Tortu(r)e en famille

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Disclaimers : la technologie utilisée ci-après est directement empruntée à Star Trek. Tous les pirates adultes provenant de l'univers de M. Matsumoto auraient bien aimé y rester. L'idée originale de la ménagerie revient à Paulette Bourgeois et Brenda Clark. Quant à moi, je mixe.

Remerciements (ou pas) : ce texte résulte d'une commande. J'insiste. On m'a demandé un crossover « Albator/Franklin la Tortue ». Non mais franchement. Et je ne connais même pas Franklin la Tortue, en plus.

Notes de l'auteur : j'avoue avoir choisi une solution de facilité pour expliquer ce crossover improbable (oui, encore plus improbable qu'un « Albator/Mon Petit Poney »). Je me refuse toutefois de balancer les personnages les uns en présence des autres sans disposer au départ d'un argumentaire un tant soit peu convaincant d'un point de vue scientifique. Ce qui, dans le cas de Franklin la Tortue à croiser avec le Leijiverse, reste assez ardu à développer.

Liberté nominative : Zero. Vaguement alcoolique, barbu, a adopté Lydia. Devrait s'appeler Ban.

Blague élaborée : avec le prénom « Franklin ». Même si en l'occurrence, la plaisanterie est un peu biaisée (pour en savoir plus, se rapporter aux précisions supplémentaires ci-dessous).

Précisions supplémentaires : à moins que M. Matsumoto ne vienne me contredire, pour l'instant le seul Harlock qui se prénomme Franklin, c'est le « Westerner » de Gun Frontier (Franklin Harlock Junior, de son nom complet). Les pilotes du vingtième siècle sont nommés Phantom F., sans que le « F. » ne soit jamais explicité. Pour autant que je sache et même si la logique voudrait qu'il s'appelle Phantom F. également, aucun prénom du pirate de l'espace n'a encore jamais été officiellement mentionné. Personnellement et en cas de besoin, je l'appelle Franz. C'est arbitraire, et uniquement dicté par le fait que je trouve le prénom « Phantom » un peu difficile à porter.

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« Ça ne pouvait pas tomber plus mal, capitaine. Tout était planifié depuis des semaines, mais avec ce qui est arrivé ce matin, je suis bloqué ici pour la journée. Et ce n'est pas possible de reporter, je me suis renseigné. ... Du coup, comme vous n'êtes pas concerné par les problèmes ici, vous pouvez vous en occuper ? La petite vous aime bien, je ne crois pas que ça la gêne que ce soit vous qui l'accompagniez plutôt que moi... »

Harlock n'était pas loin de penser que le doc l'avait fait exprès. Oui, y compris pour l'incendie du hangar à navettes, l'explosion et le chaos qui s'en était ensuivi. Tout était de la faute du doc, même si le médecin-chef de l'Arcadia n'apparaissait ni de près, ni de loin dans aucune des scènes capturées par les caméras de surveillance : la violente embardée que les compensateurs inertiels n'avaient pas réussi à contrer (et qui n'avait même pas été causée par un tir ennemi mais seulement par un putain d'orage magnétique), la chute de ce maudit escabeau sur le tableau électrique, le court-circuit, et la catastrophe.

Le feu avait ravagé la totalité de la tranche Kilo sur trois ponts avant d'être maîtrisé. Seul l'acharnement obstiné des mécanos présents dans le hangar au moment du drame avait permis de sauver les spacewolfs. Une action d'éclat qui avait coûté cher : les gars souffraient tous de brûlures à des degrés divers, la plupart avaient été intoxiqués par les fumées, et deux d'entre eux étaient dans un état suffisamment grave pour inquiéter le docteur Zero... et l'empêcher de quitter son infirmerie.

— Tu crois que grand-père pourra nous rejoindre, dis ?

Harlock baissa les yeux sur la petite fille accrochée à sa cape, qui trottinait de temps à autre pour suivre le rythme de ses grandes enjambées.

Anecdotes interstellairesWhere stories live. Discover now