Prologue

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21 décembre, 2002 - 4:28am - Sibley Memorial Hospital, Washington DC

Une femme de 22 ans entra dans l'urgence, en criant.

- Aidez-moi quelqu'un, s'il vous plaît!

La jeune femme était tout en sueur. Tremblant, elle retira son manteau, révélant un petit ventre. Une chose était sûre, elle était enceinte. Quelques infirmières coururent vers elle et l'aidèrent à s'asseoir sur une chaise roulante. Une infirmière prit en charge la femme et se dirigea vers l'aile de la maternité.

- Je ne peux pas donner naissance maintenant! criait-elle.

L'infirmière entra finalement dans une chambre avec sa patiente. L'infirmière l'aida à retirer son chandail. La jeune adulte était couverte de d'echymose et avait quelques marques de défense sur ses mains. Elle était visiblement en état de choc.

- Madame. Je vais avoir besoin de votre nom.

- Je suis seulement enceinte de 28 semaines! Je ne peux pas donner naissance!

Même si elle n'avait pas sa réponse, l'infirmière décida d'attendre quelques secondes, voire minutes, avant de reposer la question. Rapidement, elle mit du gel sur le ventre de la dame et vérifia l'état du bébé. La petite fille était clairement en état de choc aussi. L'infirmière vérifia l'état de la mère ; elle commença par regarder si ses pupilles étaient dilatées et si elles réagissaient à la lumière. Son corps était trop sur le choc et ses pupilles ne répondaient pas. L'infirmière devait appeler les policier parce que la dame semblait avoir été maltraitée. En l'espace de quelques secondes, l'infirmière alerta un obstétricien et un policier qui était à l'hôpital. Elle calma ensuite la mère. Une fois qu'elle était plus calme, l'infirmière essaya de trouver l'identité de la femme.

- Quel est votre nom, madame?

- Emily. Emily Prentiss, pleura-t-elle.

L'obstétricien et les policier entrèrent dans la chambre de maternité. L'infirmière fit signe au policier de la suivre à l'extérieur pendant que l'obstétricien examinait Emily.

- Bien. Saviez-vous que vous avez perdu les eaux?

Elle secoua la tête en signe de négation.

- Vous êtes actuellement dilatée à presque 6 cm. Vous ne pouvez pas revenir en arrière ; vous allez devoir pousser.

Emily ne voulait pas expulser son bébé ; elle savait que c'était trop tôt.

- Je ne peux pas le faire. Je suis désolée, je ne peux pas.

Elle ressentit une énorme contraction qyi la fit hurler.

- Vous devez pousser. Ce bébé est déjà sur le chemin de la sortie!

Têtue comme Emily l'était, elle n'allait pas pousser. L'obstétricien jura à lui-même : le bébé était en détresse respiratoire. Le docteur devait performer une césarienne. Emily fut précipitée à la salle d'opération et quelques minutes plus tard, une petite fille était née. Elle pesait seulement 2 livres et 6 onces et mesurait 36 centimètres. Cette petite fille fut amenée de toute vitesse à l'unité néonatale des soins intensifs. Les battements de son coeur étaient faibles et elle ne montrait pas vraiment de signes de vie. Elle serait vraiment chanceuse si elle passait au travers de la nuit.

Emily se fit demander si quelqu'un devait être averti. Elle continua de fixer le mur et secoua la tête. Depuis qu'elle était sortie de la salle d'opération, elle n'avait pas eu de nouvelles de son nouveau né et elle n'avait pas eu de contact visuel avec quiconque. Elle répondit aux questions de l'officier sans donner de détails. Quand s'en ai arrivé au père du bébé, elle seulement dit qu'il s'était barré lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte. Ce qui était en partie vrai.

Quelques heures plus tard, elle eu le droit de voir sa fille. Avec l'aide d'une autre infirmière, elle s'assit sur une chaise roulante et se dirigea vers l'unité néonatale des soins intensifs pour voir sa fille pour la première fois. Sur le chemin du UNSI, l'infirmière avertit Emily que sa fille avait été sans oxygène pendant un certain moment et que ça lui avait causé des conséquences au niveau mental. Et le fait qu'elle était arrivée 2 mois en avance n'aidait pas. Mais pour Emily, les capacités intellectuelles n'avaient pas d'importance parcs qu'elle l'aimerait comme elle était. Une fois qu'elle eut mis un masque et désinfecté ses mains, elle fut menée au berceau de sa fille. Elle n'avait pas encore la permission de la prendre, mais elle pouvait la toucher. La première chose qu'elle dit, en voyant sa fille fut :

- Bonjour, Heaven Grace Prentiss.

- Bonjour, Heaven Grace Prentiss

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