Orel #2. 20

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Bon ben bonne nouvelle, l'inspi est revenue, du coup je vous fais profiter de ce chapitre 😄😄 j'espère qu'il va être au gout de tout le monde...
Bonne lecture 😘

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Ses paupières s'ouvrent doucement puis se referment illico.

- Hey ! je lui dis en tapotant ses joues.

Toujours pas de signal.

Je la pose délicatement sur un canapé et recule. Le mec vient s'accroupir près d'elle et pose sa main sur son front.

- Elle s'appelle comment ? je lui demande en me laissant tomber sur l'autre canapé.
- Alma, il répond aussitôt. C'est ma meilleure pote.

Il tourne la tête vers moi, sauf que comme je le regarde aussi il rougit et baisse les yeux.
Il s'installe sur le rebord du canapé et soupire.

- Je le savais, que yallait y avoir une couille, je l'entends marmonner.

Je souris.

- T'inquiète mec, elle va s'en sortir ta pote. Le SAMU arrive. Enfin je pense.
- Si elle savait que vous l'aviez récupérée comme vous l'avez fait... Elle en reviendrait pas.

Je ricane.

- Je sais, j'ai pas mal de groupies...
- C'est pas une groupie comme les autres, il rétorque, limite agressif.

Hum.

Calme toi mec.

Au moment où il se rend compte de ce qu'il a dit, la gamine se réveille brutalement.

- Carlos !! Jsuis où ?

Mdr, Carlos... C'est quoi ce blaze ?

Je me lève et m'approche d'elle.

- Salut.

Elle tourne la tête vers moi et porte ses mains à sa bouche.
Je lui lance un léger sourire, mais sans plus. Les fans hystériques, je connais et j'ai du mal à supporter ça.

Je porte alors une attention toute particulière à ses yeux.
Ils sont bruns.
Un brun spécial...
Je l'ai déjà vu quelque part.

- T'as fait un malaise, l'informe alors le dénommé Carlos, et son attention à elle se reporte sur lui. Genre... Tu t'es effondrée d'un coup.
- Ouep, je continue. Je t'ai vue tomber dans la fosse et j'ai tout arrêté pour te venir en aide. Tel un prince charmant.
- Merci, elle chuchote, les larmes aux yeux.

Je toussote et revient ma caler sur le canapé. Vu comment elle me dévisage, on dirait que j'ai sauvé son chien d'un terrible accident. Ou son père. Ou peu importe on s'en fout.

Ya un blanc gênant. Elle hésite à me dire quelque chose, ça se voit à son expression. Cause, gamine. Ça va pas te tuer.

Elle a pas le temps parce que soudain, la porte de la loge s'ouvre sur une petite équipe de pompiers en uniforme.

- C'est ici qu'a été emmenée la jeune fille ? me demande l'un d'eux.
- Elle est juste devant vous, je réponds en la désignant du menton.

Deux mecs armés de tout un attirail de matos médical accourent près d'elle et se mettent à lui poser un tas de questions chiantes, du genre comment allez vous, avez vous toujours mal, avez vous récemment ce genre de malaise... J'aurais tout donné pour être ailleurs, dans un bar ou en boîte, juste pour pas écouter toutes ces infos.

La gamine paraît gênée et je la comprends parfaitement. On vient juste de lui demander si elle avait ses règles et si elle avait récemment eu des rapports sexuels.
Pas fin, le SAMU.

Mon père et ses histoires à raconterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant