VII. A

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... W H O ' S  G O I N G  T O F I N D  M E  T O N I G H T  ?  ...

P A R T I E  A .


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   Il est si tard, la lune gibbeuse est tombé derrière les gratte-ciels.Les avenues ne sont que des terriers pour des bêtes sans échines,dont l'âme est semblable aux chimères : des hommes grouillants sur les trottoirs poisseux. Je vagabonde lentement, ralentit par l'atmosphère de ma tête. En face, se dresse un petite église blanche, la grille est ouverte. Vais-je enfin contacter mes Créatrices antiques ? Par n'importe quel moyen je tente de les joindre pour leur demander de me ramener auprès d'Elles.

   Je m'insère dans la nef lentement, les voûtes graves viennent tomber au-dessus de ma tête, m'emprisonnent dans ces échos de supplications, des larmes aussi denses que le plomb des papillons noirs,les piliers en pierres sont lisses. Longeant les bancs désertés parles fantômes, il n'y a que lui et moi. Accroupit devant un Jésus agonisant, l'ange aux ailes marbrées incantent des murmures à l'homme crucifié. Je ne pense pas qu'il les entendent. Dieu est mort.

L'ange est secoué par des spasmes, il s'écroule sur les dalles poussiéreuses. Son corps est couvert de rayons argentés qui rendent l'homme cloué plus fatal encore. Il m'apparaît là, l'être aux ailes brisées, plus majestueux et funeste.

« Qui alors, allait me trouver père ?

- C'est moi. »

Aveuglée par sa lumière précieuse, je m'avance vers lui. Un genoux au sol, mes doigts cherchent le contact. Son corps en mouvement, un visage qui se relève.

« Qui répondra à mes questions ?

- Je suis là. »

Les larmes ont laissé des sillons bleus fumés sur son visages polis. Il n'y a sur ses lèvres, son front aucune émotion mais dans ses yeux...

Ses yeux sont des pierres si pures et si étincelantes, j'en déduit qu'ils ne sont pas fait de la même essence que celle des êtres au-dehors. Le bleu en-dedans est cobalt de minuit.

« Qui me sauvera de mon enfer ?

- Je me porte garante. »

Il se tourne vers moi, saisissant mes mains dans les siennes, je le sens si près de tomber dans... Dans la démence du désespoir. Soudain,ses yeux me traversent.

« Qui donc t'envoies ici ?

-Ta désolation. »

U R B A N  T A I L SOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz