Chapitre 18: La fois de trop

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PDV MATTEO

Ce matin je me réveille avec les yeux gonflés, suite à hier soir. Les cours reprennent dans une semaine et elle n'est toujours pas là. Je n'ai pas tenu ma promesse de l'a ramener.

Je me lève avec difficulté et me dirige vers ma salle de bain, quand j'entends la sonnerie de mon téléphone à l'autre bout de la pièce. Je prends mon portable et décroche sans même prêter attention à qui m'appelle.

*conversation téléphonique*

-Allô?
-Matteo? C'est moi!

Mon coeur rate un battement lorsque cette voix, sa voix, atteint mes oreilles.

-Lu...Luna?
(En pleure) - Oui...c'est moi...
-P...p...pourquoi tu pleures?

Je suis tellement sous le choque que je n'arrive pas à placer une seule phrase sans que ma voix bégaye d'elle même.

-Matteo...
-Luna dit moi! Qu'est-ce qu'il t'arrive? Pourquoi tu pleures?
-Il est revenu...et...il me fait peur.
-Mais de qui tu parles?
-De...Sebastian...il est là...au Mexique... 
-QUOI? Mais je croyais que...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que quelqu'un d'autre m'appelle. Peut importe. Je raccroche et reste en ligne avec ma Luna.

-J'ai peur... dit-elle d'une voix timide.
-Je comprends ma princesse, mais il faut que tu restes forte. Je serais toujours là malgré la distance qui nous sépare l'un de l'autre. Je veux que tu fasses de ton mieux pour l'ignorer et si il te parle, évite le, le plus possible. Quant à moi je vais essayer de trouver un moyen qu'il te laisse tranquille. Si jamais il touche à un seul de tes cheveux, il aura à faire à moi. Je t'en fais la promesse princesse.
-M...merci le melon. Merci beaucoup de rester la même à distance.
-C'est normal. Tu me manques énormément et sache que je t'...

Tout à coup je sens quelqu'un me prendre l'épaule et me planter quelque chose de piquant, dedans. Je n'ai pas le temps de réagir, que ma vision se fait de plus en plus trouble. Mes muscles me lache peu à peu. Sans avoir la force, je tombe sur mes genoux, puis m'effondre sur le sol, lâchant le téléphone que j'avais en mains. La tête qui tourne et mes paupières lourde, elles se ferment toutes seules. Les dernières paroles que j'entends, sont ceux de ma princesse, qui cris mon prénom. Puis le noir total.

PDV LUNA

-Tiens, tiens! Comme on se retrouve!

Un lampadaire s'allume, ce qui me laisse l'opportunité de voir qui se trouve en face de moi.

-S...Sebastian? Mais...Mais que fais-tu ici?
-Je suis en vacances à Cancún! Dit-il d'une voix méchante.
-Mais je croyais que...
-Ne sois pas si naïve Luna, ne croit pas tout ce qu'on peut te raconter. Dit-il en me coupant.

Je ne dis rien par peur. La peur en moi, contracte tout mes muscles et n'ose plu bouger.

-Allez! Vient avec moi!

Sans avoir le temps de réagir, il me soulève et me tire par le bras.

-Lâche-moi! Tu me fais mal!

Il me lache sans hésitation et plante son regard dans le mien. Je reprends tout de même assez vite mes esprits. Je suis entre la peur et la colère. La colère prend alors le dessus. Je rassemble tout mon courage et lui dit d'un ton ferme:

-Je n'irais nul part avec toi!

Je commence mon demi tour pour partir Mais après quelques pas, je sens une main qui me tient fermement, puis me tire de toutes forces. J'atterris à seulement quelques centimètres de son torse. J'essaye alors de me reculer le plus possible mais il a beaucoup plus de force que moi et n'arrive donc pas à bouger d'un millimètre. Je lève la tête et le regarde droit dans les yeux.

-Tu viendras avec moi que tu le veuilles ou non! Dit-il d'une voix menaçante.

Une sorte de décharge me prends dans tout à coups dans tout le corps, a la seconde ou mon esprit ma laisser voir une photo de Matteo. Mon courage monte sans pour le contrôler. Je ne contrôle plus rien. Je plis ma jambe, la met vers l'arrière puis la ramène de toute mes forces au devant pour lui donner un coup de genou là où il faut. Il me lache directement et tombe à terre en se repliant sur lui même.

