Anime Character x You

XVIII ◆ Ezarel (Eldarya)

NDA : Il est trop tard, j'ai contrôle demain matin, je vais grave douiller bc j'ai passé ma putain de journée sur cet OS au lieu de reviser. Enjoy ♥️

Tu te réveilles en sursaut et te replie sur toi même, en position fœtale, ramenant tes deux couettes contre toi. Tu respires grandement, doucement pour essayer de calmer ton cœur qui bat trop fort dans ta cage thoracique. Tes yeux s'emplissent de larmes, mais tu ne cligne pas, bien consciente de tes paupières trop lourdes... Tu ne prendrais pas le risque de te rendormir, non non.

Depuis que tu es arrivée à Eldarya, tu fais des rêves... des cauchemars plutôt, et ils te terrifient. Ils paraissent tellement réels que tu as toujours l'impression d'être éveillée. Régulièrement, tu te réveilles avec des sueurs froides et des crises d'angoisse, tu as peur de t'endormir, peur de rêver, et tes nuits agitées te fatiguent plus qu'elle ne te reposent et comme Alajéa te l'avais si bien fait remarquer, tu ressemblais un peu à un cadavre en ce moment.

Décidant que ça suffisait, tu agrippes tes couettes contre toi et te lèves, sors de ta chambre et te diriges vers le couloir des gardes. Tu sais à qui en parler et qui pourrait, tu l'espérais en tout cas, t'aider.

Tu poses une main sur la poignée de la porte d'un certain elfe, tu sais qu'elle ne sera pas fermée parce qu'aucun chef de garde ne ferme sa porte à clé au cas où il se passerait quelque chose de grave. Doucement, tu ouvres la porte et entre dans la chambre avant de la refermer dans faire trop de bruit. Tu ne prends pas vraiment le temps d'examiner la décoration (enfin, ce que tu peux en voir dans le noir), note juste que sa chambre est extrêmement bien rangée, sauf pour des tas de papiers qui s'accumulent sur son bureau, ce qui ne t'étonne pas vraiment venant de lui. Sur la pointe des pieds tu approches son grand lit (ultra injuste, tu n'avais qu'un lit simple, toi... Et tu avais dû lutter pour l'avoir), ne faisant aucun bruit de plus que le «shwish» de ta cape de couverture qui traînait au sol. Tu te penches sur le lit, un genoux sur le matelas pour te supporter alors que tu poses une main sur l'épaule d'Ezarel.

La lumière de la lune l'éclaire directement, et  tu notes qu'il est vraiment magnifique endormi, avec ses longs cheveux bleu roi laissé lâchés (pour une fois) et les quelques mèches qui s'emmêlent sur son visage aux traits fin. Il a l'air calme, serein, angélique... C'était bien dommage que son caractère ne collent pas à son physique, tu étais persuadée qu'il aurait du succès si il était un poil moins insupportable.

Tu le secoues doucement.

« Ezarel ? Ezarel ? »

Tu l'appelles à voix basse. En une seconde, sa main attrape fermement ton poignet et, tu ne sais pas trop comment, il réussit à te plaquer contre le matelas, assis sur tes jambes de manière à ce que tu ne puisses plus bouger et sa deuxième main entourant ton cou, un peu trop fort, t'empêchant de respirer.
De te main libre, tu essaies de le faire te lâcher, ce qu'il fait dès qu'il se rend compte que ce n'est que toi. Tu prends une grande inspiration, puis en tousse, en te massant la gorge.

« Putain Ezarel, mais t'es malade ?! »
« C'est toi qui es malade, l'Humaine ! Qu'est-ce qui te prend d'entrer chez les gens en pleine nuit comme ça ? Je sais pas si c'est normal de là où tu viens, mais pas ici. »
« J'avais peur. Je pensais que tu aurais pu m'aider, mais tu sais quoi ? Je sais pas si je me sens beaucoup plus en sécurité ici. » Tu t'éloignes doucement. « Tu as essayé de me tuer, Ezarel. Je... J'en ai marre, je veux rentrer chez moi. Là ou personne ne veux ma mort. J'en ai marre. »

Tu te mets à sangloter. Pas uniquement parce que tu as le mal du pays, mais aussi parce que tu as peur et que tu es fatiguée.

« Calme toi, non ? C'est toi qui t'invite chez un chef de garde en pleine nuit, c'était à tes risques et périls. »