Blood and honor of a psychic killer / Charles Xavier fan fiction / Tome I

Une fin pas comme les autres / Chapitre Bonus

•Et si tout ne c'était pas passé comme cela aurait dû arriver ? Si seul le début avait changé ?
Italique : Narration
Italique/Gras : Dialogue
§
Je me réveillai difficilement, une douleur au bras et à la jambe droits, j'ouvrai les yeux et vis le plus beau de tout les visages, celui du professeur Charles Xavier.
« Comment te sens-tu ? me demanda-t-il.
- Un peu mieux, merci.
         - Tu m'as fait une peur bleue, Fedora. Ne me refais plus jamais ça ou je risque de ne pas m'en remettre.
        - D'accord Monsieur.
        - J'ai un petit quelque chose pour toi. »
Il tenait un écrin bleu marine qui me rendit, je le pris et y découvrit un splendide collier, je le remercia, il me demanda si je souhaitai le mettre, il me le prit des mains, dégagea mes cheveux de ma nuque et attacha le collier à mon cou. Il sourit et sortit en me disant de m'habiller et de le rejoindre, je me levai avec difficulté, pris la béquille et me dirigeai vers l'armoire et choisie une tenue au hasard, un haut blanc avec une écharpe noire, un jean noir et des baskets noires et blanches. Je me dirigeai vers le salon et n'y vis que Raven, Erik et Peter, ce dernier m'informa que le professeur était sur le balcon donnant vue sur le parking de la propriété, je m'y rendis et vis Charles, toujours aussi séduisant, il me demanda de venir à ses côtés, il avait quelque chose dans les mains, je compris que c'était le carnet où il avait écrit un compte rendu sur moi. Il me le tendit et m'appris que je pouvais le garder, je le remercia, ne comprenant pas ce qu'il se passe, par la suite, on parla et rigola jusqu'à ce qu'il me dise qu'il était temps pour nous de se quitter. Je n'y comprenais rien, il rajouta que j'étais à présent libre de m'en aller, Raven entra et sauta au cou de Charles qui l'embrassa, mon cœur en fut briser, je me retournai, cachant ma honte et mes pleurs, je courrai et me rendis dans ma chambre. Je claquai la porte et m'écroulai au sol, je ne pouvais plus retenir mes larmes... Comment pouvais-je croire qu'il m'aimerait ? Il est tellement parfait... Je relevais la tête et observai ma chambre comme si c'était la première fois que je la voyais, tout me rappelai Charles... Je me levai, effaçai mes larmes, prit un sac à dos, et y mit mes habits, le carnet que Charles m'avait donné avec les photos qu'on avait faite à la fête foraine comme marque-page, j'enlevai le collier, le mit sur le cadre photos où Charles et moi mangions de la barbe-à-papa, tout souriants, qui était posé sur le lit. Une larme tomba sur le verre, je me dirigeai à pas de loup vers la sortie, Raven et Charles étaient blottis l'un contre l'autre tandis que Erik et Peter regardaient la télévision. Je vis un scooter avec les clés dessus et un casque, je montai dessus en me rendant compte de mon handicap par rapport à mon bras et ma jambe, elles étaient bandées mais me faisaient mal, pas autant que mon cœur, j'allumai donc le moteur du scooter, attachai mes cheveux en queue de cheval et mis le caque, je baissai la vitre teintée de noir. Je parti en direction de New York en souhaitant oublié cet endroit et l'histoire qui s'y trouve une fois arrivée là bas. Je ne fis pas attention à la route et je percutai une voiture. Je sentis mon corps entier souffrir... Je ne sentais plus rien, mes yeux se fermèrent et la mort m'ouvrit ses bras...
                              §
Point de Vue Charles Xavier :
Je sentis une intense brûlure au cœur, une douleur sans équivalent passé dans tout mon corps et dans ma tête. Raven me demanda si j'allais bien, je ne me souvenais pas avoir été avec elle. Je prétextai d'aller aux toilettes et montai dans la chambre de Fedora, plus rien. Il ne restait qu'un collier que je n'avais jamais vu autour de son délicat, fin et blanc cou, sur une photo. Ses affaires n'étaient plus là, où est-elle ? Je descendis au salon, furieux, demanda à Erik de me suivre.
         « Où est Fedora ? demandais-je.
          - Que veux-tu que j'en sache ? Je croyais qu'elle était dans sa chambre ou en train de se promener dans les bois de la propriété.
          - Elle est nulle part. Où peut-elle être ? »
Soudain mon téléphone sonna, c'était l'hôpital, je répondis et appris que Fedora avait eu un accident de la route, elle s'est fait renverser en scooter par une voiture. À la fois paniqué et soulagé, je remercia la secrétaire, raccrochai et dit à Erik ce que je venais d'apprendre. La seule personne que je connais qui est très jalouse de Fedora est Raven et je la soupçonne d'avoir demandé à Peter de me manipuler afin que Fedora croit que j'aime Raven. Je pris les clés de la voiture et partis, en compagnie de Erik, à l'hôpital. Une fois arrivés, nous demandâmes le numéro de sa chambre et nous partîmes voir comment elle allait, Erik jugea bon de me laisser y aller seul. Elle dormait paisiblement, on lui donna le sang qu'elle avait perdu, ses bras étaient bandés ainsi que ses jambes. Je m'assis sur le fauteuil le plus près d'elle et attendus son réveil. Elle ouvrit ses magnifiques yeux aigue-marine et me regarda. Je lui pris la main, la serra et l'embrassa sur le front, le médecin arriva et nous dîmes qu'elle s'en sortait bien et lui interdisa la conduite et les sports extrêmes, quand il a dit cette phrase, il me regarda et me fis un clin d'œil dont je compris la signification après que Fedora ait pouffé de rire, je rougissais et me sentis à la fois gêné et honteux. Je la ramena au manoir, Fedora et Raven ont discuté et un peu monté la voix, qui est un euphémisme, elles ont crié à réveiller un mort. Ensuite, je proposais à Fedora une promenade qu'elle ne refusait pas. Elle se changea, mit un pull moulant noir, un jean noir et des bottines en cuir noir ainsi qu'une veste blanche asymétrique et une écharpe, on contempla le paysage des bois près du manoir. Je voulais lui dire mes sentiments, à présent qu'elle savait que ce qui s'était passé ce matin était le fruit de la manipulation de Peter orchestrée par Raven, mais j'avais peur, peur de ce qu'elle dirait après, même si Erik m'avait informé de son amour, je ne pouvais croire qu'elle ressentait encore quelque chose pour moi.
         « J'ai toujours su que Raven ne m'aimait pas mais peut-être pas au point de me faire tuer. Tu en penses quoi Charles ? me demanda-t-elle.
         - J'en sais rien.
         - Tu n'est pas malade au moins ? dit-elle en mettant une main sur mon front.
         - Non. Pourquoi le serais-je ?
         - Tu ne parle pas.
         - Et alors ?
         - Ce n'est pas dans tes habitudes.
         - Tu ne me connais que depuis quelques jours et tu sais déjà ce qui est dans mes habitudes ?
        - Oui. En fait, merci d'être venu à l'hôpital. Tu sais pourquoi Raven me haït ?
        - Mais de rien. Je pense que c'est parce-que nous nous connaissons depuis notre enfance qu'elle a cru que je l'aimais autrement, comme de l'amour, ce qui n'est pas le cas, comme tu peux t'en douter. Et elle n'as pas supporté le fait que tout ses efforts soient anneantis à cause d'une séduisante et attirante mutante aux yeux bleus et aux cheveux blonds que je ne connaissais que depuis quelques jours et que j'ai aimé dès que je l'ai vu.
         - Charles... Moi aussi, j'aime un séduisant et attirant mutant qui as les yeux d'un bleu intense, aux cheveux bruns, à la voix douce et enivrante, au sourire tendre et charmeur, et je l'aime depuis que je l'ai rencontré au poste de police. »
Je compris qu'elle m'aimait, j'aurai dû croire Erik, je la pris par la taille, l'approcha de moi, avança son visage encore plus près du mien et l'embrassa tendrement.... Le temps semblait s'arrêter, la météo n'était pas de notre côté puisqu'il se mit à pleuvoir, mais on resta collés l'un à l'autre, ne voulant pas arrêter notre baiser... Finalement, on arrêta, mit notre capuche et courûmes vers le manoir se mettre à l'abri. On rentrâmes, trempés, on se changea, mîmes des habits propres, on s'assîmes sur le canapé, se blottissant l'un contre l'autre, les jambes entrelacées, sa tête sur mon torse, mon bras autour de sa taille, sa main sur la mienne.... Ce moment était parfait....