Céleste vient d'emménager dans une petite ville du Vermont après avoir été renvoyée de son école privée. À peine vient-elle d'arriver qu'elle croise trois impitoyables séducteurs, insensibles à tout le mal qu'ils provoquent autour d'eux. Ils contrôl...
Je ne m'attendais vraiment pas à cette question. Je pensais qu'il me demanderait quelque chose par rapport à mes expériences amoureuses ou sexuelles avec les gars. Avait-il deviné que je n'en avais aucune ?
J'avais des petits secrets du genre que je dormais encore avec mon ours en peluche ou que j'étais une grande fan de " La Reine de Neiges" et que je chantais sans arrêt " Let it go" mais mon plus grand secret, personne de cette ville (excepté ma famille et vous) ne le connaissait.
Je crois que le temps était venu de leur raconter pourquoi j'avais déménagé.
- La raison pour laquelle j'ai emménagé ici, c'est que je me suis faite expulser de mon autre école, révélai-je.
Leur face en ce moment ! C'était trop marrant !
- Pourquoi ? Demanda Sean.
- Ça fait deux questions, dis-je en lui souriant malicieusement.
Le jeu se poursuivit et chaque fois que la bouteille arrivait sur moi, je choisissais conséquence par peur que quelqu'un me demande pourquoi je m'étais faite renvoyer.
Je me retrouvai donc en soutien-gorge. Une chance que j'en avais mis un !
Par la suite, nous jouâmes à des jeux d'alcool. Plusieurs abandonnèrent car ils étaient trop ivres et je finis par les suivre également.
Je me mis à chercher les toilettes du deuxième étage car celles du rez-de-chaussée étaient malheureusement occupées. En arrivant en haut des escaliers, il y avait un petit boudoir avec quelques fauteuils. J'entendis des voix avant d'atteindre la dernière marche et m'arrêtai.
- Cathy, je suis désolé pour tout ce que je t'ai fait subir depuis le début de l'année.
- Tu crois que je vais te pardonner aussi facilement ?
- Non, mais je veux que tu saches que si c'était à recommencer, j'aurais fait les choses autrement.
- Quoi ? Tu ne m'aurais pas offert de bague ?
- Oui, mais pas celle-là ?
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
Je m'approchai tranquillement du haut des marches et aperçus Ed et Cathy l'un en face de l'autre
- Tu me dis ça uniquement pour que je couche avec toi.
- Absolument pas.
Il sortit une petite boîte de sa poche, l'ouvrit, et en saisit une bague en argent avec une petite pierre.
- Est-ce que c'est une demande en mariage ? Plaisanta Cathy.
- Considère ça plutôt comme un souhait d'engagement. Cathy Smith, veux-tu être officiellement ma petite amie ?
Cathy et moi ouvrîmes simultanément la bouche de surprise. Puisqu'elle ne répondait rien, Ed ajouta :
- J'ai longtemps refusé de l'admettre, mais tu me plais depuis l'enfance et j'ai toujours voulu que notre relation soit plus que de l'amitié.
- Moi aussi, j'ai toujours eu cette attirance pour toi, Ed, admit Cathy, mais à cause du jeu j'ai essayé de passer à autre chose. Tu as tellement eu de filles dans ton lit !
- Peut-être, mais aucune ne m'a fait ressentir ce que j'éprouve pour toi.
C'était tellement mignon ! Jamais je n'aurais cru qu'Ed était à ce point romantique.
Ed et Cathy se mirent à s'embrasser et je passai silencieusement à côté d'eux afin de ne pas les déranger.
J'ouvris plusieurs portes afin de trouver la salle de bain et, alors que j'ouvrais l'avant-dernière, je m'arrêtai dans mon élan.
Cette chambre était spéciale. Il y avait un mur rempli de photos de toutes sortes. Des paysages, des bâtiments, des personnes ; tous captés à des moments importuns et qui rendaient les photos encore plus spectaculaires.
Je ne doutai pas un seul instant de l'identité du propriétaire des lieux. Il n'y avait que lui pour produire quelque chose d'aussi magnifique.
Je titubai jusqu'au mur et m'accrochai à une chaise.
Sean avait pris beaucoup de clichés de ses amis et des boxeurs du club. Je reconnus même la silhouette de mon frère en train de frapper sur un sac de boxe.
Il s'était également beaucoup promené dans la nature pour photographier divers paysages, des arbres et des fleurs.
Il possédait un don pour ça, c'était évident.
J'avais l'impression que toutes ces photographies exprimaient un message, comme si elles étaient vivantes.
L'une d'entre elles capta mon attention.
Il s'agissait d'une fille appuyée sur un casier et la tête inclinée vers le sol. L'ombrage dansait dans ses cheveux et sur sa peau.
J'écarquillai les yeux en reconnaissant la personne. C'était moi !
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