Partie 16 :

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Zut, qu'est-ce que je fou ?! Je n'ai fais que parler, ça doit le saouler ! Et j'ai failli me faire griller en lui avouant que son absence m'a affecté. Quelle idiote ! Apprends à la fermer un peu, de temps en temps...

Penda : - "Je suis désolée...je n'ai fais que parler...

Djigo : - "Au contraire, c'était plaisant. Ta voix me manquait.

Penda : - "Ah...Mmmh

Djigo : - "Et apparemment, je t'ai manqué, aussi.

Penda : - "N...pas du-

Djigo : - "Pourquoi me mentir ?

Penda : - "...peut-être bien.

Djigo : - "Avoue-le.

Penda : - "Je ne m'exprimerais pas sur ce sujet.

Djigo : - "Bien. Parce que, à moi, tu m'as manqué. J'avais du mal à m'endormir le soir, sous le coup de l'inquiétude. Et ta présence me manquait.

Penda : - "Vraiment ?

Djigo : - "Ai-je l'air de rire ?

Penda : - "Non...à moi aussi...

Djigo : - "Mmmh ?

Penda : - "Vous m'avez manqué. Je me sentais seule, et j'étais effrayée à l'idée de ne plus vous revoir. Vous étiez censé revenir lundi...ou aujourd'hui. Je sais que ça paraît bête, mais...

Djigo : - "Ce n'est pas bête.

Djigo arrête brusquement la voiture sur le bord de la route, se penche sur moi et m'embrasse à pleine bouche.

Djigo : - "J'en suis tout heureux.

Après ça, il redémarre à la même vitesse.

Je commence de plus en plus à apprécier ses baisers, mais surtout à l'aimer, lui. Et son sourire, raaaaah, que dire, il est tellement ravissant...chaque partie de son corps m'attire, d'ailleurs. Et c'est maintenant qu'il est là, de retour à mes côtés, que je m'en rend finalement compte. Tout chez lui m'a manqué. Ses mains, ses bras, son torse, son visage, ses cheveux, ses yeux...ses lèvres....Mmmmh thiééy Allah.

*******
Djigo : - "Nous y voilà.

Je sors de la voiture et me retrouve devant un grand hôtel, qui a l'air luxueux, et dont les lumières éblouissent les yeux.

Djigo : - "Allez, viens.

Il me prend par la main et m'entraîne à l'intérieur.

Un hôtel ? Il a donc fais tout cela pour me ramener ici ? Il m'a embobiné avec sa robe et son collier de luxe, et ses paroles en l'air, pour que je le suive et qu'il me fasse l'amour ici, dans un lieu aussi...

Penda : - "Que...

Djigo : - "Nous allons dîner ici. C'est un hôtel-restaurant.

En face de moi se trouve un somptueux restaurant, rempli de monde, mais calme et raffiné. La musique de Pape & Cheikh qui passe est aussi douce qu'une berceuse pour enfant, et le pianiste qui l'accompagne est digne d'un Mozart...

Accueil : - "Monsieur Sow, votre table est par ici.

Djigo : - "Bien, nous vous suivons.

En deux-trois pas, nous nous retrouvons à une table pour deux, près de la baie vitrée, décorée splendidement.

Serveur : - "Voici la carte. Je reviendrais vous voir dans 10 minutes.

Djigo : - "Bien.

Mais qu'est-ce que je fais dans un tel endroit ?! Ça ne me correspond pas. Je porte peut-être ce qu'il faut, mais je ne suis ni coiffée, ni maquillée, et je porte encore moins les bonnes chaussures. Vous l'avez déjà vu, ça, une jeune fille habillée d'une splendide robe de soie, d'un collier de diamant (et de rubis !) mais coiffée comme une folle de l'hôpital Dalaal Xéél ayant mangé sa trousse de maquillage et qui porte des bols à la place de chaussures ?!?

PENDA.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant