SMS - Lutteo (Tome 2)

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*PDV Simon*

Après avoir commandé ce billet d'avion en vitesse, je soupire doucement et bois une gorgée de mon smoothie en fermant mon ordinateur.

Ambre vient s'installer face à moi avec un sourire mauvais plaqué au visage, comme à son habitude.

Ambre: C'est bien d'espérer que Luna va encore vouloir de toi quand elle te verra. C'est de l'optimisme pur.

Je roule des yeux et lui sourit, vraiment heureux de ma découverte de l'endroit où est Luna. Le seul souci c'est que depuis je ne peux plus la localiser ... elle a du penser à s'en débarrasser pour qu'on ne la retrouve pas mais c'est trop tard pour elle de toute façon.

Moi: Tu devrais te réjouir, dans deux jours tu ne me vois plus !

Ambre (*râlant*): Mais on se reverra 10 jours après parce que t'auras réussi à rien faire parce qu'elle te hait !

Moi: Je ne laisse pas tomber si facilement, crois-moi.

Ambre: C'est bien pour ça que je donne dix jours !

Je rêve où elle se fiche de moi ?! Avec son visage qui veut simuler l'innocence mais dans lequel on voit une lueur malveillante.

Je me lève en prenant mon ordinateur et mon smoothie et m'en vais la laissant planter là. De toute façon, dans 3 jours je reviendrai avec Luna, et seulement elle. Les trois autres restent en France je ne veux pas avoir à les supporter.

🌎🌍 DEUX JOURS PLUS TARD 🌍🌎

J'ai enfin posé le pied sur le sol français, un sourire joyeux plaqué aux lèvres. J'ai eu la bonne idée de faire une capture d'écran de l'endroit où j'ai pu la localiser... Donc je vais m'y rendre directement !

J'appelle un taxi et lui indique l'adresse. Arrivé à destination, je suis surpris de voir un bâtiment pareil pour un lycée ... comment a-t-elle pu se payer une telle éducation à elle et les trois autres ?!

Je rentre dans le campus et j'ouvre de grands yeux en la voyant dans les bras de Matteo et riant avec Nina et Gaston.

Je me dirige à grands pas vers eux et dés qu'ils m'aperçoivent leurs sourires se figent.

Moi (*chuchotant*): Luna...

Luna (*regard noir*): Que fais-tu ici ?

Je suis surpris par son ton. Elle ne peut pas me haïr après toutes ces années ...

Moi: Je te ramène. A la maison.

Elle éclate d'un rire que je n'ai jamais entendu. Il est à la fois sarcastique et en même temps mauvais.

Matteo (*amusé*): Tu as cru que Luna allait rentrer avec toi simplement parce que tu le lui dictais ? T'as confondu, je crois, tu n'es pas son père.

Moi: Ferme-la, crétin prétentieux.

Luna: Tu ne parles pas à Matteo de cette manière, premièrement. Ensuite, je ne rentrerai certainement pas à Buenos Aires. C'est ici ma maison.