Le vide au creux du cœur, j'erre au cœur de la ville ;
Chaque pas que je fais est une plaie de plus
Qui gangrène mon corps. Ma douleur absolue
Résonne dans les rues de ce monde si vil.
Pourrai-je m'extirper de la fosse aux malheurs ?
Pourrai-je, un jour, enfin, délaisser cette errance,
Oublier l'affliction à l'âcre parfum rance,
Et sonner le final de ces terribles heures ?
L'horloge qui me pend impitoyablement
Claque de ses deux mots, mots effroyablement
Connus pour leurs méfaits qui font tant de victimes.
Tic et tac, les voici ; dans leurs bras, ils accueillent
Le bois nauséabond de tous vos beaux cercueils ;
Ils murmurent la mort dans une plainte ultime...
@UmiPage
Recueil : Maux d'or
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