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"My eyes are a river filler, this drink is a liver killer, my chest is a pillow for my weary head to lay to rest again, your body is my ballpoint pen"

Andréa

8h29

Je n'arrive plus dormir. Pourquoi? Parce que je crois que les gars ont décidé de me casser les couilles inexistantes que je possède, jusqu'au bout.

En effet, ceux-ci ont décidé de foutre la musique à fond dans toute la baraque, sûrement une brillante idée de l'autre abruti qui me sort par les trous de nez.

Non je ne suis pas énervée.

Je plie mon oreiller en deux et mets ma tête entre, histoire de me couvrir les oreilles. J'ai juste une envie c'est de dormir.

Puis la musique s'arrête d'un coup. Et c'est vraiment étrange.

J'entends plein de pas dans les escaliers, qui montent à toute vitesse.

À peine ai-je le temps de sortir ma tête de l'oreiller qu'une masse me tombe dessus.

- Coucou Andréa ça te dit on baise? hurle Taylor en se jetant sur mon estomac, me faisant arracher un cri horrible.

- Casse toi de là gros tas! je tente de me débattre.

Puis c'est au tour des autres garçons, qui observaient la scène, de me sauter dessus.

Je finis donc avec un Taylor sur mon estomac, un Jack J à moitié sur Taylor, à moitié sur mon épaule, un Matthew sur mes jambes et un Nash en train de m'étouffer.

Bien sûr, Cameron en profite pour me prendre en photo.

C'est vraiment un enculé celui-là.

Je réussis à m'extirper de mon lit -et des garçons.

- Je vous jure que je vous niquerai un par un bande de cons. je murmure.

- Je voudrais bien voir ça. rigole Cameron.

- Au fait, tu t'es bien amusé à nettoyer le tapis où Tay a dégueulé j'espère? je le défie.

La tête de Cameron se décompose, et c'est tellement drôle à voir que je ne peux m'empêcher d'éclater de rire.

- Attends c'est toi qui a nettoyé? intervient Jack G.

- Elle m'a réellement appelé Tay où je rêve? s'étonne Taylor.

- Ouais je t'ai appelé comme ça Taytay!

- C'est tellement sexy quand tu fais ça. me dit le concerné avec un sourire en coin.

- Bon allez, cassez vous de ma chambre. je finis par dire.

Les garçons ne montrent aucune opposition pour une fois, et descendent dans le salon, pour jouer à la play.

Je les suis, et les regarde jouer.

Puis on toque à la porte. Les gars me supplient d'aller ouvrir histoire de ne pas mettre en pause leur partie de FIFA.

Et sans protester, j'y vais. Juste pour arrêter d'entendre Matthew se plaindre de sa manette "qui ne correspond pas à son niveau".

photograph | c.dWo Geschichten leben. Entdecke jetzt