#21

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Un quart d'heure plus tard, tout le monde est en place. Ils quadrillent la villa. Aaron se poste en première ligne, tous les honneurs lui reviendront et il retrouvera peut être les bonnes grâces de Mr Benett. Il donne le décompte. Il ouvre la porte. Ils entrent. Rapidement une dizaine de policiers montent à l'étage et surgissent dans la chambre.

Le bruit est ahurissant. L'effet de surprise terrifiant. Nous sursautons ensemble. Je ne sais plus où je suis, Riley non plus. 

Aaron crie :

- Goehler ! vous êtes en état d'arrestation, tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre vous, vous avez droit à un avocat.

Riley se lève, enfile son caleçon et lève les bras. Il est plaqué contre le mur sans ménagements. Il ne dit rien, reste calme. Il ne me lâche pas du regard.

Moi, apeurée, je remonte les draps sur moi. Je ne réagis pas. Je commence à hurler quand je vois Riley menotté contre le mur.

- Arrêtez, ne lui faites pas de mal ! Je vous en supplie!

Je pleure. Riley me dit une seule phrase :

-Billie, pense à faire ta vie maintenant, je t'aime ma belle.

-Non, non, Riley je ne te laisserai pas ! 

-Il le faut, ne m'attend pas, ce serait une erreur!

-Non, non!!

Je mets ma tête dans les draps pour cacher mon chagrin.

Puis je reprends du poil de la bête. Quand tout le monde est sorti de la pièce, je m'habille et je descends à toute vitesse. Ils sont entrain de donner des vêtements à Riley. Je vois Aaron. Je lui fonce dessus, en criant :

- C'est toi qui fait ça ?  hein ?  ça te fait plaisir ? 

- Je t'avais prévenu Billie

- Tu n'es qu'un connard, je te déteste ! 

- Je sais mais ça te passera

- Espèce de...... je lui saute dessus pour le frapper.

Un policier m'attrape au vol. il me tient par la taille. Je gesticule dans tous les sens en lui hurlant des insanités. Riley ne me regarde plus. Je l'appelle.

-Riley regarde moi s'il te plait !, je t'attendrais, tu m'entends, je t'attendrais !

Il ne relève pas. Ils l'embarquent. J'enfile mon jogging usé et je prends les clefs de ma voiture pour le suivre au commissariat.

Arrivée là-bas, il m'interdise de le voir. Je demande à voir le capitaine qui me reçoit rapidement.

-Mlle Benett, asseyez vous.

-Laissez moi le voir !  dis je sans autre forme de politesse.

-Je ne peux pas ! 

-Mais il a droit à une visite ou à un appel téléphonique non ?

-Oui mais il faudra attendre la fin de la garde à vue.

-Qui dure ? 

-Maximum 48h

-48h ? Mais je veux le voir avant !

- C'est impossible. Ecoutez mademoiselle, votre père ne va pas tarder à arriver, il vous raccompagnera et on vous donnera des nouvelles.

-Mon père ? Qui l'a averti ? 

-  DIAZ je crois

-Putain mais c'est pas vrai, pourquoi faire ?

INSIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant