supportais plus cela.
Avais-je vraiment mérité la mort ?
Il faisait sombre dans la cellule, on pouvait confondre le jour et la nuit.
Je respirais à peine et rien que cela pouvait me tuer.
Certes j'avais perdu la notion du temps mais j'étais sûr que le jour-j était proche. J'étais tout le temps près de la porte pour guetter leurs arrivées.

Lorsque l'on m'avait demandé mon dernier souhait, je leur avais demandé un costume pour mariage car je comptais utiliser l'argent de la banque pour mon mariage, pour ma femme.

Ce jour arriva !
J'étais stressé, j'avais perdu tout la confiance qui m'habitait la veille.
Ils avaient pris le soin de bien me raser avant de me demander de choisir entre le lit et le fauteuil alors je portais mon choix sur le lit. Je voulais mourir couché comme ma mère.
Ils m'avaient attachés.
Soudain je m'étais mis à penser au fameux rendez-vous avec DIEU dont j'avais ouïe dire.
Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ?

Je sentais mon corps se raidir lorsque la seringue de la fameuse piqûre rencontra ma veine.

Un
Deux
Trois
Cela avait commencé à se manifester, à faire son effet.

Je devenais las !
Je sentais les battements de mon coeur devenir de moins en moins réguliers ainsi que le fonctionnement de mes organes qui devenait de plus en plus lent.

Comme si j'avais tous les poids du monde posés sur mes paupières, elles se fermèrent en chœur nonobstant l'objection qui était faite par mes maigres efforts dans l'unique but de les garder ouvertes.

TINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

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"La mort est un breuvage que boira toute âme.
Après l'avoir bu, celui qui pratiquait de bonnes œuvres regrettera de n'avoir pas fait davantage de bien. Celui qui faisait le mal regrettera aussi, là où les regrets n'ont aucune utilité.
Ô vous croyants, craignez DIEU, craignez la mort et l'ivresse de l'agonie ainsi que la violence de l'extraction de l'âme (du corps du mourant).
Craignez l'obscurité de la tombe, l'interrogation faite par les anges, les supplices à l'intérieur de la tombe, la pression qu'exerce la terre ainsi que la longue durée du séjour dans la tombe jusqu'au jour du jugement dernier.
Craignez le moment où l'on ressuscitera, la terreur du jour du jugement dernier, le pont SIRÂT, ainsi que l'enfer et les supplices réservés aux mécréants et aux hypocrites.
Voilà des paroles qui suffisent pour convaincre.
NUL N'ÉCHAPPERA À LA MORT".

LES SERMONS DE AL-MAHDI

FIN-TheEnd