27 juin 2015, 00H28 :

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Seulement dix minutes s'étaient écoulées depuis que j'avais quitté ma chambre, j'avais l'impression que ça avait duré des heures et des heures. C'était interminable...Il n'y avait plus de son, plus d'image. Puis un autre éclair retenti, me fis sursauter et me rappelai que j'étais toujours bel et bien vivante. Je descendais une marche, puis deux, puis...Un autre bruit apparu et avait presque réussit à me soulever le cœur de la poitrine. J'en étais à la dixième marche. Plus que huit à descendre. Une minuscule vague de courage me pris et je descendis deux marches d'un coup...Quelle horreur! Mes deux pieds posés sur la douzième marche, j'avais senti dans mon cou un air si frais qu'il me glaça le sang. Comme si quelqu'un m'avais soufflé dessus. Je devenais paranoïaque. Je débordais non pas de joie mais de peur, d'angoisse et de frayeurs qui faisait à mon cœur courir un marathon. C'était impossible pour moi de continuer comme ceci, pourtant il fallait que je le fasse, il fallait que je sois courageuse. Treizième marche, quatorzième, puis la quinzième. Ma batte de baseball levée bien au dessus de ma tête, je soufflais un grand coup et descendis alors toutes les marches d'une traite. Les pieds au sol, je jetais un coup d'œil rapide dans la cuisine. Un bruit survînt du salon, je pris la décision de partir de ce côté.


Nuit D'horreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant