LA GRANDE DÉCOUVERTE DU C'HOARZH

Torniol n'est pas qu'un abruti !

Cette histoire vous parle donc de ce fameux Torniol qui, non satisfait d'être un C'hoarzhien très fainéant n'est pas non plus très intelligent. (Il faut vraiment que je mette notre beau pays en valeur sur les prochains billets).

Torniol est né lors d'un long printemps d'au moins ça ..., il fit une scolarité plus que moyenne, puisqu'il fallait toujours le secouer pour qu'il fasse des efforts (pourtant on en demande pas beaucoup chez nous) à quinze an la plupart des C'hoarzhiens savent lire, écrire et ont découvert les différentes activités des adultes au travers de leur scolarité pour qu'ils puissent choisir leur contribution à la communauté. Car chez nous on ne parle pas de métier mais de contribution, chacun contribue à sa façon à l'évolution et à la pérennité de la communauté du C'hoarzh. On retrouve les chasseurs, les mineurs, le ou les druides, les fermiers, les bûcherons, et bien d'autres activités nécessaires au Pays du C'hoarzh.

Mais Torniol, à quinze an ne savait pas vers laquelle de ces activité ce tourné. Il essaya de devenir chasseur mais il prit vite peur des créatures de la forêt. Il s'essaya en tant que druide mais n'était vraiment pas dégourdit avec les plantes, il finit alors par aider son grand-père, fermier n'ayant plus la vue très claire. Mais le véritable problème de Torniol c'est qu'il est fainéant !

Vous connaissez cela aussi ? Les ados fainéant ?

Il arrive régulièrement en retard (très très en retard) ce qui fait que le travail est déjà presque terminé ! Il passe la plupart de son temps à rêvasser dans le foin, ce qui en fait le fainéant parfait.

Mais voilà déjà un an que Torniol ne fait pas grand-chose de ces journées et beaucoup s'inquiètes de son cas !

"C'est qu'un abruti !" disent certain (presque tout le monde surtout après quelques liqueurs de pomme).

Il est irrécupérable, un fainéant fini, un petit c*n et bien d'autre encore mais je passe. Alors Torniol, a ses dix-sept ans fût convoquer devant l'assemblé des membres les plus important de la communauté : le Présiroi bien sûr, l'aîné des chasseurs, le Druides (bien que saoul une fois de plus il ne servit pas à grand-chose ce jours-là), et quelque autre don je ne me souviens plus trop bien. Bien sur sa famille fût présente pour accompagner le jeune fainéant, une famille de fermier principalement, qui ont tous travaillé dur tout au long de leur vie pour honorer et nourrir le Pays.

Torniol face à une telle assemblée fut quelque peu intimidé au départ. Le Présiroi prit alors la parole :

"Torniol, nous t'avons convoqué aujourd'hui ainsi que ta famille proche pour statuer de ton sort ! Tu n'as aucune contribution à notre communauté à aujourd'hui, or cela fait bientôt deux années que nous te laissons chercher comme bon te semble, l'hiver approche et sera rude, nous ne pouvons tolérer qu'un de nos membres soit entretenu par les autres sans aucune contribution ! Indique-nous en quoi tu seras utile à notre communauté d'ici cet hiver ou tu risque le bannissement ! "

A ce dernier mot, la mère de Torniol fondit en larme et tous les visages des fiers et courageux fermiers s'assombrir à tel point que l'on crut que Djebol, le vieux fermier allait mourir à cet instant ! Son père paru tout à coup dix ans de plus tandis que ses deux sœurs d'habitude si magnifique et toujours entrain au tâches les plus utiles dans la gaieté ce crispèrent au point qu'elles ne paraissaient plus capable de porter un sceau même vide. Torniol prit alors la parole :

"Je comprends tout à fait votre point de vue et je le respect comme je le dois. Néanmoins, si aujourd'hui je n'ai pas trouvé ma place au sein de la communauté, c'est que j'ai pour exemple une famille si brillante qu'elle nourrit à elle seule un quart de la population. Je m'évertu à leur ressembler mais pour cela il me faut trouver une activité à laquelle je me rends avec autant de fierté et de plaisir que le reste de ma famille. Car en effet, si ma famille travail si bien c'est qu'elle est aujourd'hui épanoui, je ne pense pas qu'un drame comme celui que vous annoncez, et je dis cela en toute modestie, ne me jugeant pas indispensable à la communauté mais indispensable au bien être de ma famille et ainsi indirectement à leur qualité de travail. Je vous demande simplement d'être patient à mon égard comme le sont quotidiennement les miens pour récolter les meilleures céréales et autres nourritures indispensable à la survie de la communauté. Je suis certain que je m'épanouirais très prochainement dans une contribution car j'ai vu aujourd'hui la peine sur les visages de ceux qui compte pour moi à l'idée de me perdre. J'ai donc aujourd'hui une motivation plus importante qui est de rassurer et satisfaire les miens alors qu'hier j'errais encore sans aucun autre objectif que mon plaisir.

Merci de m'avoir donné la parole et de m'avoir écouté Mesdames et messieurs."

Suite à cet élogieux discours les anciens accordèrent un hiver supplémentaire à Torniol, or au printemps suivant nous avons fait une incroyable découverte : le nouveau monde, le vôtre et toutes ces contrés encore inconnu à nos yeux ! Torniol devint alors explorateur, flânant d'un pays à l'autre rapportant ce qu'il en découvre jour après jour et narrant comme il sait si bien le faire ses voyages et découvertes dans votre monde fascinant !