chapitre 12

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J'ai bien conscience qu'il s'agit de pure courtoisie de la part d'un homme à l'éducation raffinée, mais je ne peux m'empêcher de m'en rejouir. Il lâche ma main , à mon grand regret, et me décroche le sourire le plus charmeur de l'univers.
-Je vous ferai parvenir un carton d'invitation. À demain.

Je reste quelques minutes à l'observer s'éloigner de moi. Et c'est sur un petit nuage que je me rends  à la conférence de rédaction.

Cyprien est visiblement vexé que je ne prenne pas le siège qu'il m'avait reservé à ses côtés, mais tant pis . Je le soupçonne d'être celui qui a diffuser ma bourde au service et je ne Trouve pas ça très agréable de sa part d'avoir profité ainsi des circonstances.
Sitôt la reunion terminée, je me trouve un coin isolé pour me mettre au travail ,vu qu'on m'a confié un reportage sur les coulisses de Roland-Garros , la vie du village sportif et ses petits secrets inconnus du grand public. Il me faut contacter des kinés, des organisateurs, des hôtesses. Après plusieurs heures de travail, je trouve le temps d'envoyer un sms à charlotte, j'ai absolument besoin d'elle pour cette soirée.
<<Charlotte, j'ai été invitée par mon patron à une soirée proffessionelle. Et mon papier a été acceptée ! Viens j'ai vraiment bésoins de toi. Bisous.>>
C'est en moins de 5 minutes qu'elle me repond <<Suis là dans quelques minutes chez toi. Pour avoir plus de détails ! Bisou ! >>Je rentre chez moi en courant .

Dans le hall de mon immeuble , j'ouvre ma boite aux lettres et vois un carton d'invitation luxueux qui fait battre mon coeur plus vite :
Darius JAMES a le plaisir de vous convier au cocktail donné le 23 juin au château de louvre, paris, en l'honneur de sa société JAMES Press. À partir de 19 heures tenue correcte exigée.
Et il a écrit à la main après les caractère d'imprimérie: Une voiture viendra vous chercher. Ne venez pas accompagnée.
Ne venez pas accompagnée ? Voilà qui me laisse sans voix. J'inspire et expire pour enfin montée jusqu'à mon appartement. Dès que j'ouvre ma porte c'est mon portable qui sonne ,c'est charlotte . je décroche à la deuxième sonnerie ,elle me dit qu'elle est au rez de chaussé  chargée d'une valisette ,avec  quelques sacs que je viens l'aider à monter. Je balance mon sac à main et déscends rapidement après son appel.
-hein ! T'as déménagée de chez toi ma jolie ? En lui demandant toute en rigolant.
-Sans blague ! J'ai juste pensée qu'il te fallait du maquillage ,des escarpins,robes et accessoires que j'ai gentiment apporter pour ton plaisir ma belle. Me repond t-elle.
-Alors montont .
Ce matin 23 juin ,après mon footing matinal ,j'ai pris mon petit-déjeuner accompagné de charlotte; Hier, sur ses indications, je me suis couchée tôt vu le dégré de la fatigue que j'avais.  Alors maintenant elle me passe un savon pour savoir comment ça s'est passé ma journée d'hier. Je lui ai tout expliquer dans les détails sans lui révéler mes pensées déplacées sur le physique de mon patron.
Puis vient l'heure, où elle m'a fait subir un véritable cours accéléré d'élégance mondaine. À croire qu'elle n'attendait que ça pour me dispenser son savoir : une vrai scéance de relooking ! Quelques heures plutard ,je ne me suis pas reconnue dans le miroir, maquillée à la perfection, dans une élégante robe de soie noire au-dessus du genou et terriblement sexy avec son décolleté dans le dos et perchée sur des escarpins nude qui complètent parfaitement la tenue. J'aurais préféré quelque chose de classique, mais avec le regard autoritaire de charlotte, je n'ai pas négociée. Pour mes cheveux j'ai eu droit à un chignon souple. Là je me trouve vraiment élégante et  séduisante. Mais me trouvera -t-il séduisante ? Pendant que j'en suis encore à apprivoiser mon reflet, on sonne à l'interphone. Charlotte repond.
-Ton carrose est arrivé, princesse !
-Déjà ?
Charlotte hausse les sourcils.
-J'adore ta compagnie, mais on a pas fait tout ça pour rester chez toi à boire de la verveine, alors file !
- Merci encore,hein !
-De rien, tu es sublime ,il va en tomber à la renverse !
- Mais de quoi tu parles ? Je m'offusque,mais mes joues s'enflamments. Pourvu que le fond de teint cache mon rougissement
-C'est ça, c'est ça
Charlotte ne prends même pas la peine de me repondre et me pousse vers la sortie. Une fois dans l'escalier, je l'entends qui se précipite à la fenêtre pour me voir partir. Ça y est j'ai le trac. Est-ce qu'il va venir me parler ? Pourquoi m'a-t-il demandé de venir seule ?

UNE ENTENTE INATTENDUE ( terminé)Where stories live. Discover now