Choquée de ce que je viens de faire, je me mets à courir à toute allure.

Je ne pense à rien. Mes jambes courts d'elles même. Mon coeur bat de plus en plus vite. A bout de souffle, je m'arrête un instant et m'assure de l'avoir semé. Je n'ai pas du l'impression d'avoir été suivi. Ce qui est plutôt logique après le coup que je lui ai donné. Après avoir calmé ma respiration rapide, je remarque que je suis devant chez moi. Je sors mon téléphone de ma poche pour voir l'heure qu'il est. 22 heures. Oups...

Je bloque mon regard un instant sur la photo en fond d'écran de mon portable. C'est une photo de nous après le concert sur le toit. Sans m'en rendre compte une larme coule sur ma joue. Le manque se fait ressentir de plus en plus, plus les jours passent. Sans même comprendre pourquoi je l'appel. J'en ai besoin. Besoin d'entendre sa voix.

***

Juste le faite d'entendre sa voix, procure en moi une sensation, un sentiment, inexplicable. Je continue de pleurer en silence mais à chaudes larmes. A chaque mots qu'il prononce, mon coeur se resserre.

-Sebastian...il est là...au Mexique...
-QUOI? Mais je croyais que...

Soudains, plus personne ne parle. A l'autre bout du fil plus personne ne répond. Les battements de mon coeur s'accélèrent et s'affolent. Le stresse monte en moi. Je n'ose pas prononcer un seul mot...jusqu'à ce que j'entende un gros boom. Comme si une personne tombait à terre.

-Matteo?

Aucune réponse. Juste des bruits de pas.

-MATTEO?

Puis sa raccroche. Le désarroi et l'incompréhension sont les deux seules chose que je ressens en ce moment.

PDV ???

Ce matin je suis dans mon Laboratoire et commence à diluer le petit sachet dans toutes sortes de produits tous différents et bien spécifique. Dix minutes plus tard le produit est prêt. La seringue rempli et mon sac fait, je sors de chez moi et prends ma voiture. Après plus d'une heure de trajet, j'arrive enfin à destination. Je gare ma voiture de sorte à ce qu'on ne la voient pas. Je m'avance vers la maison. Mais avant d'entrer je l'appel. La deuxième sonnerie de fait entendre mais le destinataire raccroche. Cela a le don de m'énerver. La rage et la colère en moi, j'ouvre le portail sans faire de bruit, puis m'avance vers la porte. C'est une en bois, donc facile à ouvrir. Je choisi une de mes nombreuses techniques d'effraction et arrive à ouvrir cette porte. Je m'avance à l'intérieur tout en regardant autour de moi pour m'assurer que personne n'y est. Je suis dans le salon quand j'entends des voix ou plutôt une voix, à l'étage. Je me dirige vers l'escalier et commence à monter. Heureusement pour moi, l'escalier ne grince pas. Quelques marches plus tard, j'arrive à l'étage. Mon regard se pose directement sur une porte d'ouverte. Quant j'arrive au pas de la porte, il est là. Je me recule sans faire de bruit pour sortir la seringue. Je m'approche de lui et chance est de mon côté aujourd'hui, il est dos à moi. Je m'avance de plus en plus, prends son épaule, la tire vers moi et plante la seringue dedans. Après quelques secondes, il tombe déjà à terre. Un sentiment de fierté me prend. Je redescends et repars chez moi tout(e) content(e), avec un grand sourire scotché sur mon visage.

PDV SEBASTIAN

Cette après midi j'ai rendez-vous avec Daniela par WebCam, pour lui expliquer la raison pour laquelle je n'ai pas peu attraper Luna. Lorsque j'ai planté mon regard dans le siens, c'est comme si tout disparaissait autour de nous. Mais j'ai su que ce n'était pas réciproque, lorsque je me suis prit un coup assez fort, là où ça fait mal. D'ailleurs j'ai mis du temps à m'en remettre.

15h30

L'heure de l'appel par WebCam à sonné. Daniela répond plutôt vite.

-Bonjour Daniela.  

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