27 juin 2015, 9h30 :

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Lorsque j'ouvris les yeux, je découvris que j'étais atterrie, je ne sais comment, dans ma chambre sous ma couverture. J'avais mal à la main, mais je ne pris pas la peine d'en regarder la cause. Je dévalais les escaliers et trouvais mes parents dans la cuisine. Quand ils me virent, leur regards devinrent inquiets. Mon père pris la parole en premier :

Papa- « Bonjour Anna, comment tu vas ?

Moi- Euh, je vais bien...enfin...je crois...dis-je confuse.

Papa- Ah, et hier, c'était bien ?

Moi- Oui, enfin rien de spécial, mentis-je

Maman- Et qu'as-tu fais ? Demandait-elle sur un ton beaucoup plus inquiet que mon père.

Moi- Oh et bien j'ai regardé la télévision, j'ai mangé et comme l'orage a coupé le courant, je suis montée dans ma chambre pour bouquiner un peu. Et vous, votre soirée alors ? Ajoutais-je pour changer de sujet.

Papa- C'était bien, dit-il et esquiva mon changement de sujet pour ajouter

Papa- Tu sais que tu peux tout nous dire ?

Moi- Euh, oui je sais, mais pourquoi me dis-tu ça ? Demandais-je un peu surprise par sa question.

Maman- Oh Anna, arrête de mentir, et dis nous comment tu t'es blessée à la main, demanda ma mère d'un ton un peu agacé.

Moi- Ma main ? Mais je n'ai rien.

...

Je regardais ma main en y découvrant la raison pour laquelle j'avais senti une douleur ce matin au réveil. J'avais effectivement une grande griffure sur mon avant bras au niveau des veines. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais cette blessure et n'arrivais pas à en faire le lien avec les évènements d'hier soir.

Je bredouillai quelques mots à mes parents en leur disant que j'avais du me griffer avec la barre métallique de mon lit. En vérité, je n'avais aucune explication. Mes parents eurent du mal à me croire. Pour leur échapper, je sortis de la cuisine pour retourner à ma chambre. Je tournais en rond, essayant de comprendre le pourquoi du comment. Je m'habillais, cherchant mes affaires éparpillées un peu partout. Je sortais de ma chambre, pris mes clés, et sortis m'aérer l'esprit. Être dehors me faisais me sentir libre même si la main de l'anxiété m'étranglait. En passant devant la librairie, une envie me pris. Je voulais un nouveau livre. Je ne sais sur quel sujet, ni de quel type j'allais me laisser séduire, mais il fallait que je rentre.

Nuit D'horreurWhere stories live. Discover now