Chapitre 17: Soirée de gala

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Vêtue d'une petite robe noire, assez courte, avec un joli décolleté en dentelle ; que j'avais accompagné d'un châle jaune safran ; J'arrivais au bras de Damon devant la demeure que mon « cher » oncle avait bâti ou plutôt fait bâtir. L'invitation était sans équivoque : « tenue de soirée exigée ». Klaus aimait les grands dîners et tout le monde avait été convié à cette soirée qui ne m'enchantait guère. Damon détestait Klaus autant que moi. Une trêve bienvenue, dans notre relation compliquée mais qui cependant semblait peu à peu aller dans le bon sens. Il était un parfait gentleman. Je n'eu pas le temps de frapper ou de sonner que la porte s'ouvrit sur un Matt resplendissant. Je ne lui laissa pas le temps de dire un mot, que je lui intimais de s'asseoir près de moi à table. Il me répondit par un large sourire que je ne pu m'empêcher de trouver charmant. Kol et Rebekah étaient eux aussi sur leur 31. J'eu un léger sourire en voyant ma tante dans une robe d'un rouge flamboyant similaire à celle de Caroline. Je lui conseillai discrètement de se changer.

- Tu es folle !! Me changer maintenant, mais je ne sais pas quoi mettre d'autre.
Je l'accompagnais alors dans sa chambre pour l'aider à choisir quelque chose de moins, enfin de plus... autre chose quoi !!!
- Tu devrais aussi te changer.
- Ma robe est parfaite, Rebekah.
- Ma nièce est pire que moi!! Tu es sure que ton père est Elijah?!? ironisa-t-elle
Pendant, que nous parlions chiffon, Caroline et Stefan furent accueillis par un Klaus, on peut plus poli et charmeur, au près de Caroline. Dans le salon, les discussions entre Elijah, Matt, Damon et Kol était monocorde et ennuyante.
Finalement, Rebekah se décida pour porter une jolie petite robe courte de couleur parme. Beaucoup plus sage que le rouge.
- Ah enfin ma nièce ose se joindre à nous.
- Nick, la ferme, tu veux !! C'est moi qui l'ai retenue.
Rebekah avait un sacré répondant face à son grand frère. Je vis mon père sourire. Je marchais lentement jusqu'à lui pour l'embrasser ; et je lui demandais ou était Sarah. Je partis en direction de la cuisine. Kol derrière mes talons. J'avais une grande confiance en Kol pour apaiser les tensions. Nous aidions tous les deux Sarah à finir les plats. Avec l'humour que Kol apportait à chacune de ses erreurs culinaires, la cuisine semblaient être un bon refuge contre les tensions. Damon entra dans la pièce, avec un sourire ravageur.
- Comment se fait-il que les deux plus belles femmes de la soirée se cachent dans la cuisine.
- Peut-être parce que les hommes ne savent pas cuisiner !! Répondit Sarah avec un aplomb qui fit se redresser le vampire qui se montra beau joueur, et accepta sa défaite à cette mini joute verbale, avec un sourire en coin.
Sarah et Kol prirent des plateaux de petits fours et se dirigèrent vers l'un des salons de la demeure. Damon et moi restions tous les deux. Je remontais mon châle sur mes épaules et je m'adossais contre l'évier. Damon s'avança vers moi. Il planta son regard dans le mien. Je finis par baisser les yeux au sol. Visiblement, nous étions tous les deux gênés par la situation.
- Je suis désolé.
Finit-il par avouer. Je levais la tête pour soutenir son regard. C'était d'ailleurs difficile. J'appréciais l'effort qu'il avait fait ce soir, mais, rien n'avait réellement changé.
- Vraiment. Je suis désolé du mal que je t'ai fait. Mon orgueil en a pris un sacré coup. Je savais Elijah Mikaelson dangereux, mais à ce point là. Je...
- Il n'est pas tendre ; c'est vrai.
- Il compte plus que moi. Je comprends ça.
- C'n'est pas vrai... C'est différent. C'est tout.
- Je ne veux pas te perdre.
- Damon. Arrête de...
- Je t'aime.
Il me caressa la joue avec son pouce. Il se rapprocha de moi et pris mon cou dans sa main avec son autre main, il souleva mon menton et déposa sur mes lèvres un baiser d'une tendresse infinie. Il y avait si longtemps qu'il n'avait pas agit ainsi. J'avais l'impression de redécouvrir les premiers émois amoureux. En attrapant, ses hanches je l'attirai vers moi doucement jusqu'à rompre la distance qui nous séparait encore. Un deuxième baiser plus profond me fit perdre pied. Quand Elijah m'appela en arrivant dans la pièce, à ce moment là.
- ... Euh... Pardon, je ne voulais pas vous déranger. Ton oncle s'impatiente. Il aimerait te voir.
- Je vais leur dire que tu arrives. Elijah.
- Damon.
- Papa !! Ne le prend pas mal.
- Je crois qu'il faut que je m'y fasse c'est tout. Je sens que tu es apaisée.
- Je suis amoureuse.
- Je vois ça. On y va, Niklaus va s'énerver.
- Je suis bien dans cette cuisine.
- Oui. C'est vrai que te retrouver embrocher le long du mur comme la dernière fois, c'est agréable. Moi, je préférerais te voir dans la salle.
- Oui. Tu as raison. Allons-y.
Un frisson me parcouru. Elijah passa sa main dans mon dos comme pour me donner du courage. Nous rejoignîmes les autres. Et après une remarque désobligeante à mon attention, Klaus entama son discours de faux-cul ennuyeux. Cependant, je devais avouer que cela lui allait très bien. Le champagne rosé, qu'il avait choisi, était nettement destiné aux femmes présentes. Nul doute qu'il voulait se faire bien voir. Il était évident qu'il jouait un double jeu. Ce genre de comportement, n'était pas de ceux que j'appréciais. Damon me prit la main et la serra dans la sienne. J'observais tous les regards. Kol et Rebekah s'ennuyaient profondément. Quand, Kol tourna la tête et fit le pitre en imitant son frère ; ce qui me faisait discrètement rire. Il se fit vite rappeler à l'ordre par un coup de coude de sa sœur. Stefan et Caroline étaient des plus attentifs, une habitude sûrement. Matt faisait bonne figure. Et mon père, auprès de Sarah semblait détendu et amoureux, en gros, il était heureux. Il souriait de bon cœur. Sarah était d'une grande classe dans sa robe longue d'un vert pâle sublime. Un chignon banane lui donnait un air altier qui convenait à la soirée et surtout qui devait plaire à son beau-frère. Quand Klaus, nous intima de passer à table. Toute l'assemblée se dirigea vers la grande salle de bal que Klaus avait conçu. Je n'avais jamais vu cette pièce. Elle est juste immense. Je ne sais pas comment il a pu avoir du gout à ce point. La profondeur de la pièce est impressionnante. Dans un style très baroque, les multiples lustres, lui donnaient, cependant, un air de galeries des glaces. Les tentures rouges me rappeler les bals de l'empereur, à Vienne. Sissi était une femme sublime, au moins sur ses portraits, en réalité elle était si squelettique qu'elle n'avait plus de taille. Et elle était une impératrice maniaquo- dépressive qui fuyait la cour dès qu'elle en avait l'occasion. 
Klaus avait vraiment les petits plats dans les grands. Et j' ne m'étais absolument pas attendu à tout cela. La table était chic et distinguée. Nappe blanche, couverts en argent, verres en cristal, et un tapis de roses rouges comme chemin de table. Sarah et Caroline se levèrent pour aller chercher les premiers plats. Niklaus avait pris soin d'hypnotiser tout un groupe philarmonique, mais, il avait du oublier les serveurs. Pourtant, Klaus n'était pas du genre a passer à côté de ce genre de détails. Non bien évidement que non.
- Reste là. Enfin... Euh... Briséis !! Je te prie de bien vouloir rester assise à table. S'il te plait. Nous devons parler affaire. Elles sont assez de deux. M'intima Klaus alors que je me levais pour aller aider.
- Je n'ai aucune affaire à discuter avec toi. Mais soit. Si cela peut faire plaisir à mon vieil, très vieil oncle. Je resterais assise bien gentiment.
Kol pouffa de rire en entendant ma réplique un poil cinglante. Il ajouta que l'ambiance allait être des plus sympathiques. Et qu'il risquait de bien rire. Klaus serrait les dents pour se contenir. Et Elijah me fusilla du regard. Matt et Stefan étaient mal à l'aise. Rebekah haussa les yeux au ciel Et Damon souriait ironiquement.
Sarah et Caroline avaient simplement été cherchées, le nectar rouge qui nous servirait de boisson. Pour le reste, de jeunes gens aux gestes mécaniques s'appliquaient sagement à ce que personne ne manque de rien.
Le menu était exposé sur les tables à la vue de tous. Mon oncle me fit un sacré clin d'œil avec ce repas à la française. Notez plutôt... Une mise en bouche à la saveur de velouté de champignon ouvrait le repas, suivait d'un opéra de foie gras à la praline rose, accompagné de pain perdu aux fruits secs. Glace au lait d'amande douce, un saumon mi fumé mi cuit, avec une salade de lentille, crémeux de choux fleur, oie fermière, jus de poule, crème fermière et riz d'épeautre et légumes anciens. Des fromages assortis sur un lit de salade verte, pain aux noix. Puis, pour le dessert, des samossas aux fruits exotiques sur leur océan de mangue. La touche asiatique qui m'aurait presque fait succomber aux efforts calculés de Niklaus pour arriver à ses fins.
Finalement, le diner commença sans embuche. Chacun discuté avec son voisin. J'avais l'impression d'être à un repas familial des plus classiques au moment des fêtes de Noël, et, je me demandais vraiment ce que mon « oncle » préparait. Au moment du dessert. Klaus se leva. Une valse se mit à résonner dans toute la pièce. L'orchestre jouait un air des plus connus. Il s'approcha de moi.
- Si ma chère nièce voulait bien consentir à m'accorder cette danse ?
Je fus surprise. Il me souriait et me tendait la main dans une révérence des plus polies. La panique montait en moi, les images de notre confrontation revenaient à vitesse grand V et la peur m'assaillit. Je croisais le regard de Kol, aussi interrogateur que le mien, celui de Damon, furieusement contrarié de me pas pouvoir être le premier à me faire valser, et celui de mon père, serein, il me souriait posément. Un signe de tête positif me rassura ; il était là. Klaus ne tenterai rien. A moi, de lui montrer que je connaissais les règles de son petit jeu sadique.
- Avec plaisir. Si mon cher vieil oncle sait encore danser !
Lui répondis-je en me levant dans un sourire charmant. Ma main se posa dans la sienne. Il ne manqua pas de la serrer, non, plutôt de la broyer ; une réponse toute faite, à mon affront verbal.
A mon grand désarroi, Niklaus Mikaelson était un excellent danseur. Les pas légers, il me donnait l'impression presque de voler. Tous nous regardaient. Et tous pouvaient entendre notre conversation. Mais cela ne dérangeait nullement Klaus. Et, il prononça les mots qui menèrent sa soirée au désastre.


Mlle Briséis Petrova MickaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant