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"Il était une fois..."

Moi : le respect tu connais? Bouffon va!

Il a même pas répondu à payer sa boisson et est sorti.

L'épicier : laisse couler, c'est toujours pareil avec lui. Il se croit tout permis.


J'ai payé la recharge et je suis sortie et comme par hasard je croise le mec entrain de fumer sa clope. Je me suis dit pour une fois je vais me taire et rien dire. Je commence à tracer pour rentrer quand le gars m'attrape et me colle contre les vitres du magasin.

Lui : tu parlais à qui toi?

Moi : Lâche-moi t'es malade toi!

Lui : T'insulte qui de bouffon?

L'épicier est aussitôt sorti.

L'épicier: lâche-la Idriss, tu vois pas que c'est une fille!

Idriss : - en me relâchant - t'as de la chance je respecte cette homme sinon je t'aurais fais bouffé la vitre.

Et il est parti en furie en voiture. Quel enflure!

L'épicier: ça va?

Moi : oui oui merci.

Je suis rentrée chez moi et mon père m'a embrouillé parce que j'avais mis du temps. J'avais trop les nerfs c'est pas de ma faute si un inconnu a voulu me frappée. J'allais pas lui dire ça. J'ai préféré ne rien dire.

Passons quelques temps, il n'y a rien eu d'intéressant. C'était la routine. Je passais mes journées soit à chercher du boulot soit chez moi à ne rien faire. Du coup j'ai demandé à Samia, la femme de Kaïs de sortir pour qu'on se change les idées. Chose faite. Aujourd'hui, je devais aller la récupérer à gare car elle revenait de chez ses parents. Et comme à chaque fois qu'on me fixe un rendez-vous autre que professionnel bah je suis en retard.

Nouveau message : Samia
<< Toi je vais te tué, ça fait 15 minutes que j'attends comme une pauvre conne à la gare >>

Je suis arrivée peu de temps après, elle était là entrain de bouder.

Elle : plus jamais je viens chez toi connasse!

Moi : je suis désolée j'étais dans les bouchons

Elle : je m'en fou tu m'as quand même fait attendre. Ça vaut de la bouffe ça

Moi : vas-y viens je te paie à manger, crevarde!

On s'est dirigé au centre commercial à côté de la gare. Même à cette heure-ci c'était blindé. On s'est posé dans un petit snack pour manger.

Moi : alors comme ça ta sœur va se fiancer!

Elle : bah il est temps ma vieille. Elle en a pas encore parlé à mes parents j'ai trop peur pour elle. En plus c'est vraiment un mec sérieux, il est droit, il travaille, il est pas dans les délires bizarres. Un vrai gentleman pas comme ton cousin Kaïs quand je l'ai connu.

Moi : je suis contente pour elle, elle mérite d'être heureuse et pour tes parents j'en suis sûre ils seront d'accord, ils sont grave opé.

Sana : Je t'aime moi non plus - ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant