vingt sixième Chapitres

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Je me reveille dans une chambre blanche qui doit être l'infirmerie.
Son visage inquiet au dessus de moi.
Mon esprit embrumé peine à analyser la situation. Je me sens comme dans un rêve, comme sous sédatifs je souris bêtement contemplant le sublime visage au dessus de moi.
Je passe ma main sur sa joue, mes yeux ne peuvent plus se détacher des siens.
- Putain... t'es hyper sexy.
Il me rend mon regard un sourire moqueur au levre
- Oh vraiment ? Sa main caresse mes cheveux.
Je rougis, j'ai l'impression d'être complètement ailleurs, j'ai envie de rire, de dire tout ce qui me passe par la tête. Je me sens incroyablement légère.
- Je te promet ! Je m'exclame peut être un peu plus fort que je ne l'aurais du.
- Abi... commence t'il
- Je t'ai toujours trouvé ultra séduisant, je sais pas pourquoi je te jure. Mais le prend pas pour toi hein ! Tu reste toujours super agaçant Somber.
Je me redresse, nos visage son si proche je manque de souffle.
- j'ai vraiment envie de t'embrasser.
Son sourire s'élargi
- Ne t'en prive pas alors.
Je crois que je rougis plus vivement.
- J'aimerais bien savoir ce qu'ils t'ont donnée, je veux la même chose.
- Comment ça ? Dis je surprise
- Comment ça ? T'es complétement défoncée Abigaëlle
- Je suis défoncée ? Je m'ofusque, mon cerveau tourne à l'inverse je suis complètement perdu.
- Comment ça !? Je dégage le drap sur moi, son contact m'est étrangement gênant. Je me place en tailleur prend l'air le plus sérieux et me tiens bien droite. Explique toi. J'ordonne
- ça n'a pas d'importance... tu voulais m'embrasser ?
- J'ai toujours envie de t'embrasser ! Je m'exclame trop sincère pour être dans mon état normal.
Je sais que quelque chose cloche, au fin fond de mon être je sens une présence, une réalité se mouvoir. Je sais qu'elle est la mais je préfère l'ignorer, je me sens si bien. Si légère.
Je pose mes lèvres sur les siennes, l'une de mes mains sur sa nuque. Il répond à mon baisé, ses mains remonte lentement le long de ma taille. Nos corp se rapproche inexorablement. Je fais courir mes doigts dans ses cheveux ébène. Nos souffle se font plus fort, s'entremêlent.
le bruit d'une porte qui s'ouvre et un raclement de gorge me font sursauter. Je me détache de lui et mes yeux ce rive sur l'homme qui se tient dans l'entre baillement de la porte. je ne peux m'empêcher de pousser un hurlement de terreur , son visage dur et froid me fait horreur. Le maître du jeu me considère, je reste tétanisé, mon coeur bat trop vite, mon esprit est trop embrumé, j'ai du mal à respirer.
- Qu'est ce que vous lui avez donnez? la voix de Jace est calme mais ses yeux ne peuvent contenir leurs inquiétudes a mon égard.
- Rien qui ne te concerne. le vote à lieu dans 20 minutes. Amène la. Calme la surtout et surtout ne soyez pas en retard.
Ackaru disparaît, le poids qui pesait sur mes épaules disparaît peu à peu.
Un bras passe autour de ma taille, je me love contre son corp accueillant et protecteur.
- Ça va bien se passer Abi.
- Je sais que ça va aller! je m'exclame et m'écarte de lui. Allons y.
Je me relève, chancelle pendant une demi seconde, me reprend et m'avance d'un pas décidé vers la porte. En même temps que ma main se pose sur la poignée la sienne s'y pose fermement, je sens la présence de son corp derrière Jace.
- Abigaëlle, tu sais ce que signifie le Vote?
- Je... Je ferme les yeux, rien ne pourrais masquer cette réalité.
Ses doigts se referment sur mes poignée, Jace se colle un peu plus à moi, ses mains glissent sur le métal de la porte, Il place mes mains au dessus de ma tête, me bloquant fermement, l'une de ses mains redesend vers ma nuque, Il relève mon visage et ses yeux plonge dans les miens.
- Écoute moi, Il serait préférable que tu ne parle pas tout à l'heure, tu es sous une espèce de puissant sédatifs, Ce serait dévastateur pour nous si les mots sortaient de ta bouche trop facilement.
j'acquiesce, je sens ses lèvres sur les miennes m'emporter vers un sentiment de plénitude, Pourtant je la sens toujours, cette noirceur logis au fond de mes tripes, assoiffé de sang, pour l'instant endormis.
Nous nous rendons à l'échafaud, les autres survivant nous attendent. Le terrible maître du Jeu me fixe, son regard emplis de suspicion que je ne peut discerner, mon esprit est profondément endormis, me laissant désarmé, Incapable de toutes logique. Je m'assois, ce ne devrait pas être difficile de fermer ma bouche.
Ackaru commence son discours a l'intention de l'audience, le bruissement des drones dans mes oreilles, Un flash. Le sang gicle de ma main, du couteau, le bruit des drones filmant la moindre de mes actions.
Je croise le regard de Jace, me raccroche.
- Passons maintenant au moment du Vote. Puisse les Loup Garous être révélés. Tonne le maître du Jeu.
Nos destin sont a présent lié, chacun d'entre nous pries. Ne votez pas contre moi...

Les Loups Garous De ThiercelieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant