Chapitre 8

367 15 10
                                    

Pdv Lyra

Mon esprit se figea. Est-ce qu'il venait vraiment de me demander en mariage ?!

- Je...Nuada...Je

- Lyra ?

Je voyais la panique sur ses traits. Il se détacha de moi, se leva et sortit de la pièce. J'enfilais un de ses hauts et je lui courus après.

- Nuada !!

Il était dans le salon complètement nu. Il se retourna avec un regard triste.

- Je... Oui je veux t'épouser ! Rien ne me ferait plus plaisir. Excuse-moi d'avoi-

Il s'était rapproché de moi et me pris dans ses bras :

- Ce n'est rien. C'est moi qui ai réagi trop violement.

Il remit une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, et il se pencha à celle-ci :

- Tu sais que mes vêtements te rendent encore plus désirable ?

Il me regarda avec un sourire en coin tandis que je lui répondis :

- Alors montre-moi à quel point je suis désirable...

Son sourire disparu à ma remarque, mais le ton de sa voix resta doux :

- Malheureusement nous n'en avons pas le temps... Mon père veut me voir, et je lui ai dit que je ne reviendrai qu'avec toi.

- Et comme je suis là...

- Et comme tu es là.

Nous sommes allez prendre un bain assez rapidement, et nous nous sommes habillés. Nuada m'avait offert une robe de chez lui. Elle était magnifique : bleue avec des broderies or sur le bustier. J'attachais mes cheveux en laissant les mèches de devant libre et je l'ai rejoint dans le salon où il m'attendait. Il me prit dans ses bras et comme la dernière fois nous nous sommes retrouvés dans un endroit totalement différent. C'était sous terre, mais lumineux et chaleureux. Nous sommes arrivés dans une salle circulaire où des gardes avec des masques d'oiseaux énormes étaient alignés. A l'extrémité de la salle se trouver un être que je ne connaissais pas. Il avait un teint cireux, il était ridé et avait le visage allongé. Il demanda à Nuada de déposer ses armes, ce qui l'énerva. J'étais resté en retrait mais je le voyais et le sentais s'énerver.

- Nuada, s'il te plait.

Il se tourna vers moi :

- Pour toi j'accepte.

Et il laissa ses armes à l'entrée. Nous avons pénétrés dans une immense salle où des elfes et autres créatures étaient regroupés dans des espèces de tribunes. Une pluie d'or s'abattait délicatement sur ce hall, et à l'autre bout se trouver un trône magnifique. Sur ce trône était assis un vieil elfe, sûrement le père de Nuada, et par extension le roi.

- Mon fils, tu es revenu. Je t'ai demandé de venir pour te demander de rendre aux humains le fragment.

- Père... J'ai déjà décidé de moi-même de leur laisser une seconde chance. Mais si jamais il venait à rompre je serais sans pitié. Et je ne laisserai personne se mettre sur mon chemin.

- Bien. Je suppose que la femme qui t'accompagne aujourd'hui est la raison de ce changement.

- Oui. C'est elle.

Il fit un signe de tête à Nuada et me fit un sourire. Nous nous sommes retirés de la salle du trône en sa compagnie. Nous avons discuté du lien qu'il y avait entre nous et aussi du fragment de couronne que je garder avec moi. A la fin de la journée le roi nous invita à manger à sa table :

- Nuada, as-tu pensé au problème qu'allait posés sa condition d'humaine ?

- Oui et à ce propos...

- Avant toutes choses, êtes-vous d'accord jeune femme ?

Je levais les yeux vers le roi :

- D'accord pour ?

Nuada me pris la main :

- Je ne lui en ai pas encore parlé. Je le ferai ce soir.

- Bien ne traine pas.

Nous avons fini la soirée dans la bonne humeur et nous sommes rentrés. Nous nous sommes installés devant le feu, enlacés :

- Nuada ?

- Oui ?

- De quoi devais-tu me parler ?

- Lyra, les elfes sont immortels, contrairement aux humains. Et nous avons la possibilité de t'accorder à titre exceptionnel cette immortalité. Mais sache que tu as tout à fait le droit de refuser. Je ne t'en voudrais pas...

Je ressentais sa tristesse à la fin de se phrase. Si je venais à refuser il serait détruit. Mais en même temps qui pourrait refuser de passer l'éternité avec l'homme de sa vie ?

- Nuada, je t'aime et ...

- Lyra, je t'aime aussi. Et même si je ne te le montre pas souvent je...

Je posais mon doigt sur ses lèvres en me redressant. Je me suis mise face à lui, j'ai planté mon regard dans le sien et me suis rapproché de lui. J'effleurais doucement ses lèvres :

- L'éternité à tes côtés, ça me comblerai de joie.

La rédemption de Nuada [TERMINEE]Where stories live. Discover now