Chapitre 16: Niklaus!!! Enfin...

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Kol tomba lentement à terre. Il venait de me sauver la vie. Le vampire, maintenant, désarmé, qui m'avait attaqué, restait bouche bée devant la vitesse de Kol qui venait de s'interposer entre lui et moi. Il me fixa. La rage venait subitement de monter. Les veines saillantes du contour des yeux, grossissaient. Les crocs ne demandaient qu'à se planter dans un cou blanc. Le vampire eu le temps d'avoir peur avant de perdre sa tête. Je n'aimais pas tuer comme ça. Mais cette méthode été expéditive. Je me penchais sur Kol et lui retira le pieu du cœur. Je savais qu'il n'était pas définitivement mort ; mais j'avais tout de même la sensation de l'avoir perdu.

- Kol !!!! Réveille-toi s'il te plait. Allez...
Je caressais machinalement ses cheveux, comme une mère le fait avec son enfant malade. Je regardais son visage, il avait l'air d'un ange. Il semblait si paisible. A genoux près du corps inerte de mon oncle, je me sentais fautive de ce qu'il lui arrivait. Je tenais sa main dans la mienne et j'attendais, les larmes coulant paisiblement et tombant sur sa peau glacé, qu'il ouvre les yeux. Stefan posa ses mains sur mes épaules. Il gardait néanmoins le silence. On n'avait décidé de sortir tous ensemble. Pour s'amuser un peu. Il avait osé me menacer, ainsi que mes nouveaux amis.
- Il va me le payer. Il veut la guerre et bien il va l'avoir.
- Qui ça ?
- Niklaus Mikaelson.

Deux jours plutôt. Je cherchais Rebekah dans la maison. Elijah été partie faire son travail de sape. Chose à laquelle, j'essayais de ne pas penser pour éviter de me sentir coupable de prendre des vies pour en sauver d'autres. Il devait rentrer le soir même, et on avait prévue de diner tous les deux avec Sarah. Elle et moi, on s'entendait beaucoup mieux. Elle avait été là pour moi, au moment, où j'en avais le plus besoin. Récupérer mon père. Sa discrétion me plaisait énormément. Je commençais à mieux la connaître. Et sa relation avec mon père était une bonne chose. Il paraissait détendu et heureux ; et j'aimais le voir sourire. Il m'avait même dit de faire ce que je voulais avec Damon. Mais avec Damon s'était vraiment compliqué.
Bref, quand je me figeai en entrant dans la cuisine. Il ne se retourna pas. Mais il su immédiatement à qui il s'adressait. Il se servait un verre de sang. En soi, il n'était pas un homme imposant. Mince, il semblait pouvoir se briser en mille morceaux. Sa voix me glaça le sang.
- Ma douce nièce, ici ?!
- Niklaus... Enfin !
- Je suis ravie que tu viennes me voir si tôt.
Il se retourna, le sourire de façade et les yeux clairs de fausse sympathie ne me trompaient pas. J'essayais de fuir en lui disant que je cherchais Rebekah. Mais il m'interrompit en m'offrant de partager un verre avec lui. J'étais décidé à lui montrer que je n'avais pas peur de lui. J'acceptais avec détermination son invitation, alors que simultanément je jetais mon sac sur la table. Si mon cœur battait encore ; il aurait sûrement entendu l'accélération soudaine des battements de celui-ci. Il me tendit un verre et je m'approchais de lui pour le lui prendre.
- Apparemment, c'est du A-. J'espère que tu aimes ?
- Je préfère le O+, mais je ne suis pas en manque alors ça conviendra.
Le tact avec lequel, je venais de lui répondre le fit sincèrement sourire. Il enchaina. Je savais qu'il me jaugeait et je n'avais nullement envie qu'il gagne à ce jeu dont lui seul semblait connaitre les règles. Cependant, il ne devait pas savoir que sa nièce apprenait vite.
- Il n'y a pas de doutes, tu es bien une Petrova.
- Pourtant, Kol dit que j'ai hérité de ton impulsivité.
- Kol est un imbécile.
- Je croyais que Klaus était en croisade.
- Vois-tu... le problème...
Il s'arrêta pour me regarder. Il posa son verre sur le plan de travail. Et s'approcha un peu plus de moi. Il se pencha sur mon corps et posa ses mains sur mon bassin. Il approcha son visage du mien. Je sentais son souffle le long de mon oreille. Il semblait à la fois posé et calme mais si fort que les mèches de mes cheveux se mouvaient à chacun de ses murmures.
-... C'est que sans information, c'est un peu difficile de savoir où chercher. Et ici, il y a quelqu'un qui sait, où est, ce que je cherche.
Il s'écarta vivement, après avoir caressé ma joue et reprit son verre. Il fit le tour de la table et se posta pile en face de moi.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Tu en es bien sure, Briséïs. Parce que je connais les Petrova par cœur. Elles ont toutes, une descendance.
- Je ne savais pas qu'Elena avait eu un enfant... Mais, il est vrai que mon père ne me dit pas tout.
- Fais attention, Briséïs, ma patience a des limites. Où est-elle ?
- Qui ça ??
Je posais mon verre. Le conflit verbal se durcissait et connaissant Klaus, enfin, ce que m'en avait dit mon père, je sentais que je devrais m'apprêter à fuir. Et en effet, je n'eu pas le temps de réagir qu'il me tenait fermement le bras dans le dos. Il avait passait son autre bras par-dessus mon épaule et pressait mon cou avec un grand couteau de cuisine. Je sentais un filet de sang couler lentement jusqu'au creux de mon décolleté.
- Ne joue pas Briséïs. Je sais que tu mens.
- Je n'ai pas d'enfants, Klaus. Désolé de te décevoir.
Je réussis à lui faire une clé au poignet, ce qui lui fit me lâcher l'autre bras. Je saisissais le couteau et lui enfonçait sur le flanc gauche du thorax. Il cria de douleur, sans m'attarder je me précipitais vers mon sac et la sortie de la cuisine. Je venais de sous-estimer la puissance Niklaus Mikaelson. Il me rattrapa avant que je n'ai quitté la cuisine, et me plaqua violemment le long du mur de l'entrée de la pièce. Ce geste m'extirpa un gémissement de douleur.
- Très bien. Je voulais être diplomate mais visiblement, c'n'est pas ce que tu as hérité de mon frère. Tant pis pour toi.
Je voyais la rage dans ses yeux. La mâchoire serrée. Il avait agrippé ma gorge. Il me planta le couteau de cuisine en plein ventre. J'hurlais de douleur. Mais il n'y avait personne dans cette maison pour venir calmer ce fou. Klaus serra un peu plus sa main sur ma gorge. Il était en train de m'étouffer et pour que ça soit encore plus facile il me souleva de terre. Mes pieds ne touchaient plus le sol d'au moins vingt centimètres.
- Alors tu vas me dire ou elle est, ou je te tue.
- Vas-y tue-moi... Ap... rès... Elij...
- Elijah ? Ton père t'auras oublié dans allez, approximativement 50 ans.
- Il t'aura tu... er avant ça.
- La famille tu connais ?? Ton père est très famille.
- Je suis sa famille. Lui soufflais-je rageusement entre les dents
- Oui. Depuis...
- Depuis près de 1000 ans, Niklaus. Lâche là.
- Elijah !!!!
- Je croyais que tu étais en voyage. Lâche MA fille, Niklaus.
Klaus me lâcha d'un coup et je tombais brutalement au sol dans une grande inspiration. J'ôtais vivement, pleine de colère, le couteau qui me torturais. Une fois, enlevé, j'inspirais profondément. Je n'eu que des brides de la conversation entre mon père et son frère.
Klaus quitta la pièce en me fusillant du regard. Elijah s'accroupit près de moi.
- Ca va, ma chérie.
- Je ne peux pas croire que ce type est mon oncle.
Il me prit dans ses bras et porta jusqu'à sa chambre. Il me déposa doucement sur le lit. Il m'indiqua de me reposer. Il était hors de question qu'on annule le dîner. Je récupérais comme n'importe quel vampire aussi vieux que moi. Mais, je le laissais faire et ne bronchais pas. C'était son frère qui m'avait blessé et je ne voulais pas envenimer les choses. Je lui demandais comment il avait fait pour être là si tôt. Il ne me répondit pas. Il me regarda et je compris. Il écrivit un mot qu'il me tendit. Il le brûla aussitôt après. Mon visage s'assombrit. Il n'avait écrit que quatre mots : « Elles n'ont pas souffert ».

Kol ouvrit les yeux subitement.
- Kol !!!
- Ca va ; ca va !! Je ne suis pas mort. En tout cas, si ton père ose encore dire que je ne te protège pas; c'est moi qui le plante. Quoi que je n'aurais peut-être pas... Enfin bref. Je me demande qui ???
- Klaus.
- Klaus ??
Il indiqua ne pas être étonné. D'après lui, c'était tout à fait le style de son grand frère. Klaus aimait commander et n'aimait pas trop se salir les mains. Sauf s'il ne pouvait pas faire autrement. Il allait partir quand je le retenu vivement par le bras. Il se retourna d'un air interrogateur, et je le remerciais sincèrement, et confusément, du geste qu'il avait fait pour me sauver la vie. Debout face à moi, il prit mon visage entre ses mains et se rapprocha. Je ne sais pas pourquoi, mais je posais les miennes sur ses hanches. Il me regarda droit dans les yeux.
- Je ne laisserais personne touché à ma jolie nièce. Pas même Klaus. Il m'embrassa sur le front avant de rompre la distance qui nous séparait. Je le retenais et je me serrais contre lui autant que je le pouvais. Ce qui le surprit et il resta quelques secondes avant de me serrer dans ses bras à son tour. Le regard jaloux de Damon me sortit de ce moment on peut plus étrange entre mon oncle et moi. Il voulut nous raccompagner jusqu'au manoir, mais Damon s'y opposa. Kol savait combien s'était compliqué et ne s'interposa pas plus entre lui et moi.
- Ok !!! Très bien. Je te tue Damon, s'il lui arrive quelque chose. Sois prudente Ok !? Reste sur tes gardes.
- Bonne nuit Kol. Oh... Ne dis rien à Elijah tu veux ?
Il accepta d'un signe de tête et s'évapora dans la nuit.



Mlle Briséis Petrova MickaelsonDonde viven las historias. Descúbrelo ahora