Maya , cœur audacieux.

6- Dans Paris avec Maya.

Il était actuellement quatorze heure , je venais de sortir du collège après ma dernière heure de cours soit de l'anglais avec madame Klery. J'avais l'impression que son cours eut duré une éternité d'un car, la professeur était vraiment autoritaire , elle hurlait cesse , tout ce que je détestais. Deuxièmement car je ne pouvais m'empêcher de gesticuler dans tous les sens , étant bien trop pressée de passer l'après-midi avec Maya en ville. En parlant d'elle j'avais réussi à me mettre à ses côtés dans tous les cours de la journée, c'est-à-dire : Svt , chant , technologie puis anglais.

Je marchai au côté de Maya , elle ne m'informait que l'on allait devoir prendre plusieurs fois le métro qu'elle en avait donc pris des tickets pour moi , je l'avais par la suite remercié de son attention mais que j'avais emportée avec moi de l'argent pour en prendre.

-Tes parents étaient d'accord pour que tu ailles en ville ? Comment ça t-elle la conversation

-Je ne leur ai pas dit , ils n'auraient je pense jamais été d'accord , pour tout te dire, je ne suis jamais sortie d'ici du moins si mais que pour me rendre en Bretagne chez ma grand-mère. Lui avouais-je timidement en baissant la tête.

- Tu n'as pas à avoir honte tu sais je ne vais pas te juger , mais t'es parents ne t'ont jamais emmené dans Paris ? Me t-.

-Non , disons que leurs préoccupations se fondent sur leur travailles , ils ne s'occupent pratiquement pas de moi , je me suis souvent débrouillée seule même en dehors de mon cercle familial, tu es la seule qui veuille m'approcher et que je laisse pénétrer dans ma vie , je m'excuse d'avance pour mon comportement , je ne sais pas comment m'y prendre , cela m'effraie . Lui dis-je en regardant au loin.

-On a chacun son passé , je suis heureuse d'être la première, rigola-t-elle. Et je ne t'en voudrais pas pour une quelconque réaction.

-Merci.

Elle me sourit pour seule réponse , ce que je fis aussi. J'entrais pour la première fois dans un métro , la station se nommait abbesses , ce qui devait être l'entrée du sous terrain , était réellement charmant , il avait vraiment l'allure de Paris , du moins celle que je m'étais faite .Il y avait un auvent vert accompagné d'un panneau accroché où était écrit métropolitain . En descendant les marches du métro , des fresques étaient affichées le long des murs , C'était une représentation cette fois-ci de la basilique du Sacré-Coeur puisque. Maya m'apprit que les fresques étaient régulièrement changées.

Une fois les escaliers descendues , j'arrivais finalement dans l'enceinte du métro. J'étais devenue une enfant , parce que auparavant je n'avais jamais été émerveillé par un lieu , je n'avais nullement eu le souffle coupé, ce que Maya avait bien remarqué puisqu'elle suivait mon regard en souriant qui lui admirait , si tel était le mot qui convenait , tout ce qui m'encerclait , observant les moindres détails comme la résonance de nos pieds , de nos voix s, des publicités en tous genres qui nous entouraient , des caméras qui nous observaient , des quelques sièges jaunes installés des deux côtés du quai.

Maya me sortit de mais penser en m'indiquant que le métro était arrivé.

-Tu sembles aimer le lieu. Me dit-elle en entrant dans le wagon.

-Je l'aime. Souriais-je en m'asseyant sur un siège à côté de Maya

Elle ne répondit pas, mais me lança un faible sourire en baissant la tête ce que je ne compris pas. C'est seulement quelques secondes plus tard que je compris son acte. Nous venions d'arrivé dans une nouvelle station, elle m'avait par la suite proposé de me mettre debout pour observer la station. J.Joffrin , Jules Joffrin , c'était un autre monde , me donnant des frissons parcourant tout mon corps , m'électrisa le coeur des sans-abris couchés sur le sol , les passants ne réagissaient pas , ne leur portaient aucune attention, ce qui mérita quelque peu. D'autres étaient éméchés alors qu'il était à peine quatorze heures trente. Les individus présentsavaient un air noirâtre, antipathique, le visage assez fermé. J'avais sincèrement peur. Alors que j'allais descendre pour voir ces inconnus affalés sur le sol ou sur les sièges pour les secourir, Maya me retenu de force par le bras.