puéril - jinyeom

1.3

tredieci

Jinyoung se leva si brutalement que le beau siège luxueux se renversa dans un boucan impossible, arrachant un geignement de peur de la jeune femme.

Il ne lâcha pas un seul regard sur cette dernière, lui déposa un baiser machinal sur son front encore collant, puis attrapa avec hâte ses affaires.

Il n'avait même pas encore mis son t-shirt qu'il s'élançait dans les longs corridors à la recherche de l'ascenseur. Une fois dedans, Il s'habilla non sans consulter l'heure tardive et les quelques notifications qui occupaient son fil d'actualité.

Il soupira d'agacement quand il aperçu un message de son leader, lui demandant où il était.

D'habitude c'était Yugyeom qui lui demandait ça.

Il grogna férocement dû à son allusion claire à son cadet.

- Ressaisis-toi, merde, marmonna-t-il en s'engouffrant dans le manteau noir de la nuit et en s'enveloppant dans les vapeurs froides dû au mauvais temps.

Il marchait d'un pas trottinant, ponctué par son souffle saccadé et de ses légers boitements, les mollets douloureux, peu habitué aux lactiques et à cette allure si rythmée.

Heureusement, leur dortoir ne se trouvait pas si loin du bel hôtel, seulement une quinzaine de minutes à pieds.

Et pendant ces longues et interminables minutes, il attendait avec impatience, se dirigeait à contre-coeur là où il logeait, là où il risquait de le croiser.

La frustration le guidait douloureusement dans un chemin clairsemé de ces milliers de galets, et sur chacun de ces cailloux pointus qui lui écorchaient les pieds, il y lisait distinctement sa confusion et ses vices qui l'ébranlaient.

Ce vice impitoyable qui lui arrachait le sommeil, et ses pulsions sexuelles.

De toute manière elle est pas bonne.

Il se justifia avec bruyance dans ses pensées résonnant avec un silence morbide sur les trottoirs sales de Séoul.
Si il ne l'avait pas fait ce soir, c'est parce qu'il n'en avait pas envie.

J'en avais envie.

Son ventre se tordit, et son coeur s'emmitoufla derrière sa cage thoracique, pressant avidement le sang bouillant qui y circulait.

Il ne comptait pas savoir pourquoi il en avait envie.
Et pourquoi il n'en avait pas envie.

Et pourquoi son cadet lui bousculait violemment le crâne, au point de l'écarter de ses moments personnels.

Lorsqu'il fut rentré dans l'appartement, seul le silencieux bourdonnement des respirations lui offrait un accueil des plus sordide.

Le chanteur jeta un coup d'oeil sur la porte même pas close de la chambre des deux benjamins du groupe.

Un frisson de culpabilité lui secoua l'échine, tandis que son coeur frigorifié lui hurlait son personnage coupable de tous les crimes possible, entendant ses cris lui tamponner les tempes, les oreilles, le cou, les doigts et les orteils. 

Jinyoung se déshabilla, se débarrassa de ses moeurs et ses vêtements trop chauds, avant de progresser promptement dans le dortoir, laissant ses pas le guider mécaniquement jusqu'au salon.

Seul les réverbères éclairaient faiblement à travers les stores mi-clos la pièce spacieuse, la rendant encore plus sombre que si il n'y avait pas de lumière.

Le brun ne savait plus ce qu'il ressentait. Il se sentait horriblement mal, triste, colérique et coupable.

Une lueur tentatrice lui attira l'oeil, comme un aimant, il y glissa son regard sombre sur ces mêmes perles qui le fixaient avec dégoût quelques heures plus tôt.

- Y-yugyeom... balbutia minablement Jinyoung, ravalant son sursaut qui était prêt à bondir hors de son corps tremblant.

Il sentit le plus jeune se lever du canapé, puis le châtain se dirigea d'un pas lourd et léthargique, frôlant de son bras nu son aîné qui semblait tétaniser, dans l'encadrement de la porte.

Il ne fit rien, ne bougea pas lorsqu'il sentit la chaleur bouillonnante émanant du corps gracieux de Yugyeom lui effleurer la peau, ni quand son parfum aux effluves musquées se guidèrent sans mal et instinctivement jusqu'à ces narines avides.

Son immobilité extérieur trahissait son ébranlement intérieur.

Un léger rictus s'élança avec malice sur les lèvres pleines du plus vieux, alors qu'il malmenait sa langue avec ses dents.

Il m'a attendu.

Il repris son souffle lorsqu'il eut entendu le cliquetis de la poignée se verrouiller après que le cadet se soit engouffré dans sa chambre à coucher.

Jinyoung soupira, sentant son corps fébrile devenir indomptable. Ses doigts tremblaient autant de rage que d'envie.

Il s'élança sur ses pas, en laissant sa raison loin de son âme, qui, comme découpée à l'opinel, hurlait et s'égosillait en criant au diable.

Il posa ses mains tremblantes sur la poignée, puis l'abattit simplement. Il poussa la porte, et sursauta presque en voyant la silhouette sinistre de Yugyeom qui s'élevait à quelques centimètres de lui.

Et il m'attendra toujours.

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MDRRRRRR
CHAPITRE INUTILE MAIS QUELLE PUTE JE SUIS BORDEL

it's a beautiful skyyyyy- EH BAH NON IL PLEUT PTN

jpisse sur ce chap tllm c nul wpzjheber

me piace la figa

je suis en pleine lecture philosophique c'est beau, et c'est complexe, ça me torture le crâne autant que ça m'apaise mes moeurs, ça me fait cogité tantôt j'en oublie mes troubles

g tres mal a la tete sinn c vhaud à comprendre