Chapitre 13.

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J'ouvre les yeux, je suis toujours dans la chambre de Mat et également sur son torse.

- Bien dormi ? Je relève la tête, frottant mes yeux.

Même avec les cheveux en épis et l'haleine qui l'a je l'aime quand même.

- Oui, et toi ?

- Oui, c'est agréable de dormir avec la personne qu'on aime, surtout après l'amour.

- C'est vrai... je m'étire et me met sur le ventre pour le regarder. Tu sais que je t'aime ?

- Bien entendu que je le sais, et moi aussi... Il embrasse mon front. Je veux que tous les jours que tu vives soi les plus merveilleux à tes yeux.

Après ses mots il m'attire contre lui et m'enlace avec amour.

Je n'ai pas envie que tout cela ce termine. Je veux pouvoir vivre avec Mathias aussi longtemps que mes parents on vécu ensemble. Je veux apprendre à mieux le connaître, fonder une famille avec lui, vivre des hauts et des bas, comme tout le monde, à ses côtés.

Je sens soudain une larme rouler sur ma joue, il la remarque aussi et s'inquiète, mais je lui réponds que tout va bien, que j'ai juste pensé à des choses idiotes que pense toutes les filles.

- Vous êtes vraiment toutes pareilles en fait ! Tu pensais à quoi ?! A notre mariage ?

- Alors de un, toutes les filles ne sont pas « pareilles » ! De deux, non, je ne pensais pas à notre mariage, d'ailleurs qui te dit que je voudrais me marier avec toi, hum ?!

- C'est évident ! Toutes les filles rêveraient de m'avoir ! C'est toi-même qui me l'as dit !

- Non ! j'ai dis ça quand tu étais encore puceau, maintenant c'est plus le cas, t'es devenu un mec banal !

- Grogniasse va ! Il écarquille les yeux et fait une moue vexée.

- Ouais, je sais, je sais ! Mais qu'est-ce que tu m'aimes !   

Nous aurions voulu passer toute la journée couchée mais malheureusement Ophélie m'a appeler pour savoir si je voulais venir en ville avec les autres aujourd'hui et comme toujours, elle m'a demandée de voir avec Mathias s'il voulait venir.

Nous sommes donc partit en ville, et nous avons retrouvé le groupe et avons passé une journée, comme toujours, génial. J'aime vraiment ce groupe et il me permet de ne pas pensé à l'opération qui a lieu bientôt...

***   

Les semaines passent et se ressemblent, Mathias et moi devons toujours plus proches, bien qu'il y est parfois quelques disputes, ça ne dure jamais longtemps. J'ai parlé à Ophélie et au groupe de ma maladie et, comme je m'en doutais un peu, certains on quelque peu changer à mon égard mais pourtant, je m'en fiche. Dans une semaine, tout ça sera un vieux souvenir. Il me faudra quatre, voir cinq semaines pour me rétablir et voir si la greffe à marcher comme prévus. Ava me rassure, ainsi qu'Ophélie et Kenza (elles sont les seules, avec Mathias, qui n'ont pas changé vis-à-vis de ma leucémie) pour l'opération. Mes deux amies arrivent même parfois à faire de l'humour noir parfois, enfin surtout Ophélie.

« Si tu meurs, je veux absoolument ta broche en argent, tu sais celle avec le papillon en émeraude ! » J'avais ris, parce que je me dis qu'il faut mieux en rire que d'en pleurer, après tout, c'est moi qui leur ai dit de ne pas me traiter différemment. Je lui avais même rétorqué :

« Non, désolée, celle-ci est pour Kenza, tu sais bien que je la préfère à toi, et pis je compte te donner ma collection de Picsou magasin a toi, et pis j'ai déjà rédigé mon testament ! »

Mon dernier souhait? Jouer au basket...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant