Cinq Minutes

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BONNE_LECTURE

On avait fourni tout l'effort qu'il fallait pour la réussite de notre deal.

J'avais réussi à séduire la réceptionniste.
La faire croire que je l'aimais, que j'allais l'épouser, l'offrir des cadeaux, l'appeler très souvent pour m'acquérir de son état bref toutes les choses futiles qu'une fille puisse aimer. Rien n'était en reste.
Sérieusement cette fille faisait semblant d'être conne ou bien ?
Si c'était le cas alors elle était très forte et ferait sûrement des ravages dans le milieu cinématique.

Elle faisait toutes les choses que j'ordonnais sans abdiquer, était constante peu importe les décisions que je pouvais prendre... Peut-être que c'était juste la magie de l'argent car ce dernier me facilitait tout alors je me demandais comment serait ma vie avec ce braquage.

Mais comme on dit :<<Traite une femme comme une reine et elle te traitera comme un roi.>>

Tout marchait à merveille !

Avec un air des plus désemparés, je l'avais fait croire que j'avais été viré et gentille comme elle était, m'avait promis d'essayer de me trouver un poste vacant à son lieu de travail.
Tout cela était un prétexte pour nous infiltrer !
"Même être dans la sécurité ne me dérangeait pas." L'avais-je dit.
Seulement, j'étais sûr qu'elle n'allait pas en rester là au minimum je devais m'attendre à être chef de sécurité et c'est ce que je fus : chef de sécurité.
J'avais accès à toutes les clés ainsi qu'aux caméras de surveillance.

De mieux en mieux !

J'avais aussi engagé mon équipe.
On avait réussi à gagner la confiance de tout le monde : une chose primordiale.
On volait de petites sommes évitant quand même toute suspicion avant de voler "la" somme très importante.

Personne n'imaginait que c'était nous en même temps ils n'avaient pas de preuves, on avait tout hacké, mais peu de temps après on nous avait tous virés (toute la sécurité même ceux qui n'avaient rien à voir avec notre délit) car selon eux, on n'était pas compétant pour notre plus grand soulagement.

Pour ma "future femme", je l'avais tout simplement quittée.
Au début, je lui disais qu'elle ne méritait pas un homme comme moi qui ne pouvait l'entretenir, elle méritait mieux mais elle n'était pas du même avis.
"Dafa deugueurone guatt nak" !
Alors j'avais fait en sorte qu'elle me surprenne avec une fille plus précisément sa cousine.

Maintenant, il ne restait plus une chose : la partage de l'argent.
Non ! Non ! Je ne voulais pas, je voulais tout pour moi alors je leur avais donné rendez-vous dans mon appartement dont l'existence était inconnue de tous.

J'avais flanqué deux balles dans la tête du premier venu, donné des coups de couteaux au deuxième venu, écorché la tête du troisième venu et asphyxié le quatrième venu...

SEPT MINUTESDonde viven las historias. Descúbrelo ahora