Ambroise était surprit et sa tête en laisser tout paraître. IL faut dire je suis bien heureuse de mon coup d'éclat. Comme si de rien n'était je lui demanda quels paris allez-t-il bien mettre en jeu. Il me répondit :
« Je ne te pensais pas aussiaudacieuse mais puisque tu as monté aussi haut les enchéres, si jegagne je demande 5 minutes de ton temps ou j'ai le droit de faire sequi me passe par la tête aucun non ne sera tolérer, es-tu prête ajouer le jeu ? »
Son expression de surprise avait étéremplacer par cet air de défit qui me faisait vibrer de l'intérieur.Aurais-je le cran de continuer sur cette lancer ?
Après avoir longuement réfléchis, jepréféra agir plutôt que de répondre oralement. Je prit monpremier pion et le plaça à l'emplacement désirer. Ambroise futassez content de mon choix comme en témoignait son petit sourire encoin qui commencer à me faire craquer. Je savais a quel point ilaimait relever les défis et je dois avouer que ça commençait à meplaire également. La partie fut ardue et longue mais c'est au boutde 1h30 que je pris la main et gagna. Je supposais que Ambroisem'avait laissée gagné. Le principale maintenant c'est de pouvoirrécupérer nos mises.
La scène se déroula lentement. Ils'avança, tout d'abord, vers moi puis se pencha tout doucement. Noslèvres se frolère, sans vraiment se toucher. Puis sans prévenir ilm'embrasa.
Se fut un baiser impérieux, doux maisexigent. Pour la première fois de ma vie je me suis sentie à maplace, entre ses bras. Durant ce qui me parut une éternité, jevécus une des plus belles expériences de ma vie. Puis d'un coup tout cessa, Ambroisevenait de se redresser puis partie en direction de la salle de bain.Je mis du temps avant de m'en remettre.J'étais comme clouer à ma chaise. Quand il sortie de la salle de bain, ilc'était lavée et il portait son pyjamas. Il passa a côté de moisans même me regarder, il prit son verre d'eau et retourna dansnotre chambre comme si de rien était. Je me dirigea à mon tour versla salle de bain.
Une fois préparée pour la nuit, je meglissa à ses côtés. Le lit était grand, on aurait pu dormiréloigné sans jamais se toucher pourtant à peine allongé, il secolla a moi comme une anguille à un rocher. Entre ses bras j'étaiscomme au paradis.
La journée suivante fut moinsperturbante. Je me leva tôt, pour pouvoir relever l'équipe de nuit,mais apparemment pas suffisamment tôt pour déjeuner avec Ambroisequi était déjà partie. C'est à se demander s'il dort vraiment.
Lors de la prise de mon premier serviceje resta avec ma mère. On aurait pu dire que je faisais un staged'observation. Elle pensait que je devait avant tous prendre mesmarques. Je devais me familiariser avec le fonctionnement del'hôpital ainsi qu'avec les différents services.
La journée passa assez rapidementtellement bien que je failli oublié la « fête »organisée par mon « amie » même si je ne suis pas surde pouvoir l'appeler ainsi.
Je ne savais pas trop quoi me mettre,il faut dire que je n'aimais pas trop les soirées et ma garde robes'en faisait ressentir.
Quand je rentrais à la maison, épuiséepar ma journée et stresser par les réjouissances de ce soir, je nepris pas le temps de regarder si Ambroise était passée à lamaison. Pourtant, je fus surprise de découvrir une magnifique robeposer délicatement sur notre lit. Cette dernière était accompagnéd'un petit mot, qui venait d'Ambroise :
« Salut,
Je me suis dit que tu n'aurais pas letemps de te préoccuper de ta tenue. Si tu ne l'aimes pas tu n'es pasobligé de la porté ce soir. Je ne serrais pas de retour à lamaison avant au moins 19h. Ne m'attends pas pour aller à la soirée.Je te rejoindrais là-bas.
A plus,
Ambroise. »
Les larmes coulérent sans que je nepuisse les retenir. Cet homme était plein de contradiction. Il peutêtre tellement froid et pourtant tellement attentionnée. C'est àce moment précis que je me rendis compte de mes sentiments à sonégard. Au final, j'étais tombée follement et irrémédiablementamoureuse de lui.
Je pris le temps nécessaire pour memaquiller, me pomponer, en un mot me faire belle. Je voulais qu'il neregarde que moi ce soir. Je portais la magnifique robe rose pâlequ'il m'avait offerte. Je trouvais qu'elle m'allait si bien au teint.J'étais enchantée mais surtout j'étais heureuse comme jamaisauparavant.
Il était 18h-18h15, quand j'arrivais àla petite fête. Je chercha du regard les organisateurs de la soiréepour les remercier de leur invitation mais surtout pour leur prouverque je suis bien venu. Je n'eus pas besoin de les chercher bienlongtemps. A peine avais-je mis les pieds dans leur appartements quela foule déjà présente se tournèrent vers moi. Louisas'approchait de moi et me souhaitait la bienvenu. Elle nous fitpasser pour les meilleures-amies du monde mais je sentais que sonsourire était forcé, plus que d'habitude. Les conversationreprirent de plus belle nous laissant moi et elle dans un tête àtête tendu. Elle m'entraînait à l'écart vers sa cuisine pourêtre précise. Elle commença :
« Alors Avril, comment se passetes débuts de vie commune avec ton mari ? »
Elle ponctua son discours par unsourire narquois. Mais sans me laisser le temps de répondre ellerépliqua à nouveau :
« ça fait quoi d'être marié àl'homme le plus important du moment ? Tu dois te sentir toutepuissante maintenant que c'est Ambroise qui a obtenue le job ?Chef de la nouvelle police, en charge de toute les questions liées ànotre sécurité. Il ne mérite pas son poste, ça aurait du êtremon mari derrière ce bureau. Vous êtes tous les deux desimposteurs. Au final, il est le chef car sa famille à toujours étaitpuissante. Elle avait les bonnes relations, mais bon cela n'a pasempêcher leur fin tragique. »
Elle s'arrêta pour saluer une de sesinvités qui ne faisait que passer mais je ne la laissa pas finir surça lancée et j'enchaînais :
« Je ne vois absolument pas dequoi tu parles. Ambroise ne me parle pas de se qu'il fait en dehorsde notre maison et je m'en moque bien de ses histoires de pouvoir. Iln'y a que toi pour intéresser a des choses aussi insignifiante queça. En plus, je pensais que la famille de Ambroise était dans unautre village. Tous se que tu dis n'a pas de sens. »
Elle explosa de rire et me fis avec unsourire cruel :
« Ma pauvre petite Avril sinaïve. Si ton mari ne te parle pas de son travail c'est qu'il nedoit pas avoir confiance en toi, après tous, il a la plus grandeautorité après celui du conseil. Alors forcément je suis énervéd'avoir loupé une chance unique d'accéder au pouvoir, d'êtrerespecté et peut-être même idolâtrer par les villageois ? N'y at -il rien de plus réjouissant ? Alors que toi tu as déjàépousé le symbole même du pouvoir ça ne te suffisait pas ?Tu veux me faire croire que tu ne sais pas que Ambroise est orphelinest que ça famille a été ... »
Une voix sortie de nul par la coupadans sa phrase :
« ça suffit, de quel droit tepermais-tu de raconter mon histoire comme si c'était le dernier despotins. Arrête de la tourmenter et melle-toi de tes affaires. »
Une main me tira vers la sortie et enun rien de temps je me trouva très vite chez moi. Ambroise se tenaitdevant moi, le dos droit, la mine inexpressive. Là je compris quenous venions de vivre un tournant dans notre relation mais je ne laqualifierait pas de positive.
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Il était une Histoire
Science FictionDans un futur pas si lointain, le monde a sombré dans le chaos. Pour garantir une nouvelle vie, la communauté dans laquelle vie April à fait le choix de mariée tous les jeunes âgés entre 18 ans et 21 ans. C'est alors que April fait la connaissance d...