XALAAT "PENSÉE"
"Je me rappellerais toujours de cet instant, lorsque sa main frôla ma peau. A ce moment-là, je ressentais à la fois de la peur et de la haine...un homme à la personne de mon MARI venait de me toucher pour la première fois de toute ma vie [...] Je ne pensais pas qu'il irait aussi loin, et pourtant...il finit par me voler ma virginité de la façon la plus ignoble qu'il soit [...] Plus atroce douleur que celle-là, je n'en ai jamais ressentie..."
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Je n'ai pas dormi de la nuit.Mon corps était en feu, et je n'ai pas cessé de repenser à ses derniers mots prononcés...
"...entraîne-toi y de temps en temps...je vais te payer un prof...une fois habituée, ça sera du gâteau pour toi...ça viendra automatiquement..."
J'ai mal. J'ai tellement mal. Au ventre, aux jambes, aux bras, aux poignets...au cœur. Dans quoi me suis-je donc entraînée...qu'est-ce qui m'a pris d'accepter un tel sort ? Et encore, ce n'est que le début, le pire arrive...oui, le pire arrive...je ne sais pas vraiment quoi, mais rien que d'y penser, j'en tremble déjà. Le connaissant, et d'après ce qu'il m'a dit hier, je m'attend à ce qu'il ramène toute une ruée d'hommes, afin de me préparer à subvenir facilement à ses besoins sexuels.
..... : - "Oh, pardon, je ne savais pas que vous étiez là !
Ah, qui était-ce ?! Une dame est rentrée dans la chambre...
Je me lève en sursaut, me couvre avec le drap et sors de la chambre, en vitesse. Où est-ce qu'elle est ?!
.... : - "Vous allez attraper froid.
Penda : - "Ah, vous...vous êtes ?
.... : - "Je suis la femme de ménage. Tata Fanta.
Penda : - "Ah...hum...où est Djigo ?
Tata fanta : - "Monsieur s'en est allé avant votre réveil. Il vous a laissé un mot.
Penda : - "Ah...
Je ne suis pas déçue, non, je suis rassurée. Je ne tenais pas à lui faire face dès le réveil. Je préfère encore le voir dans la soirée, ou peut-être que non...j'essayerais de m'endormir avec son retour.
Tata fanta : - "Madame, puis-je nettoyer la chambre ?
Penda : - "Ah, euh, oui. Oui...
La chambre...pièce dans laquelle il m'a volé ma virginité si rudement, si inhumainement...
Penda : - "Tata fanta ! Non, attendez...
Tata fanta : - "Oui, madame ?
Penda : - "Je vais m'en occuper.
Je ne tiens pas à ce qu'elle se rende compte des dégâts et peaufine mes ravages. La chambre est en dessus-dessous, et elle risque de se blesser avec le verre d'eau que j'ai cassé et omis de nettoyer.
Tata fanta : - "Non, madame. Monsieur me tuerait si je venais à vous faire travailler. Il m'a appelé avant mon arrivée et m'a prié de ne point vous laisser vous fatiguer. Reposer-vous donc en attendant que je termine mon ménage, et vous pourrez ensuite rejoindre votre lit tranquillement.
Elle me tourne alors le dos et rentre dans la chambre, en compagnie de son matériel.
Tata fanta : - "Oh, et, si jamais vous vous sentez mal, n'hésitez pas à m'en faire part. Il y a des médicaments dans l'armoire à pharmacie, et j'appellerais un médecin, s'il le faut.
Penda : - "D'accord. Je vous en remercie.
Djigo lui a interdit de me faire travailler ? Djigo ? L'homme qui m'a violé et torturé pendant des heures et des heures...non, impossible. Il doit surement jouer le mari doux et attentionné devant les autres, pour ne pas se faire démasquer, et ainsi cacher son rôle d'abdominale monstre sans cœur, influé par le sexe et l'argent. Il cache bien son jeu et, maintenant que je viens d'y penser, il en a été de même hier. Un coup il me rassurait et disait ne point vouloir me blesser, et la minute d'après, il abusait de mon corps. Ensuite, il faisait mine de vouloir me "sauter", et, dans la même foulée, il m'a appris que je ne l'attirais pas. Et aujourd'hui, il crois pouvoir me berner en me faire croire qu'il s'inquiète pour moi, et qu'il ne tient pas à ce que je fasse d'efforts et me lése par la même occasion.
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PENDA.
RomanceReprise par le sentiment de vide, de manque, PENDA va basculer dans une zone de souffrance et d' impuissance qui demeure présente en elle où s'y mêlent sourires, mariage forcé, douleur et souffrance.